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L'homme le plus riche du monde veut racheter Twitter pour, dit-il, sauver la liberté d'expression et défendre la vérité. Ironique, venant d'un libertarien opportuniste en constante réinvention de sa propre légende.
Alors que le 12 novembre, les militants écologistes, jugés pour s’être introduits sur le tarmac de Roissy-Charles-de-Gaulle, ont pu célébrer leur relaxe des principaux chefs d’accusation, la justice n’en finit plus de statuer sur le sort d’activistes engagés dans la lutte contre l’inaction climatique. Une tendance qui devrait se poursuivre, au vu de l'arsenal juridique élaboré par le gouvernement en tout juste cinq ans de mandat. Au risque de venir entraver la liberté de manifester et la liberté d’expression.
Si les médias publics tchèques et slovènes résistent encore aux pressions politiques, leur indépendance éditoriale et financière est fortement menacée. Reporters sans frontières (RSF) appelle les responsables politiques nationaux à la garantir en vertu des recommandations du Conseil de l’Europe.
Les députés et les sénateurs n’ont malheureusement pas saisi les occasions d’arrêter “une machine infernale lancée par la PPL sécurité globale”. RSF demande au premier ministre de tenir sa promesse et de saisir le Conseil constitutionnel.
Grâce à cette nouvelle loi, les policiers municipaux vont notamment avoir de nouveaux pouvoirs. Une phase de test va avoir lieu dans des villes volontaires.
"La loi est arrivée au bout de son processus parlementaire, mais ce n'est pas pour autant une défaite", estime le SNJ-CGT après l'adoption du texte sur la "sécurité globale", qui pénalise notamment la diffusion "malveillante" d'images des forces de l'ordre. Avec d'autres organisations, le syndicat de journalistes va saisir le Conseil constitutionnel.
La loi "Sécurité globale" a été définitivement adoptée jeudi par le Parlement, via un ultime vote des députés (75 voix pour et 33 contre).
Les députés socialistes n’ont visiblement pas apprécié la censure de la loi portée par la députée LREM Laetitia Avia. Le groupe propose d’instaurer une obligation de retrait en 24 heures des contenus haineux, mais cette fois à titre provisoire.
Même s'il s'agit d'une entreprise privée, Facebook ne peut pas se donner le pouvoir discrétionnaire de décider des contenus qui ont droit de vie ou de mort sur le réseau social. C'est ce que vient de lui rappeler la DGCCRF, au nom du droit des consommateurs.
Déterminé à lutter contre les dérives haineuses sur le Net, le gouvernement s'attaque à la loi de 1881. Et menace la liberté d'expression, que garantit ce pilier du droit français.
Etat d’urgence, loi sur la « sécurité globale »… L’avocat Patrice Spinosi, dans un entretien au « Monde », estime que l’inflation de législations sécuritaires pourrait permettre, à l’avenir, à un gouvernement populiste de surveiller la population et de contrôler ses opposants politiques.
La députée LREM défend auprès de L'Express la loi "sécurité globale" et pointe un risque de "dépréciation collective" du métier de journaliste.
Les représentants des personnels hospitaliers n'étaient pas les bienvenus vendredi matin pour la visite du Premier ministre au CHRU de Brest. Ils ont été soigneusement tenus à l'écart des officiels, confinés dans un local. Le syndicat SUD a déposé plainte pour entrave à la liberté de circulation.
Pour l’avocat, restreindre toujours plus nos libertés publiques revient à céder aux terroristes
Cécile Coudriou présidente d'Amnesty international France pour la remise d'un rapport sur la répression judiciaire des manifestants pacifiques en France
Être un militant implique de répéter souvent la même chose à des gens différents, c'est très normal et très compréhensible. Je risque donc de me répéter un peu, dans ce qui suit. Mais est-ce c'est trop demander qu'après 25 ans de débat public sur la « haine en ligne », on puisse trouver autre chose que la responsabilisation des intermédiaires pour limiter les dérives ?
Les obligations pesant sur les réseaux sociaux de retirer en vingt-quatre heures les contenus illégaux n’ont pas été jugées compatibles avec la liberté d’expression.
Un mois jour pour jour après avoir été saisi par plus de 60 sénateurs, le Conseil constitutionnel vient de rendre sa décision. C’est peu de le dire : la loi Avia contre la Haine en ligne subit un énorme revers. Explications.
En protégeant la parole incendiaire du président américain Donald Trump, le patron du réseau social Facebook, pourtant désavoué publiquement par certains de ses employés, a choisi son camp. Et ce n’est pas celui de la liberté d’expression.
Il a suffi de deux phrases, prononcées par Camélia Jordana lors de l’émission « On n’est pas couché », le soir du 23 mai sur France 2, pour mettre le feu aux poudres. Deux phrases où la chanteuse et actrice évoque, avec des mots forts, la défiance et la crainte que suscite la police. L’occasion de poser la question des violences policières ? Non pas. Plutôt de multiplier les invitations des syndicats policiers et de responsables politiques les plus droitiers… Et de substituer au débat une véritable opération de maintien de l’ordre symbolique.