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En empêchant l'eau de s'infiltrer dans les sols, la bétonnisation a rendu la métropole plus vulnérable aux phénomènes météorologiques extrêmes, eux-mêmes intensifiés par le réchauffement climatique.
Malgré des amendements déposés dans le cadre du travail parlementaire pour le budget 2025 visant à raboter les financements du service civil, le gouvernement s’évertue à s’accrocher à ce dispositif, inégalitaire et maintes fois critiqué.
4x4, piscine chauffée... Le milliardaire Jean-Victor Pastor, qui a transformé un refuge en hôtel de luxe, fait fi des règles environnementales. Et s’attaque même à la mairie de Méribel, pourtant longtemps conciliante.
Les inondations de Valence ont déchaîné les climatosceptiques. Les mêmes qui s’opposaient aux restrictions d’urbanisation en zone inondable et au zéro artificialisation nette s’improvisent anti-« béton » pour nier l’impact du changement climatique au nom du « bon sens ». Mais depuis 40 ans, l’exposition et la vulnérabilité ont augmenté et les catastrophes se succèdent. Nous le résultat de 30 ans d’inaction climatique.
Le budget 2025 prévoit une baisse de 23 % des crédits de la sécurité routière et la disparition du plan vélo. La mort d’un cycliste, mi-octobre à Paris, avait pourtant relancé le débat sur la sécurité.
Ces dernières années, le développement exponentiel de la pratique du vélo (+ 37% en 3 ans) s’explique en grande partie par une action commune de l’Etat, des collectivités territoriales et des acteurs économiques. Le vélo a en effet été soutenu par tous les gouvernements depuis 2017.
Cette dynamique est aujourd’hui sous la menace du gouvernement Barnier qui proposerait un arrêt pur et simple du soutien de l’Etat via la suppression des crédits du Plan Vélo hérités du gouvernement d’Élisabeth Borne.
Ce serait une grave erreur pour les finances publiques, pour le climat, pour notre indépendance énergétique, pour le budget des ménages et pour la confiance entre l’Etat et les collectivités territoriales.
Microsoft et Google ont déjà affiché leur volonté d’investir dans l’énergie nucléaire, en vue de compléter leur mix énergétique pour leurs centres de données. Les précédentes annonces sur la neutralité carbone sont rendues obsolètes par l'explosion de consommation nécessaire à l'usage de grands modèles de langage, et les grandes entreprises du cloud et de l’IA cherchent à décarboner leurs activités.
Paul Godefrood, nouveau conseiller à l’intégration et à la laïcité du secrétaire d’État Othman Nasrou, combat depuis des années l’immigration et les militants antiracistes. Son compte X a été supprimé et une quinzaine de ses textes publiés dans des revues d’extrême droite ont mystérieusement disparu.
Maxime, 38 ans, a été agressé mardi 15 octobre dans le XIIIe arrondissement, le même jour que la mort de Paul Varry. Le parquet de Paris a ouvert une enquête après qu'il a porté plainte, pour que les «violences routières cessent».
Ce troisième épisode d’une série consacrée à l’état critique de la démocratie américaine – après les problèmes structurels du système électoral, puis les risques d’un blocage de l’élection – porte sur la tendance à l’hyper-présidentialisation, particulièrement sensible lors du mandat de Donald Trump, et qui se renforcerait encore s’il était élu de nouveau.
Rare secteur dont la contribution au réchauffement climatique continue d’augmenter année après année, l’aérien pesait pour 7% des émissions françaises de CO2 en 2019.
Linus Torvalds vient à nouveau de s’exprimer à propos de l’intelligence artificielle. Un sujet central : son impact dans la société. Linus Torvalds reste constant sur la question de l’intelligence artificielle qu’il considère comme un outil, sans plus . C’est la raison pour laquelle il déclare sans détour : « L’intelligence artificielle c’est 90 % de marketing et 10 % de réalité. » C’est une sortie sujette à controverse quand on sait qu’elle vient en opposition à celles de plusieurs acteurs du domaine de l’informatique qui laissent penser que l’intelligence artificielle a même déjà pris le pouvoir dans la filière.
Le PDG de l'entreprise, Philipe Wahl, qui était auditionné par la commission des affaires économiques du Sénat, a partagé ce chiffre.
Ce 15 octobre au matin, j'ai cru être en proie à une hallucination visuelle, due à une obsession pour l'extrême droite, que certains de mes proches - de moins en moins nombreux - jugent excessive et paranoïaque. Regardant LCI d'un œil distrait, j'ai dû me pincer pour y croire : pour illustrer un débat nauséabond autour de la politique migratoire de la présidente du conseil italienne d'extrême droite Georgia Meloni, ce bandeau s'étalait en bas d'écran, comme une insulte aux consciences humanistes : « “Remigration“ : la solution italienne ». Des guillemets à « remigration » pour la forme, mais même pas de point d'interrogation. Il faudra quelques heures pour que la chaîne rectifie et supprime ce mot, néologisme issu de l'extrême droite la plus radicale, inconnu de tous les dictionnaires.
Des climatologues alertent sur la possibilité d’un arrêt des courants de l’Atlantique et sur ses conséquences encore mal connues. Didier Swingedouw insiste sur la nécessité d’étudier l’évolution du climat à un horizon de vingt à trente ans.
L’État doit investir des dizaines de milliards d’euros pour faire face au changement climatique. Le projet de budget 2025 veut au contraire réduire les dépenses pour l’environnement, alors que des solutions existent pour financer la transition.
Le gouvernement met au rebut l’ambitieux Plan vélo 2023-2027. Les plus d’un milliard d’euros d’investissements prévus sur cinq ans ne sont plus qu’un lointain souvenir. Le nouveau ministre des transports préfère, quant à lui, miser sur les cars.
Courchevel n’assèche pas que ses cours d’eau pour couvrir ses pistes de neige. La semaine dernière, Blast dévoilait comment l’ultra-luxueuse station de ski a surexploité ses ressources en eau pour alimenter la prestigieuse piste de l’Éclipse, créée pour les mondiaux de ski alpin 2023 et promise aux épreuves des Jeux olympiques 2030. La commune savoyarde a également pompé l’argent public bien au-delà des sommes réglementaires pour la construire. C’est ce que pointe le rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC) sur les stations de montagne, publié le 6 février 2024 – et qu’avait déjà repéré le média spécialiste de la montagne Alpine Mag. La CRC a épinglé deux subventions de 600 000 euros chacune, attribuées par la région Auvergne-Rhône-Alpes, à l’époque présidée par Laurent Wauquiez, alors que ces aides sont théoriquement limitées à 400 000 euros.
C’est un argument que l’on a beaucoup entendu depuis la mort de Paul, cycliste de 27 ans tué sur une piste cyclable par un automobiliste en SUV le 15 octobre à Paris : les cyclistes ne respecteraient pas le code de la route. Et s’ils ont des accidents, ils n’auraient qu’à s’en prendre à eux-mêmes. Mais est-ce vraiment le cas ? A-t-on raison de mettre sur le même plan les autos, les bus, les camions et les cyclistes ?
Après les différentes manifestations, le projet des méga-bassines, tant contesté dans les Deux-Sèvres, fait face à une nouvelle difficulté : plusieurs dizaines d’agriculteurs multiplient les impayés, invoquant des problèmes de trésorerie et des prix déraisonnables.