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Après les jets privés, c’est au tour des yachts des méga-riches d’être pistés dans leurs déplacements. Le compte yacht.co2.tracker révèle que le bateau de luxe de Bernard Arnault a émis 1250 tonnes de CO2 en un mois de vacances, soit 7500 fois plus que le budget moyen d’un.e français.e. L’objectif de ce jeu de piste : « attirer l’attention sur la surconsommation des ultra-riches à l’heure où le gouvernement enjoint la population à la sobriété ».
Les Français achètent chaque année 2,5 milliards de vêtements. Une surconsommation qui a un impact considérable sur les émissions de gaz à effet de serre, explique Julia Faure dans ce nouvel épisode de notre podcast « Chaleur humaine ».
L’aéroport de Nice va pouvoir s’agrandir au grand dam des associations écologiques. Le recours contre le permis de construire déposé par les opposants a été rejeté le 19 septembre dernier.
Les marteaux des fossiles. L’extraction et l’utilisation de toutes les réserves connues d’énergies fossiles relâcherait 3 500 milliards de tonnes de CO2, soit davantage que tout ce que l’humanité a émis depuis la révolution industrielle, révèle une nouvelle synthèse.
Vote pour conditionner les aides publiques aux grandes entreprises à leur respect des engagements de l'accord de Paris
Alors qu’un engouement pour le Métavers se développe chez de multiples acteurs économiques, des développeurs et développeuses de jeux vidéo appellent à la responsabilité des parties prenantes au regard de la crise environnementale en cours.
Limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C pour éviter ses impacts les plus graves requiert des transformations majeures des modes de production et de consommation. Et ces transformations ont besoin d’être financées. Autrement dit, nous avons besoin des banques pour financer la transition.
L’ONG Reclaim finance publie un guide pour choisir une banque qui n’investit pas l’argent des déposant·es dans les activités polluantes, afin d’alléger l’impact climatique de notre épargne.
Voilà une semaine que politiques et médias parlent des jets privés. A l’origine de cet intérêt médiatique, Julien Bayou, député EELV, qui a émis le souhait de “bannir les jets privés”. D’après lui, « c‘est la mesure qui pénalise le moins de monde pour l’impact le plus grand et le plus immédiat en faveur du climat. C’est une question de justice ».
Après un intense lobbying, la Société de livraison des ouvrages olympiques a autorisé l’utilisation de bois tropical pour des aménagements du futur village des athlètes, en Seine-Saint-Denis. Des industriels s’en réjouissent alors que la protection des forêts tropicales est un enjeu majeur pour le climat.
Ils nous bassinent ! Les quelque 400 projets d’infrastructures soutenus partout en France par l’Etat et les collectivités locales compromettent les objectifs de neutralité carbone et d’artificialisation des sols, révèle une étude conjointe de Terres de luttes et du cabinet de conseil BL évolution, publiée ce mercredi.
L’étude démontre qu’il sera impossible de continuer à construire comme avant, et que ce qu’on surnomme les « grands projets (inutiles et) imposés » risquent d’enterrer, par leur accumulation, tout espoir de transition environnementale réelle.
Modes de transports de plus en plus rapides, liberté appréciée mais inconvénients multiples : faut-il pour autant renoncer à la vitesse ?
[VOLET 3/3] — Pour vanter son supposé caractère écolo, les promoteurs de la voiture électrique s’appuient sur des performances inexistantes. Surtout, ils la placent au cœur d’un système de mobilité centré sur la voiture autonome, donc l’intelligence artificielle.
L’astronomie est une science polluante. En particulier, les centres de recherche responsables de l’émission de plus d’un million de tonnes de CO2 chaque année. Mais des solutions existent pour en faire un domaine plus durable.
S’envoyer en l’air. C’est l’une des pires activités pour le climat, et pourtant certains affirment que le tourisme spatial permettrait d’éveiller les consciences à l’écologie. Or, il est largement possible de s’émouvoir de la fragilité de la planète sans quitter la terre ferme, ni exploser son budget carbone.
À son rythme de monumental projet scientifique international, et avec un budget correspondant, le projet ITER avance tranquillement. Le projet privé SPARC, de son côté, court.
La fusion nucléaire contrôlée, c'est le rêve des physiciens. La promesse d'une énergie propre et illimitée. Et de nombreuses équipes travaillent aujourd'hui à développer des réacteurs à fusion nucléaire capables de produire ainsi de l'électricité. Un consortium vient tout juste de publier des résultats qui montrent que leur projet devrait pouvoir aboutir.
L'un des verrous à l'exploitation de la fusion nucléaire pour produire une énergie propre et durable pourrait bien avoir sauté récemment. Des chercheurs sont en effet parvenus à produire un champ magnétique d'une intensité record grâce à un électro-aimant supraconducteur à haute température.
Lors d’une précédente interview, il fallait qu’il fasse froid pour s’amuser. Cette fois-ci, il va falloir qu’il fasse un peu chaud : 150.000.000 de degrés. La Fusion nucléaire déchaîne les passions depuis des décennies, et continue d’être au centre des attentions. Si des gouvernements, ou des types comme Bill Gates et Jeff Bezos y investissent des centaines de millions, cela vaut peut-être le coup d’y jeter un œil. Pour cela, j’ai eu la chance de pouvoir m’entretenir avec Greg de Temmerman, coordinateur scientifique sur le projet ITER . En plus d’être brillant, Greg a quelque chose que j’apprécie particulièrement : il ne pense pas qu’en silo. La fusion, tout comme l’énergie plus généralement, a une relation complexe avec l’économie, la politique, la sociologie, la psychologie, voire la philosophie… C’est d’ailleurs sous cet angle que j’ai souhaité échanger avec lui : sortir un peu des sentiers battus, et voir au-delà de la fusion.