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Ces derniers jours a circulé un document de travail du gouvernement, présentant dans les grandes lignes un projet de réforme de la formation des enseignants, du primaire et secondaire. Ce qui nous en est parvenu apparait extrêmement problématique, sur le fond et sur la forme. Nous, enseignants et enseignants-chercheurs, ressentons aujourd’hui malaise et inquiétude.
Le débat sur les hausses d’impôts resurgit dans la majorité après le dérapage du déficit
Ministre des finances depuis sept ans, Bruno Le Maire ne peut plus se cacher derrière l’héritage. Il a un bilan et il est calamiteux. Mais plutôt que d’assumer cet échec, il préfère désigner un bouc émissaire : l’État social.
Le « choc de simplification » dans la politique de rénovation énergétique, pour lequel ont œuvré les acteurs du BTP, est en réalité un immense recul. Retour sur les derniers mois d’un lobbying qui a vidé de sa substance une réforme ambitieuse.
Ils sont la nouvelle coqueluche du président Emmanuel Macron, qui les présente comme « la » solution de la transition énergétique : les SMR, ces mini-réacteurs qui doivent nous permettre de tripler la production nucléaire d’ici à 2050. Mais des voix s’élèvent, de plus en plus nombreuses : les résultats seraient loin des espoirs suscités. Dans le monde, de nombreux projets sont d’ores et déjà abandonnés.
Selon le rapport d’un ingénieur, expert auprès du Giec, que s’est procuré «Libération», les SMR, ces petits réacteurs nucléaires modulaires présentés comme plein d’avenir par la filière et vantés par le chef de l’Etat, ne résisteraient pas à l’analyse en termes de coûts, de risques et de technologies.
Le nouveau ministre du logement, Guillaume Kasbarian, a été nommé ce jeudi 8 février. Alors que la crise du secteur fait rage, les annonces de Gabriel Attal sur le logement social inquiètent.
Alors que la loi oblige les communes à proposer 25 % de logements sociaux, le Premier ministre a annoncé qu’il intégrerait à ce taux une offre destinée aux classes moyennes. Soit autant de logements en moins pour les plus pauvres.
Dans une vidéo vue par l’AFP mercredi (13 mars), Emmanuel Macron affirme être favorable à l’inclusion de la notion de consentement dans la définition pénale du viol. Une volte-face lorsqu’on sait que la France s’y est opposée en février à Bruxelles.
Malgré l’opposition franche de la France, l’Union européenne adoptera d’ici quelques semaines une directive pensée pour mettre un coup d’arrêt à la précarité des travailleurs des plateformes numériques. Deux ans de bataille âpre et une défaite nette pour Emmanuel Macron.
Malgré l’opposition d’une bonne partie du monde du nucléaire et de ses défenseurs, l’Assemblée nationale a adopté mardi soir l’article de loi fusionnant les instances de sûreté. Le gouvernement s’est montré inflexible et n’a accepté aucun amendement à son projet.
La réforme 2019 du bac général a renvoyé les effectifs de bacheliers scientifiques à leur niveau de 1988. Pour les filles, la chute a été encore plus prononcée.
Brevet: Gabriel Attal annonce que le taux de réussite va baisser "de manière importante" cette année
Le Premier ministre, en déplacement en Eure-et-Loir, a "assumé" supprimer les correctifs académiques qui consistent à "gonfler artificiellement" les résultats du brevet des collèges.
Dans un communiqué publié mardi, le collectif Maths&Sciences s'inquiète d'une « diminution inédite » du nombre et de la part de filles suivant des parcours scientifiques au lycée. Une chute d'autant plus marquée pour les filières mathématiques.
Une note du collectif Maths&Sciences montre une diminution inédite de la part des filles dans tous les parcours scientifiques, en rupture avec les signes positifs des dernières décennies. En cause la réforme du baccalauréat général et technologique et du lycée, avec une baisse de 28% des effectifs féminins de terminale dans les sciences entre 2019 et 2021.
Dans une vidéo publiée sur le compte Instagram de Miss France, Gabriel Attal s’est engagé à accroitre «la part de filles qui font des maths». Depuis la réforme du bac de 2019, leur présence en filière scientifique a drastiquement diminué.
Laurence De Cock réagit à la publication du décret sur les groupes de niveau/besoin. Cette tribune, c’est le cri de colère, de désespoir de l’historienne qui s’est toujours battue pour la réussite de tous les élèves, pour une école qui les accueille et qui les accompagne tous. « L’école est à bout de souffle c’est vrai, mais que peuvent bien venir réparer des groupes de niveau ? » écrit-elle. « Ne nous trompons pas, ils sont une capitulation sur le principe de démocratisation scolaire. C’est-à-dire qu’ils prennent acte que, puisque l’école est à bout, elle ne peut pas donner la même chose à tous les enfants. Elle est donc obligée de choisir les chanceuses et chanceux ». « Je vous demande d’imaginer leurs visages, à tous ces enfants quand viendra l’annonce officielle du “groupe”, le couperet social. Le soulagement des uns, la colère et la souffrance des autres », ajoute-t-elle. Un appel poignant dans lequel se retrouveront les défenseur·es de la démocratisation scolaire.
Sans en porter le nom, les groupes de niveau mis en place ce dimanche par décret vont bien séparer les élèves de 6ᵉ et 5ᵉ en fonction de leur niveau en français et mathématiques. Le Snes-FSU dénonce un « tri social extrêmement stigmatisant ».
Plusieurs études récentes montrent que les jeunes et les précaires sont les plus touchés par les nouvelles règles de l’assurance chômage. Ce qui n’empêche pas le gouvernement de vouloir en restreindre encore l’accès.
L’annonce du Premier ministre d’intégrer les logements intermédiaires dans les 25 % obligatoires de logements sociaux vide de sa substance une législation vertueuse.