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« Le végétarisme, c’est un truc de bourge » : vous avez sûrement déjà entendu cette phrase ou une de ses variantes. Car l’idée selon laquelle l’adoption d’une alimentation végétale (végétarienne ou végétalienne) serait réservée aux personnes les plus privilégiées est monnaie courante. J’avais envie de livrer ici quelques réflexions à ce sujet, et – au risque de vous surprendre – de soutenir l’idée que oui, même en France, choisir d’adopter un régime végétalisé relève du privilège. Je précise dès à présent que mon propos dans cet article concerne uniquement la France métropolitaine, les autres territoires étant soumis à des facteurs socio-économiques, culturels, historiques, politiques très différents.
Interbev, qui représente la filière bovine, accusait un fabricant de steaks végétaux de tromperie. La justice l’a débouté. Coup dur pour le gouvernement qui s’apprête à réglementer le secteur en usant du même argument.
Adopting a more plant-based diet could give rich countries a “double climate dividend” of lower emissions and more land for capturing carbon, a new study says.
Pour rester en bonne santé, il faut cuisiner des végétaux et consommer peu d’aliments ultratransformés, affirme l’auteur de cette tribune. Soit se passer de steaks... y compris de steaks végétaux. « Il est grand temps de nous affranchir des industriels », résume l’expert.
En cohérence avec la position que je portais déjà lorsque j’étais rapporteur de la loi #EGALIM, j’ai déposé des amendements de suppression sur l’article instaurant le menu végétarien quotidien.
Viande: les arguments de Julien Denormandie contre le maire de Lyon sont-ils valables? | Le HuffPost
Le ministre a appuyé sa critique du maire EELV de Lyon et ses menus sans viande à la cantine sur trois arguments pour le moins contestables.
"Ce régime, qui exclut viandes et poissons tout en conservant œufs et lait, peut offrir une alimentation équilibrée."
"De plus en plus de personnes se convertissent à un régime sans viande ni poisson, voire sans œufs ni fromage. Un choix personnel souvent lié à des lectures et des rencontres, accompagnant une lente prise de conscience de l'intérêt de la cause animale et des dangers sanitaires qui nous entourent, comme en témoignent huit végétariens pour nous."
"La consommation mondiale de viande a quintuplé depuis 1950 et sa production s'est industrialisée. La Journée sans viande, vendredi 20 mars, est l'occasion de faire le point sur l'impact environnemental de cette industrie."
"La question du bien-être animal est de plus en plus pointée du doigt. Les vidéos montrant la maltraitance d’animaux suscitent l’indignation. Les élevages industriels provoquent la méfiance. Dans ce contexte, la perspective de produire de la nourriture sans animaux, à partir de cellules souche ou d’aliments de synthèse, serait-elle une solution à la souffrance animale ? Au contraire, prévient la sociologue Jocelyne Porcher, qui interroge notre relation aux animaux d’élevage. « Avec les multinationales qui investissent dans les poulets sans poulets ou la mayonnaise sans œuf, nous nous dirigeons vers la disparition des animaux d’élevage. Le capitalisme néolibéral n’a que faire des animaux. » Entretien."
"En plein salon de l’Agriculture, les Amis de la Terre Europe et la Fondation Heinrich-Böll-Stiftung publient la version française de « L’Atlas de la viande ». Son constat est sans appel : la production industrielle de viande et de produits laitiers a des effets de plus en plus destructeurs sur les sociétés humaines et l’environnement."
"Un curry coloré de légumes d’hiver, un velouté potimarron-panais, du quinoa sauté aux petits légumes, un crumble poireaux-noisettes, des pâtes au pesto d’oseille maison, un risotto aux champignons, des falafels sauce tahin.
Voilà, cher Aoste, ce que j’ai pu manger ces derniers jours. Je fais l’impasse sur les entrées et les desserts, je ne voudrais pas trop te mettre l’eau à la bouche."
"Pour les uns, ne pas manger de viande est un choix indispensable pour préserver sa santé, protéger l’environnement ou le bien-être des animaux. Pour les autres, être végétarien est un bel idéal mais non une option réaliste. Ce serait une voie directe vers la petite mine blafarde. Pour d’autres encore, la question se résume à "C’est peut-être bien... mais à la fin on ne sait plus quoi manger !". Sans prétendre détenir la vérité, essayons d’apporter quelques réponses aux nombreuses questions qui se posent."
"Autrefois l'apanage des pays riches, la consommation de viande ne cesse de se démocratiser et d'augmenter dans le monde. L'élévation du niveau de vie dans les pays en voie de développement amplifie les effets déjà catastrophiques, mais peu évoqués, d'une surconsommation de viande non soutenable et inutile."
"Ne plus faire souffrir les animaux, refuser leurs conditions d’élevage, réduire son impact écologique sur la planète. Les raisons qui poussent un nombre croissant de Français à se détourner de la viande ne manquent pas. Et la minorité, souvent moquée, devient tendance. La bidoche cessera-t-elle bientôt d’être un horizon indépassable pour notre assiette ?"
"Ce mois-ci, Terra Eco propose un dossier intitulé “Et si les végétariens avaient raison?”… Même si “on est encore très loin d’un raz-de-marée tofu-graines germées”, le végétarisme gagne du terrain en France ces derniers temps (le nombre d’adhérents de l’Association végétarienne de France a doublé en 3 ans, Picard sélectionne des produits végétariens, les excellents restos végétariens se multiplient, des “gens de lettres” dévoilent leurs tendances végétariennes…)."