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"M. Obama assure, à propos de la surveillance de la NSA, « qu’il n’y a pas eu d’abus sur le sol américain ». Non seulement cela vaut aveu, a contrario, que des abus ont bien été commis hors du sol américain, et notamment en Europe, sans aucune forme de regret ni d’excuse, mais le président américain porte ensuite une accusation très révélatrice à l’égard des Européens. Pour M. Obama, en effet, l’indignation et le ressentiment exprimés en Europe à l’égard des Etats-Unis et de grands groupes du high-tech comme Google ou Facebook à la suite de l’affaire Snowden s’expliquent essentiellement par une sorte de jalousie commerciale à l’égard d’un pays, les Etats-Unis, qui sont « propriétaires de l’Internet » et de ses entreprises, qui en ont tiré une réussite incontestable. La réaction européenne, dit M. Obama, notamment en Allemagne, où elle est la plus virulente, « n’est pas tout à fait sincère. Parce que certains de ces pays ont des entreprises qui veulent supplanter les nôtres »."
"Dans une interview (en anglais) diffusée mardi sur le site Recode.net, Barack Obama tacle méchamment l’Europe et son protectionnisme face aux géants américains de l’Internet.
Interrogé sur les enquêtes diligentées par Bruxelles visant Facebook ou Google, sur la protection des données personnelles ou leurs pratiques fiscales et anticoncurrentielles, le Président américain a affirmé que l’Europe voulait simplement défendre ses intérêts commerciaux."
"Si Barack Obama a fait sa déclaration « la plus ferme en faveur d'un Internet libre et gratuit », lundi 10 novembre, rappelle le Washington Post, en se prononçant en faveur de la neutralité du Net, le combat est loin d'être gagné pour ses défenseurs, rappelle la presse américaine."
"Barack Obama en faveur d'une protection stricte de la neutralité du Net: l'information, relayée massivement par les médias américains, puis par l'AFP en France, est un peu partout en ce lundi 10 novembre.
Il faut dire que la Maison Blanche a mis le paquet pour faire la promotion du plan souhaité par le président américain et censé favoriser «un Internet ouvert, accessible et libre»: page spéciale sur son site, doublée de la copie d'un discours, ainsi que d'une vidéo d'Obama himself -accompagnée d'une petite blague sur le «buffering» qui s'affiche lorsque les tuyaux du Net sont encombrés, et que la vidéo «rame»."
"Un « Internet libre et ouvert ». Voilà le vœu qu'a formulé Barack Obama, lundi 10 novembre, à la Federal Communications Commission (FCC), l'autorité du marché des télécommunications aux Etats-Unis. Dans un communiqué, le président américain a notamment demandé à l'institution d'appliquer les règles « les plus strictes possibles » afin de préserver la neutralité d'Internet, martelant sa ferme opposition à un Internet à deux vitesses."
"Lors d'une intervention devant des acteurs de la Silicon Valley, Barack Obama a rappelé son attachement à la neutralité du net, en demandant à nouveau que ne soit pas créé un "Internet à plusieurs vitesses"."
"La Maison Blanche ordonne aux agences fédérales le réexamen des effets que les pesticides peuvent avoir sur les abeilles et autres pollinisateurs."
"L’annonce en janvier d’une réforme de la NSA par Barack Obama avait laissé de l’espoir sur un possible resserrage de la politique de surveillance américaine. Mais le projet, adopté hier par la chambre des représentants, comporte des changements de dernière minute qui ont provoqué le retrait du support des grandes entreprises et des associations de défense des libertés civiles."
"L'administration Obama est « le plus grand ennemi de la liberté de la presse que l’Amérique ait connu depuis au moins une génération ». A l’occasion d’une conférence organisée à New York sur le thème de la protection des sources et de la sécurité nationale, le journaliste du New York Times James Risen, qui a couvert la Maison Blanche pendant le mandat du président démocrate, a fait le procès de ceux qui dirigent les Etats-Unis depuis 2008."
"Barack Obama est à Bruxelles, mercredi, pour un sommet USA-UE. Au menu : les négociations sur l'accord transatlantique, censé aboutir à la création de la plus grande zone de libre-échange du monde. Pour cet accord, l'administration Obama se heurte toutefois aux États-Unis à l’opposition de nombreux élus du Congrès et aux organisations d'une partie de la société civile."
"Le député européen Claude Moraes, rapporteur auprès de la commission du Parlement européen chargée d'enquêter sur les programmes de surveillance de la NSA en Europe, a regretté que le discours du président américain Barack Obama se soit focalisé uniquement sur la population américaine, alors qu'il s'agit d'un problème planétaire."
"Barack Obama a donc annoncé une réforme de la NSA et de certains aspects du programme de surveillance international mis en place par les États-Unis. Jugée insuffisante par de nombreux observateurs, la réforme du président américain a reçu une très mauvaise note de la part de l'EFF."
"Très attendu, le discours prononcé vendredi par Barack Obama offre aux citoyens américains quelques garanties supplémentaires (relatives) en matière de protection de la vie privée. Pour le reste du monde, ce n'est pas la même histoire."
"Suite aux annonces de Barack Obama sur la réforme de la NSA, dont la portée sera très limitée, le fondateur et leader de Wikileaks a réagi en dénonçant les "mensonges" du président américain. Il rappelle qu'aucun débat n'aurait eu lieu, aucune réforme n'aurait été engagée sans la crise de conscience d'Edward Snowden, qui est désormais poursuivi par les États-Unis."
"Pas de révolution, bien sûr. Pressé d'annoncer des réformes aux pratiques de surveillance massive, qui visent désormais l'ensemble des individus dans le monde, le président des Etats-Unis Barack Obama n'a fait quelques annonces sans bouleversement. "J'ai conscience que davantage de travail devra être fait à l'avenir", a-t-il concédé. Numerama détaille ses principales annonces."
"Barack Obama a fait vendredi son premier grand discours sur le scandale des révélations d’Edward Snowden sur la surveillance américaine du monde, promettant des réformes dont la portée semble toutefois extrêmement limitée.
Seules la chancelière allemande Angela Merkel et la présidente brésilienne Dilma Roussef peuvent s’estimer heureuses, puisque, sauf impérative nécessité, leurs téléphones ne seront plus écoutés par la NSA, l’agence de surveillance américaine."
"Regardez bien ce trio (Bernstein, Graham, Woodward). A eux trois, ils ont fait plonger le président Richard Nixon. Qu’avait-il fait ce président là ? Envahi des pays de manière préventive, tué des milliers de personnes avec des drones ? Kidnappé des gens partout dans le monde pour les livrer à des centres de torture ? Légalisé la torture ?
Non, « juste » mettre sur écoute ses opposants politiques.
Pourquoi vous parler de cela aujourd’hui ?
Parce que cela fait tout juste 40 ans que ce scandale a atteint son apogée avec la démission de Nixon."
"Le vaste plan révélé mardi 25 juin par le président américain, Barack Obama, pour combattre le changement climatique a été largement salué par les groupes de défense de l'environnement. Cependant, si son discours sur les marches de l'université de Georgetown, à Washington, marque une "étape importante", reste à voir "si Barack Obama remplira ses engagements", prévient Elliot Diringer, vice-président exécutif de l'ONG américaine Center for Climate and Energy Solutions."
"Oui, le même Obama qui aujourd'hui pourchasse Assange, Snowden et retient Manning, avait promis que "les lanceurs d'alertes devaient être mieux protégés par les lois fédérales", car "leur intégrité et leurs paroles sont des actes de courage et de patriotisme qui parfois peuvent sauver des vies"."
"Le vaste plan révélé mardi 25 juin par le président américain Barack Obama pour combattre le changement climatique a été largement salué par les groupes de défense de l'environnement qui le juge crédible tout en soulignant que la bataille est loin d'être gagnée. Pour Al Gore, il s'agit même "du meilleur discours sur le climat jamais prononcé par un président". Co-lauréat du prix Nobel de la Paix 2007 pour son engagement dans la lutte contre le réchauffement, grâce en particulier au film Une vérité qui dérange, l'ancien vice-président se félicite sur son blog de "la décision de limiter la pollution carbonique de toutes les centrales électriques"."