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"Les majors de la musique, représentées par la Société Civile des Producteurs de Phonogrammes, ont obtenu du tribunal de grande instance de Paris le blocage de The Pirate Bay et de ses miroirs. Une mesure qui devrait être ordonnée aux fournisseurs d’accès grâce à un des articles de la loi Hadopi, le 336-2 du Code de la propriété intellectuelle"
" Les logiciels de visionnage Popcorn Time mettent en avant des films et séries grand public très populaires à l'origine douteuse au regard de la loi."
"Numerama vient de faire péter le BREAKING NEWS et nous explique que le Tribunal de Grande Instance de Paris vient d'ordonner à nos chers fournisseurs d'accès Internet (enfin, toujours les mêmes 5 FAI) de bloquer The Pirate Bay.
Du coup, à partir de très bientôt incessamment sous peu, TPB ne sera plus accessible dans notre cher pays. Et ces comiques de la SCPP (Syndicat des Clowns Psychopathes Paranos) expliquent dans un communiqué que les sites miroirs seront aussi bloqués par les FAI."
"Le tribunal de grande instance de Paris a répondu favorablement à la demande d'un défenseur des ayants droit des producteurs français de musique."
"Le ministère de la Culture confirme sa volonté d’apporter un « soutien à la mutation numérique des industries culturelles ». Dans l’agenda des réformes exposé sur le site du gouvernement, la Rue de Valois esquisse les trois principales mesures dont le chantier devrait débuter au premier trimestre de l'année prochaine. Mais curieusement, le document prévoit une mise en œuvre début 2016."
"Vous n'êtes pas sans savoir que The Pirate Bay s'est fait buster par la police suédoise. Résultat, plus de site... Mais des tas de miroirs comme oldpiratebay.org mis en ligne par Isohunt.
Je n'en ai pas parlé, car il n'y avait pas grand-chose à dire de plus... The Pirate Bay est un monument historique du web et l'icône même du téléchargement illégal, mais c'est aussi un site ancien. Il existe tellement d'autres sites de torrents (parfois meilleurs), que TPB ou un autre, ça n'a pas bien d'importance."
"L'UFC-Que Choisir publie un rapport très sévère contre la rémunération de la copie privée en France, qui est en complet décalage avec le reste de l'Union européenne. Non seulement les montants récoltés ne cessent de progresser, mais les Français paient beaucoup plus que les autres Européens. L'association réclame en conséquence une réforme de fond du dispositif."
"Suite à la fermeture de MegaUpload, en janvier 2012, « la plupart » des internautes pouvant être considérés comme des « pirates » sont finalement retournés vers des sites illicites afin de télécharger de la musique, des films, etc. Voilà ce qui ressort d’une nouvelle étude commandée par la Hadopi, laquelle se base cependant sur de simples échanges entre une trentaine de personnes réparties en petits groupes."
"L'ADAMI, qui représente les artistes-interprètes en France, s'est offerte une pleine page de publicité dans Le Monde, pour dénoncer la part très faible reçue par les musiciens et chanteurs, lorsqu'un internaute s'abonne à une plateforme de streaming."
"L’année 2014 aura été marquée par un joli feu d’artifice entre les ayants droit et la Hadopi. Ceux-ci ont multiplié les marques de désapprobation, dénonçant l’efficacité relative de cette institution, née pourtant dans leur couveuse. Pourquoi cette défiance des parents envers leur enfant ? Voilà une piste d’explication."
"Depuis les rencontres cinématographiques de Dijon, lors d’un débat portant sur la régulation face à la dépréciation du cinéma et de la culture, Rodolphe Belmer, numéro un du groupe Canal+, a insisté pour que la répression contre le piratage soit accentuée. De son côté, Fleur Pellerin s’atèle à la mise en œuvre du rapport de Mireille Imbert-Quaretta contre la contrefaçon commerciale."
"La Haute Autorité a fourni de nouvelles données rendant compte de son activité au niveau de la riposte graduée. Au mois de septembre 2014, l'institution a établi un record du nombre des dossiers examinés avant leur éventuel envoi au tribunal. Elle a également indiqué le nombre de cas qui ont été effectivement transmis à la justice."
« [Le secrétaire général de la Hadopi] met en avant, à toute occasion, exclusivement les idées les plus contraires à la défense de la propriété littéraire et artistique, et ce, dans les seuls médias qui sont hostiles à celle-ci, en semblant donc choisir pour seuls interlocuteurs ses adversaries. [...] Nos protestations auprès de la Hadopi sont restées sans effet. Nous sommes sûrs que vous avez les moyens de la sensibiliser, mieux que nous n'avons pu le faire, sur la nécessité de mieux maîtriser sa communication. »
""La Hadopi agit à l’encontre de la mission pour laquelle elle a été créée." La charge contre la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) ne vient cette fois pas d'internautes mécontents ou d'acharnés du partage libre et gratuit... mais des ayants droit du cinéma. Ces derniers ont adressé une lettre à la ministre de la Culture Fleur Pellerin le 22 septembre, dans laquelle ils réclament l'organisation des mesures plus musclées contre le piratage, a révélé Next Inpact."
"Dans un courrier adressé à Fleur Pellerin le 22 septembre et dont nous avons pu prendre connaissance, les industriels du cinéma ont réclamé des mesures musclées à la ministre de la Culture contre la Hadopi en général, et Éric Walter en particulier."
"Un reportage de Libre Accès, réalisé par Jérémie Nestel et Joseph Paris
Licence Art-Libre"
"Avec un budget de 10,5 millions en 2012 et 8,5 millions en 2013, c'était la fête du slip chez nos amis de la Hadopi. De quoi se verser du champagne sur les tétons tout au long de l'année, tout en envoyant quelques emails aux pauvres gogols téléchargeurs et en nous faisant marrer avec tas de conneries toutes plus hallucinantes les unes que les autres. (Piratage de police, recommandation de sites pirates, lobotomisation de bons gars, rêve d'un mouchard universel, clips de merde, défaut de sécurisation...et j'en passe...)"
"Dans un avant-projet de loi actuellement en examen devant le Conseil d’État, la France va mettre à niveau sa législation sur la durée de protection. Elle fait gagner 20 années de plus aux artistes-interprètes et aux producteurs dont les droits seront donc protégés 70 ans."
"Dans "Main Basse sur la Culture" (éditions La Découverte), l'ancien patron de la FNAC raconte que c'est en faisant une blague à son fils qu'il a été convaincu de l'utilité de proposer l'instauration d'une riposte graduée en France.
[...]
Résultat : nous sommes sept ans plus tard et la blague familiale de la riposte graduée étendue à des millions de Français a tellement bien fonctionné qu'il faut désormais tenter de colmater les brèches bien plus graves que la loi Hadopi a contribué à creuser. Le piratage n'a pas tellement reculé (le P2P ayant baissé au profit du streaming et du DDL qui ont explosé), mais il est désormais fait avec un intérêt commercial décuplé. Il profite souvent à des acteurs installés à l'étranger. Alors que cela fait bien plus de sept ans que l'on répète à hue et à dia que la solution réside exclusivement dans une meilleure offre légale, ce que la sortie de Netflix en France n'a fait que mettre en évidence, sept ans plus tard.
Mais peut-être que si, au lieu d'envoyer une lettre menaçante à son fils qui n'était sans doute pas le porte-monnaie vide, Denis Olivennes lui avait demandé ce qu'il trouvait d'attractif dans les offres illégales, l'histoire aurait-elle pu s'écrire autrement. Mais elle aurait alors obligé la FNAC à penser sa propre offre légale plutôt que de compter sur le bâton des pouvoirs publics."
"Suite à l'entretien de Fleur Pellerin au Monde, La Quadrature du Net a réagi en rappelant que c'est la riposte graduée qui a poussé les internautes à se tourner vers les sites de streaming et de téléchargement direct et suggéré la légalisation du partage non-marchand face à la contrefaçon commerciale. Mais une telle légalisation aurait aussi d'autres bénéfices."