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L’association Greenpeace cartographie la répartition des exploitations comptant le plus grand nombre d’animaux sur le territoire français.
Les champions européens de l’élevage intensif (n°2 mondial des exportations agricoles derrière les Etats-Unis) se résignent à changer de modèle devant l’étendue des dégâts sur l’eau, la terre et la biodiversité.
Les entreprises des secteurs de la viande et des produits laitiers contribuent fortement aux émissions de gaz à effet de serre en Europe. Les trente-cinq plus grosses entreprises agro-alimentaires européennes dans ces domaines sont responsables de l’équivalent de 7 % des émissions de gaz à effet de serre de l’Union.
Un arrêté a discrètement introduit, fin janvier, le poulet industriel dans la liste des aliments considérés comme « durables » dans les cantines.
Résultat : des volailles élevées à une densité de vingt-deux animaux au mètre carré, et nourries avec des aliments importés (comme du soja OGM cultivé en Amazonie) peuvent désormais être considérées comme un aliment « durable » dans la restauration collective.
Un article publié dans The Conversation détaille le rôle des élevages de porcs dans l’émergence des pandémies. Une production globalisée et risquée car le porc avait déjà joué l'hôte intermédiaire entre l’homme et la chauve-souris pour le virus Nipah et pourrait avoir eu la même place avec le virus responsable de la Covid-19.
#Thread sur l'émission #em6agriculture et ses "conclusions"...disons...contestables...
Souvent épinglé comme étant le porte-parole de l’agro-industrie, l’animateur de E=M6 est de nouveau sous le feu des critiques après une émission voulant légitimer des pratiques agricoles décriées.
Cette semaine, @L214 a lancé avec plusieurs chercheurs une campagne d'information sur l'élevage industriel et les zoonoses. Ses détracteurs affirment que les élevages intensifs réduisent les risques de zoonoses. En fait, c'est occulter la majeure partie du problème. Un thread !
Un audit européen pointe des « défaillances » dans la traçabilité du bœuf canadien. Avec un risque que des traces d’hormones de croissance se retrouvent dans les assiettes.
Un article paru vendredi 17 juillet dans la revue Science, intitulé The rotten apples of Brazil’s agribusiness (Les fruits pourris de l’agrobusiness brésilien), établit un lien entre de grandes chaînes d’approvisionnement en soja et en viande bovine — les principales exportations agricoles du Brésil — et les activités illégales de déforestation dans les régions de l’Amazonie et du Cerrado.
Des collectifs de citoyens sont vent debout contre plusieurs projets d’agrandissement d’élevages de poulets. Ceux-ci bénéficient d’importants investissements menés par la région Bretagne, aux côtés d’industriels, malgré les conséquences écologiques et sociales.
La sécurité alimentaire mondiale est menacée par une hausse de 2°C de la température moyenne mondiale, estime le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat).
Les scientifiques ont rendu le jeudi 8 août un rapport sur l’usage des terres et la crise climatique. L’agriculture et l’élevage dégradent les sols et comptent pour un tiers des émissions de gaz à effet de serre. Ces émissions augmentent la température moyenne qui à son tour dégrade les sols. Il est urgent d’agir, toujours selon le Giec, notamment sur nos habitudes alimentaires.
Les chiffres laissent sans voix. Une étude publiée en novembre dernier par l’organisation internationale GRAIN et la Fondation Heinrich Böll dénonce « l’empreinte climatique démesurée des grandes entreprises du secteur de la viande et des produits laitiers ». Ainsi, les trois plus gros producteurs de viande dans le monde émettent autant de pollution que la France entière. Pour espérer pouvoir atteindre les objectifs climatiques fixés par l’accord de Paris, des efforts importants sont à réaliser dans le secteur sous l’impulsion des États, seuls à pouvoir soutenir les modèles agricoles alternatifs qui peinent à se développer sans une intervention politique.
Après la ferme-usine des 1000 vaches, celle des 4000 veaux ? C’est ce qui se dessine au cœur du Charolais, où un agriculteur prépare un centre géant de jeunes bovins destinés à l’exportation. La filière bovine soutient le projet mais militants, paysans, et riverains se mobilisent contre lui.
Digoin (Saône-et-Loire), reportage
On pourrait prendre la construction pour un parking, une grande halle, ou encore un site de stockage logistique… Mais non, c’est un bâtiment agricole fermé d’un côté et ouvert (...)
"Plusieurs conflits successifs entre les producteurs et les industriels n’y ont rien changé : le métier d’éleveur de vaches laitières ne paye pas. Sauf s’il s’agit de faire du lait bio…"
"L’autorisation d’exploitation de la « ferme des mille veaux », sur la commune creusoise de Saint-Martial-le-Vieux, est suspendue par la justice. Le ministère de l’environnement doit désormais décider de faire appel ou non de la décision… et donc de soutenir ou pas ce symbole de l’agriculture industrielle."
"La consommation de viande mondiale a quintuplé depuis 1950 et sa production s’est industrialisée. La « Journée sans viande » est l’occasion de faire le point sur l’impact environnemental de cette industrie."
"Leur semaine de travail se rapproche des 35 heures, ils produisent de la viande de qualité, et estiment percevoir des revenus suffisants. Les éleveurs de porcs de la ferme bio du Loriot, en Auvergne, ne connaissent pas la crise ni la spirale de l’endettement. Tout simplement parce qu’ils n’ont pas choisi l’élevage intensif industriel, comme la plupart des producteurs porcins. Comment s’en sortent-ils économiquement ? Reportage."
"Ils élèvent des porcs ou des vaches laitières, mais ne s’en sortent pas. Ils continuent pourtant de suivre à la lettre les prescriptions des coopératives auxquelles ils adhèrent, des banques qui les financent et des lycées agricoles où ils ont étudié. Ces institutions prônent le modèle intensif qui mènent ces agriculteurs à leur perte : les côtes de porcs ou le litre de lait sont achetés au même prix au producteur depuis plus de quinze ans… quand les grandes surfaces ne cessent d’augmenter leurs marges. Alors que le Salon de l’agriculture ouvre ses portes, Basta ! a rencontré ces agriculteurs en plein désarroi. Longtemps dédaigneux vis-à-vis de l’agriculture bio, ils sont de plus en plus nombreux à s’y intéresser."