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Vient toujours un moment, pour les titulaires de mandats publics, affectant la plus irréprochable neutralité, où il faut sortir du bois, et faire allégeance à celui qui vous a nommé. En termes triviaux, renvoyer l'ascenseur. Dans un mandat, ces occasions ne se présentent pas tous les jours. Elles marquent durablement une carrière. C'est ce genre d'occasion qu'a rencontré Sibyle Veil, présidente de Radio France, en décidant de refuser la diffusion des spots publicitaires des opposants à la privatisation de Aéroports de Paris, décision annoncée hier soir sur France Inter.
Un projet de décret - dont Reporterre révèle le contenu - pourrait faciliter grandement les travaux dans les « sites classés », les zones parmi les plus protégées et riches en biodiversité du territoire français. Une nouvelle contradiction entre les actions du gouvernement et les annonces faites lundi 6 mai par Emmanuel Macron en faveur de la protection de la biodiversité.
Des algorithmes remplaçant les juges pour trancher des litiges mineurs ; des procès à distance, et déshumanisés, via la visioconférence ; des gardes à vue décidées par des policiers sans accord écrit d’un juge ; des plateformes numériques privées pour régler à l’amiable des litiges ; un accès à la justice trop onéreux pour les classes populaires… Science-fiction ? Aucunement : il s’agit de la réforme de la justice portée par la Garde des Sceaux Nicole Belloubet et discutée à l’Assemblée nationale. Sa « justice du 21ème siècle » commence à ressembler à un cauchemar pour l’égalité des droits et la démocratie. Le Syndicat des avocats de France, comme de nombreux acteurs du monde judiciaire, est vent debout contre ce projet. Basta ! s’est entretenu avec sa présidente, Laurence Roques.
Le pouvoir d’achat des ménages les plus modestes reculera sous les effets cumulés des budgets 2018 et 2019.
Emmanuel Macron a annoncé lundi, lors d’un discours au Forum sur la gouvernance de l’Internet, la création d’un groupe de travail composé d’employés de Facebook et de membres issus d’autorités françaises. Une première.
Le gouvernement a publié un décret qui vise à assouplir la procédure de nomination des recteurs d'académie. Une ancienne camarade de l'ENA d'Emmanuel Macron pourrait en profiter.
Le Conseil des ministres a adopté un texte permettant de bombarder une camarade de promotion de Macron à l'ENA à la tête de l'académie de Versailles.
L’Élysée a recalé le candidat choisi par le ministère de la justice pour devenir procureur de Paris. Un retour inquiétant aux années Sarkozy, sur fond d’affaires menaçantes pour l’exécutif.
La Fondation pour la Nature et l'Homme, Agir pour l’environnement, France nature environnement, Générations futures, Les Amis de la Terre, Réseau sortir du nucléaire, l'Action des citoyens pour le désarmement nucléaire, l'Association pour la protection des animaux sauvages, Virage énergies et la Société nationale de protection de la nature réagissent, jeudi 30 août, à la démission du ministre d'Etat.
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Implicitement, le départ du désormais ancien ministre de l'Ecologie révèle la superficialité de l'engagement écologique d'Emmanuel Macron, optant pour une écologie des mots, privilégiant les discours aux actes, espérant que la simple présence de Nicolas Hulot justifierait une politique bien loin de la rupture maintes fois annoncée.
Emmanuel Macron tient sa promesse. Selon l'avant-projet de réforme des institutions, qui a fuité ce mercredi 9 mai, les mandats des élus seront bien limités dans le temps... mais en 2032. Soit aux calendes grecques...
Emmanuel Macron veut une réforme de l’audiovisuel public. Ce projet pourrait créer une holding rassemblant toutes les entreprises, ce qui renforcerait la mainmise du pouvoir. Le chef de l’État se méfie des journalistes et va jusqu’à s’afficher avec Cyril Hanouna, sanctionné pour homophobie et sexisme.
Une vingtaine de jours après l'annonce par Emmanuel Macron d'un projet de loi anti fausses informations en période électorale, l’avenir d'Internet est plutôt sombre. Félix Tréguer, co-fondateur de La Quadrature du Net, nous explique pourquoi.
Emmanuel Macron a tranché lundi pour le maintien d'un lien entre le ministère de la justice et le parquet, dans le débat sans cesse recommencé en France sur l'indépendance de ces magistrats chargés de conduire l'action pénale au nom de la société.
Alors que Macron a annoncé une loi contre les "fake news", les exemples étrangers montrent qu'il est parfois possible de prétexter de la lutte contre des "fausses nouvelles" pour mettre au pas la presse. Et donc que ce cadre législatif est à manier avec une extrême précaution. Démonstration avec Erdogan, que Macron reçoit à l'Elysée ce 5 janvier.
Hier soir, Emmanuel Macron a annoncé une future loi contre la propagation de « fausses informations ». Derrière un effet d'annonce assez cynique, il révèle son désintérêt pour un sujet qui mérite pourtant un traitement sérieux. La propagation de « fausses informations » est le symptôme d'une distorsion du débat public provoquée par la surveillance économique des grandes plateformes - dont les partis politiques traditionnels s’accommodent très bien, quand ils n'y ont pas recours.
Sur le net, le règne des « haters » et autres « rageux » semble établi solidement. Célébrités et responsables politiques sont dans le viseur. L’insulte à la côte sur le grand marché numérique et médiatique. Les politiques eux mêmes l’ont bien compris qui pratiquent tacitement la « règle des trois C ». « Clash », puis « Contre-clash » et enfin passage sur les plateaux des chaines d’info en continue pour établir le « Commentaire du clash » initial en un cycle de communication auto-entretenu.
Macron a annoncé un projet de loi contre la propagation de fausses informations sur Internet en période électorale. Un sujet complexe, qui soulève des questions.
La loi sur la liberté de presse n’est plus suffisante, selon le président qui a annoncé mercredi vouloir une loi contre les fausses nouvelles en période électorale.
Que fait « le bras armé de l'État dans l'économie » ? La Caisse des dépôts et consignations, gère des dizaines de milliards d'euros issus de l'épargne des (...)
Emmanuel Macron veut faire passer l’accord CETA de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada sans que cela ne se voit trop. Le plan d’accompagnement présenté ce mercredi 25 octobre par le Premier ministre Edouard Philippe est un jeu de dupes. Il ne sert qu’à habiller l’application de ce traité depuis le 21 septembre et à repousser l’expression du peuple français ou de ses représentants à son sujet.