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En première lecture à l’Assemblée nationale, le gouvernement a fait adopter par un 49-3 un budget 2024 qui ne répond pas aux enjeux économiques, écologiques et de services publics actuels. Dans un contexte où la politique monétaire de la BCE se resserre, c’est d’autant plus risqué.
Pour 2021 et 2022, l'éolien ou le solaire notamment, pourraient permettre d'économiser plus de 14 milliards d'euros aux finances nationales.
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Les renouvelables "ne coûtent pas, elles rapportent," dit Michel Gioria, délégué général de France Energie éolienne (FEE), qui fustige les positions "à l'emporte-pièce" de certains politiques accusant l'éolien d'être "cher et inutile". Ces 14 milliards incluent 3,3 milliards que les producteurs de solaire et d'éolien restitueront à l'État pour trop-perçu pour 2021, et les 5,1 milliards prévus pour 2022 que l'État n'aura pas besoin de débourser. S'y ajoutent 6 milliards nets que verseront les exploitants d'énergies renouvelables électriques, dont 3,7 fournis par l'éolien seul. Pourquoi? En France, les énergies renouvelables (ENR) sont soutenues par un système de complément de rémunération entre le prix de marché et un prix "cible" fixé lors de l'attribution de chaque projet.
Une étude de l’Institut des politiques publiques (IPP) insiste une nouvelle fois sur le fait que les 0,1 % les plus riches sont les grands gagnants du quinquennat. Mais la réalité globale pourrait être encore pire que ce qu’elle décrit.
160 milliards d’euros : c'est ce que représenterait la sous-traitance de services publics chaque année. L’estimation est réalisée par le collectif "Nos services publics" qui vient de se créer. Il regroupe une centaine de hauts fonctionnaires qui dénoncent ce qu’ils estiment être des dysfonctionnements.
Loyer ou prêt, énergie, télécoms, assurances… le poids des dépenses « préengagées » explique la sensation de baisse du pouvoir d’achat des plus modestes, relayée par le mouvement des « gilets jaunes ».
Si la France avait cent petits carrés à dépenser, elle en consacrerait dix à l’école et six au remboursement de sa dette.
Introduite au Sénat le 8 décembre, l’obligation de publier le « code source » de tout projet de loi de finances aura tenu une semaine. Suivant le gouvernement, les députés ont fait disparaître ces dispositions censées permettre une meilleure visualisation des réformes fiscales proposées par l’exécutif.
Le gouvernement vient de déposer un amendement visant à faire disparaître l’obligation, introduite la semaine dernière par le Sénat, de publier pour chaque projet de loi de finances le « code source » traduisant les réformes fiscales proposées par l'exécutif. Certains députés défendront une version de compromis.
"La députée écologiste Isabelle Attard vient de transmettre une question écrite à chaque membre du gouvernement. L’objectif : connaître les suites qui ont été données à la circulaire Ayrault sur l’usage du libre dans l’administration. L’élue souhaite également que tous les ministres dévoilent « le montant des dépenses en logiciel, en distinguant les logiciels propriétaires des libres, au sein [de leur] ministère et des administrations qui en dépendent, pour chaque année de 2008 à 2012 »."
"D'après le dernier baromètre de Sofinco, le budget high-tech des ménages français représente en moyenne 1 914 euros par an. Les deux tiers vont aux abonnements, l'autre tiers aux équipements.
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La répartition entre ces deux catégories de dépenses est nettement en faveur des abonnements, qui en représentent les deux tiers (1 340 euros), le reste (574 euros) étant consacré à l'achat de matériels. Le budget dédié aux abonnements atteint même 1 734 euros pour les détenteurs à la fois d’un smartphone et d’une tablette.
Ces chiffres illustrent le niveau atteint par ces dépenses récurrentes et contraintes dans le budget des ménages et justifient l'attrait des consommateurs pour les abonnements à bas coûts des opérateurs mobiles ou fixes."