426 liens privés
Elle est enfin arrivée ! Léa Salamé à la tête du journal du 20 heures de France 2. Jamais peut être une telle arrivée à ce poste n'avait généré autant de papiers et de sujets dans les médias. À la limite du ridicule, parfois. Son rôle : tenter de redresser les audiences d'un JT du soir sur le service public à la peine, et qui ne réussit pas à rattraper son concurrent de TF1. Nous avons passé une semaine à regarder, analyser, scruter ses premiers JT. A quoi ressemble réellement le 20 heures de France 2 désormais ? Y-a-t-il réellement un journal de service public tous les soirs à la télé, différent de celui de TF1 ? Léa Salamé a la tête du 20 heures de France 2, finalement, ça change quoi ?
Le Rassemblement national est-il "d'extrême droite", ou bien simplement un "parti nationaliste" ? Dans de nombreux médias, l'usage du terme "nationaliste" éclipse désormais celui d'"extrême droite" pour désigner le parti de Marine Le Pen. Terme "trop flou" ou "banalisation de l'extrême droite" ? Tour d'horizon.
Les journalistes l'ont interrogé sur les idées du MEDEF, du RN de LR, ou du PS, mais pas de LFI, des écolos ou des syndicats
On y entend des propos outranciers envers les écologistes et rassuristes sur la crise climatique. Mais qui sont les réels responsables de la canicule ? Les chaînes de télévision en continu, type BFMTV ou CNews, ne les évoquent pas.
Des documents internes obtenus par Mediapart montrent le décalage entre les faits vérifiés par les journalistes de la chaîne et les commentaires tenus en plateau. Ils prouvent que les animateurs ont parfaitement conscience des fausses informations qu’ils disent ou laissent dire à l’antenne.
Depuis que Donald Trump tend la main à Moscou sur le conflit ukrainien et que son vice-président, J. D. Vance, proclame que la « liberté d’expression » serait menacée en Europe, radio, télés et journaux d’extrême droite soutiennent aussi Vladimir Poutine.
L’hebdomadaire assure que la présidence de la République assume de « faire peur » aux Français. L’Élysée dément.
[...]
« Ils font flipper. Ils ont vrillé et ont franchi toutes les limites cette semaine », observe auprès du HuffPost un conseiller de l’exécutif
Ce 15 octobre au matin, j'ai cru être en proie à une hallucination visuelle, due à une obsession pour l'extrême droite, que certains de mes proches - de moins en moins nombreux - jugent excessive et paranoïaque. Regardant LCI d'un œil distrait, j'ai dû me pincer pour y croire : pour illustrer un débat nauséabond autour de la politique migratoire de la présidente du conseil italienne d'extrême droite Georgia Meloni, ce bandeau s'étalait en bas d'écran, comme une insulte aux consciences humanistes : « “Remigration“ : la solution italienne ». Des guillemets à « remigration » pour la forme, mais même pas de point d'interrogation. Il faudra quelques heures pour que la chaîne rectifie et supprime ce mot, néologisme issu de l'extrême droite la plus radicale, inconnu de tous les dictionnaires.
Fausses infos, amplification artificielle de faits divers, comment l’empire médiatique de Bolloré recycle ses sujets en circuit fermé pour convertir les masses à ses idéologies réactionnaires.
Le milliardaire français Vincent Bolloré a mis son vaste empire médiatique au service de l'extrême droite. Tirant les ficelles en coulisses, l'homme d'affaires a orchestré une alliance entre la droite et l'extrême droite avant les législatives anticipée, œuvrant ainsi au succès du Rassemblement National.
Peur du grand remplacement, racisme décomplexé, rapport complotiste à la vérité… Des enfants et petits-enfants d’adeptes de la chaîne de Bolloré témoignent de l’extrême-droitisation des téléspectateurs les plus aguerris.
L’élu macroniste a absous l’animateur sur son plateau et dégommé les travaux de la commission d’enquête sur la TNT qu’il préside. Bravo, Bolloré n’en demandait pas tant.
De nombreux documents internes obtenus par Mediapart montrent comment la chaîne fait l’impasse sur les règles déontologiques élémentaires pour stigmatiser musulmans et étrangers, épargner coûte que coûte la police et criminaliser les mouvements sociaux.
Selon ses dirigeants, CNews serait une chaîne d’info comme les autres. En réalité, la télé du groupe Canal+ centre désormais ses débats sur ses obsessions sécuritaires et identitaires. De nombreux journalistes racontent à Mediapart sa dérive depuis sa reprise en main par Vincent Bolloré, en 2015.
Le choix des médias du groupe Bolloré (CNews, « Le JDD », Europe 1…) de privilégier les commentaires d’extrême droite sur le travail d’information évoque la stratégie du premier ministre hongrois, Viktor Orban.
Entendu par la commission d’enquête sur l’attribution des fréquences TNT, le présentateur star de C8 s’est payé la tête des parlementaires, pendant l’audition mais aussi dans son émission qui a suivi. L’animateur le plus sanctionné du paysage audiovisuel estime ne pas avoir de comptes à rendre.
Le milliardaire, les dirigeants et les figures des antennes du groupe Bolloré sont passés sur le gril de la commission d'enquête sur l'attribution des fréquences de la TNT. CNews et C8 sont sur la sellette après de nombreux rappels à l'ordre et sanctions du régulateur de l'audiovisuel.
Démentir la transformation d’une chaîne d’info en un média d’opinion, au service de la croisade idéologique de Vincent Bolloré : c’est le défi qu’ont tenté de relever les dirigeants de CNews à l’Assemblée, le 29 février. Une opération qui a nécessité de gros arrangements avec la vérité.
Auditionnés jeudi par une commission d’enquête, les pontes de Canal+ ont cumulé dénis et justifications laborieuses. Replay du live des « Jours ».
Pierre Gentillet, avocat et ancien responsable des jeunes UMP, est abonné aux plateaux de CNews. Le 2 mars, il y a tempêté contre le "changement démographique en Europe" (comprendre : le "grand remplacement") en prenant pour preuve les patronymes à consonance étrangère de trois responsables politiques britanniques.