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Assurance-chômage : un premier bilan confirme les effets délétères de la réforme de 2019 | Mediapart
Alors que le premier ministre promet de nouvelles attaques contre les droits des chômeurs, une évaluation de la première réforme de l’assurance-chômage vient d’être publiée. Les jeunes et les plus précaires sont perdants, et le retour promis à « l’emploi durable » demeure discutable.
Des articles ont été supprimés, parfois sans que la ministre de la santé ne s’y oppose. Catherine Vautrin prend ainsi le contre-pied de ses prédécesseurs.
Des scientifiques soulignent, dans une tribune au « Monde », combien la mise en pause du plan Ecophyto, annoncée le 1ᵉʳ février par le premier ministre, Gabriel Attal, contredit l’objectif de réduction de l’usage des pesticides.
La suspension du plan Ecophyto, annoncée jeudi par le gouvernement, fait bondir les écologistes. Pour les Verts, c'est une preuve de plus de l'inaction climatique du chef de l'Etat.
Adopté en catimini cet été, le décret habitat rend accessibles à la location des surfaces considérées jusque-là comme impropres à l’habitation. Alors que l’État brille par son apathie face à la crise du logement, cette dérégulation apparaît comme la pire des réponses au problème.
Les remèdes du président de la République pour renforcer l’unité nationale sont surannés et sous-calibrés par rapport aux défis réels de notre société. L’intention est surtout contradictoire avec le reste de sa politique, qui favorise le séparatisme social.
Les chiffres présentés par la fondation montrent une nette aggravation de la crise du logement, à laquelle le gouvernement n’a répondu que par l’austérité et la chasse aux plus précaires.
En annonçant intégrer le logement intermédiaire aux quotas de la loi SRU, Gabriel Attal enterre une loi en faveur de la mixité sociale et urbaine, offrant une prime aux maires qui bafouent la loi depuis des années.
L’exécutif étudie des pistes de réduction des droits au chômage, parmi lesquelles une baisse supplémentaire de 20 % de la durée d’indemnisation et un durcissement des règles concernant les seniors. Mediapart a eu accès aux chiffrages établis par la Dares, l’institut statistique du ministère du travail.
La droite d’opposition et l’extrême droite, qui avaient permis l’adoption de la loi immigration, crient au « hold-up démocratique » après la large censure du Conseil constitutionnel. Grâce aux manœuvres d’Emmanuel Macron, elles peuvent désormais tranquillement pousser leurs curseurs idéologiques dans le débat public.
La ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les Femmes et les Hommes était l’invitée de France Inter, de franceinfo et du « Monde » ce dimanche.
La France refuse de voter pour une directive qui instaure une définition du viol fondée sur l’absence de consentement. L’eurodéputée suédoise Evin Incir, corapporteure du texte, appelle le président à ne plus bloquer « la loi la plus importante pour les femmes ».
Au moins 110 000 personnes, dont 30 000 enfants, seront privées de leurs droits sociaux à cause de la nouvelle loi Immigration. Tel est le calcul réalisé par le collectif Nos Services publics dans un rapport publié le 19 janvier.
Après l’adoption de la loi immigration, le président a renvoyé ses errements politiques à la décision du Conseil constitutionnel, assumant d’avoir fait voter un texte dont certaines dispositions sont contraires aux principes fondamentaux.
Alors que le monde fait face à des défis énormes, le président de la république convoque toute la presse pendant près de trois heures pour lui parler cours de théâtre, fertilité et uniforme. Les ministres s’embourbent dans leurs mensonges et leur incapacité à aligner deux phrases cohérentes. Ils nous font honte !
Historienne de l’éducation, enseignante en lycée et à l’université, Laurence de Cock s’alarme du démantèlement en règle que traverse l’école publique, chahutée par les ministres successifs, dont Gabriel Attal. Entretien.
Pour faire de bons Français, il faut de l’ordre, chanter « La Marseillaise » et un « grand plan contre l’infertilité ». Une conf de presse digne d’un plateau de CNews.
Les mots du président sur la natalité prononcés mardi soir semblent ceux du chef d’État hongrois. L’angoisse démographique est au cœur de la politique à Budapest, et les réformes, ces dernières années, ont enfermé les femmes dans un rôle de reproductrices.
Orbanisation. C’est le mot qui venait à l’esprit à l’écoute de la première partie de la conférence de presse, mardi soir, d’Emmanuel Macron. Son début de discours policier, paternaliste et guerrier nous rapprochait déjà dangereusement de Budapest quand tout à coup, « la relance de la natalité » et une vision traditionaliste du rôle des femmes sont venues compléter le tableau. On y est : le positionnement du président français est une copie conforme de la politique d’extrême droite menée par le premier ministre hongrois et celui qui s’opposait au camp « illibéral » il y a cinq ans reprend maintenant à son compte ces fondamentaux de la pensée conservatrice.
Uniforme à l’école, généralisation du SNU... Les annonces de Macron viennent confirmer la « vision » rétrograde laissée par Gabriel Attal au ministère de l’Éducation, et des projets de réforme qui renforcent une volonté de tri social.
Lors de sa conférence de presse, mardi, le président de la République a évoqué un nouveau "congé de naissance" et un "grand plan de lutte" contre l'infertilité. Des propositions qui ont fait beaucoup réagir la gauche.