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Le podcast crève ?
Pourtant tous le monde s’accorde pour dire le contraire.
Il serait en plus grande forme que jamais !
Et c’est justement parce qu’il connaît une progression fulgurante qu’il a toutes les chances de mourir.
Le Parlement européen a voté mercredi 12 septembre en faveur du projet de réforme de la directive sur le droit d'auteur, qui contient deux articles polémiques. D'autres étapes vont suivre.
L’approche de l’examen au Parlement européen de la proposition de directive sur le droit d’auteur est source d’une certaine hystérie chez ses partisans. Entre les manifestations non loin du ministère de la Culture, les différentes tribunes et autres articles à charge, les esprits s’échauffent quand la pudeur recule.
Le Parlement européen vient d'adopter la directive droit d'auteur, qu'il avait pourtant rejetée une première fois cet été. En ayant fait adopter cette directive, les industries culturelles et de la presse réclament les miettes de l'économie de la surveillance de masse. Plutôt que de combattre cette capitulation devant les GAFAM, le gouvernement français l'a vigoureusement encouragée.
L'Observatoire européen du journalisme détaille la dépendance grandissante de grands médias en ligne à Facebook, qui finance nombre de leurs projets « innovants ». Une relation à sens unique, où ces contenus alimentent une plateforme qui ne fournit que des gains à court terme, dans une course aux règles dictés par le géant américain.
L’assistant vocal d’Amazon, Alexa, est un carton. Le Echo Dot est même devenu le produit le plus vendu sur Amazon à Noël 2017. Google investit fortement dans ce secteur, allant jusqu’à dépenser plus de 11M de dollars pour promouvoir son assistant vocal lors du CES 2018. Et ce n’est qu’une question de mois avant que Apple et Facebook ne lancent à leur tour leur propre enceinte vocale.
Réparer Facebook ? En 2018, c'est probablement la meilleure idée de Mark Zuckerberg.
"Les plateformes de vidéos en ligne (Youtube et Facebook en tête) supplantent maintenant la télévision en nombre d'audiences, rendant ces médias extrêmement importants dans la représentation de la société qu'ils fournissent. Elles constituent un espace public d'expression, régi par des sociétés privées, et permettant à de nombreuses personnes, cultures, sous-cultures, groupes sociaux d'exister, d'échanger et d'être vus. Il existe bien entendu des initiatives et des alternatives libres, mais aucune d'entre elles ne peut prétendre à atteindre le niveau de présence de ces plateformes. "
"L’application de messagerie WhatsApp a récemment rejoint un club envié en franchissant le milliard d’utilisateurs actifs par mois, a annoncé lundi 1er février son créateur, Jan Koum, en fin de soirée. Il a exprimé sa « fierté » devant le travail accompli « en seulement sept ans »."
"A sa sortie de prison, Hossein Derakhshan, blogueur iranien, ne retrouve plus le réseau décentralisé qu’il utilisait. Aux idées ont succédé les «likes», aux textes un flux continu d’images."
"Entre la mise en place de règles sur Reddit, les limites imposées chez Gawker et la centralisation des informations sur les réseaux sociaux, certains trouvent que le Web perd son identité."
"Il se pourrait bien finalement qu’une faille de sécurité soit à l’origine du « fappening » qui a vu la vie privée de dizaines de célébrités américaines étalée au grand jour avec de nombreuses photos dénudées. Un développeur anglais a en effet révélé qu’il avait averti Apple en mars dernier d’un problème assez sérieux."
"Après une enquête interne, Apple est formel : ses services n'ont pas été piratés par celui à l'origine de la diffusion illicite des photos et vidéos privées de célébrités. L'entreprise suggère que l'assaillant a utilisé une méthode qui n'a pas exploité une vulnérabilité logicielle. Cependant, Apple n'a rien dit sur une faille découverte en début de semaine."
"iCloud, le bouquet de services dans le nuage d’Apple, n’est pour rien dans la fuite de dizaines de photos de vedettes dénudées qui occupe la chronique depuis quelques jours. Avec Jennifer Lawrence et quelques autres célébrités en tenue d’Eve (et même plus), il était évident que l’affaire allait connaître un gros buzz."
"Hollywood est en effervescence après la publication sur internet de photos de stars américaines dénudées, dont l'actrice Jennifer Lawrence et la chanteuse Rihanna, à la suite du piratage d'un service de "cloud". Une affaire relance à nouveau le débat sur la sécurité de ces espaces de stockage en ligne."
"Apple a corrigé aujourd'hui une faille de sécurité qui permettait de trouver le mot de passe iCloud du propriétaire d'un iPhone par "force brute"."
"S’il y a bien quelque chose qui fait les gros titres de la presse aujourd’hui, c’est la divulgation sur 4chan, la nuit dernière de photos et de vidéos d’une centaine de stars d’Hollywood. L’affaire aurait presque été banale. Ce n’est pas la première fois qu’un bout de nichon leak sur Internet après tout. C’est le genre d’anecdote qui en France avait par exemple conduit à la fermeture d’Altern.org (« c’est vraiment trop injuste »). Mais d’anecdotes en anecdotes, la centralisation et la concentration d’une importante masses de données personnelles chez une poignée d’acteurs, le nombre croissant d’utilisateurs de ces services en ligne, la pluralité et la complexification des protocoles, des objets connectés, le tout conjugué à une politique complètement débile de rétention des données de la part de ces gros acteurs du Net, mène à des fuites toujours plus « spectaculaires »."
"Un an. Voilà un an que E. Snowden a rendues publiques les interceptions de masse réalisées par la NSA. Et que s’est-il passé en un an ? Faisons le bilan.
D’abord il y a eu beaucoup de paroles. On ne compte plus les articles, émissions, débats, conférences sur les problématiques de la vie privée et de l’espionnage de masse. L’espionnage de masse n’est pas nouveau, ce qui est nouveau, c’est qu’on en parle.
[...]
Ce qui est nouveau, donc, c’est que les révélations d’un énième programme ont, cette fois-ci, été relayées par les grands médias, qu’elles ont alerté la population, et que ça a été plus qu’un buzz de quelques jours. Cette démocratisation n’a rien changé aux comportements ni du public ni des espions, mais – pour une fois – on a vu une réaction généralisée face a la prise de conscience de la fin de la vie privée, au delà des activistes, des experts et des complotistes.
Un an plus tard, nous sommes un peu en stase: soit cette réprobation finira par avoir des effets (peut-être légaux, par des condamnations, peut-être politiques, par le vote du Parlement européen ou les suites de NetMundial, peut-être sociale, avec un rejet de la société de surveillance), soit le public finira par en prendre définitivement son parti.
C’est visiblement, encore aujourd’hui, le pari des espions. La NSA continue de nous espionner, et vous continuez d’utiliser votre pass Navigo.
[...]
Or c’est bien là qu’est tout le problème: dans un état de droit, la liberté individuelle est en équilibre avec la sécurité publique. Quand cet équilibre est détruit, quand toute vie privée disparaît en échange d’une sécurité théorique, on ne vit plus dans un état de droit mais dans une société totalitaire.
[...]
L’excellent texte "Everything is broken" [1] , de Quinn Norton, dresse un tableau apocalyptique de l’informatique, mais il est juste.
Nous avons laissé faire. Trop longtemps. Nous avons négligé la sécurité, remis « ça » à plus tard, oublié de nous en occuper.
Nous ne sommes pas les seuls: chacun, à son niveau, partout dans nos sociétés, nous sommes responsables d’avoir laissé faire, d’avoir accepté la surveillance. Pour quelques euros de réduction mensuelle, pour une sécurité théorique, par paresse ou parce que « ça ne nous concerne pas », nous avons accepté les cartes de réduction nominatives, les moyens de paiement électroniques, les caméras et le reste.
Revenir à une société un peu moins folle ne se fera pas en un jour. Il y faudra du temps, de l’énergie, et de l’espoir. De la pédagogie, des scandales, et quelques autres héros de la trempe de Snowden. Ce sera long, difficile et c’est un combat presque perdu d’avance.
Mais il en vaut la peine."
[1] http://www.framablog.org/index.php/post/plus-rien-ne-marche-que-faire
" La NSA, l'agence de sécurité américaine, aurait eu un accès direct aux serveurs de Google depuis 2007. Décryptage avec le fondateur de la Quadrature du Net.
[...]
Un très grand nombre d'utilisateurs d'Internet ont en réalité la plupart de leurs données personnelles (messages, contacts, affinités, photos, etc.) stockées chez ces entreprises américaines. La question de fond est d'ailleurs de faire confiance à des entreprises privées (qu'elles soient situées aux États-Unis ou non) pour protéger ses libertés fondamentales, comme sa liberté d'expression ou la protection de sa vie privée."