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Aujourd’hui, quinze organisations de la société civile et paysannes ont remis une pétition regroupant plus de 110 000 signatures contre les nouveaux OGM au ministre Nicolas Hulot. Cette mobilisation a eu lieu en même temps qu’une conférence concernant les nouveaux OGM qui s’est tenue à la Commission européenne. Il s’agit là d’un moment décisif puisque l’avenir de ces nouvelles techniques de génie génétique y était discuté.
En raison de l’accord de libre-échange, ce poisson transgénique canadien peut atterrir dans les assiettes européennes.
"C’est un mariage redouté par les militants écologistes qui vient d’être officialisé. Le 14 septembre, le groupe chimique et pharmaceutique allemand Bayer a annoncé la signature d’un accord de fusion définitif avec la multinationale américaine Monsanto pour 66 milliards de dollars (59 milliards d’euros) [1]. Soit l’acquisition la plus chère jamais payée par un groupe allemand. La fusion de ces deux mastodontes – d’un côté Bayer, fabricant des très décriés néonicotinoïdes, de l’autre Monsanto, spécialiste des semences génétiquement modifiées et fabricant de l’herbicide RoundUp – consolide leur main mise sur l’agriculture. Cette opération fait de Bayer le numéro un mondial des semences et des pesticides, contrôlant respectivement 30 % et 24 % de chacun de ces secteurs [2]."
"Le chimiste allemand Bayer a annoncé ce mercredi son intention d’absorber le controversé champion américain des OGM, Monsanto. Un mariage qui, s’il était validé par les autorités de la concurrence, donnerait naissance à un mastodonte des produits agricoles, au risque d’écraser un peu plus les agriculteurs. Sans compter les risques sanitaires et environnementaux…"
"Le chimiste Bayer a annoncé, mercredi 14 septembre, acheter le fabricant controversé de pesticides et semences OGM Monsanto pour 66 milliards de dollars (59 milliards d’euros), dans ce qui constitue l’acquisition la plus chère jamais payée par un groupe allemand."
"Le chimiste Bayer a annoncé mercredi 14 septembre l’acquisition du fabricant controversé de pesticides et de semences OGM au prix de 66 milliards de dollars. Cette acquisition est la plus élevée parmi celles effectuées par les groupes allemands."
"Le 3 juillet 2016, Valdimir Poutine, président de la Russie, a signé une loi qui interdit la production commerciale de plantes et d’animaux génétiquement modifiés. Les expérimentations à but scientifique restent autorisées à condition qu’elles soient validées par les autorités. La loi prévoit des amendes comprises entre 138 et 7000 euros. Cela faisait plusieurs années que la Russie hésitait à interdire les plantes génétiquement modifiées (PGM). Contrairement à certaines rumeurs, la Russie n’a pas interdit l’importation d’OGM. Actuellement 23 PGM sont autorisées : betterave, maïs, pomme de terre, riz et soja."
"L’Institut national de recherche agronomique (Inra) met au point plusieurs variétés de vignes résistantes au mildiou et à l’oïdium. Objectif : diminuer, de façon durable, les traitements phytosanitaires... le tout, sans recours aux OGM (ni transgéniques, ni nouveaux). Seul « processus auxiliaire technologique » utilisé : la sélection assistée par marqueurs (SAM). Débutée dans les années 2000, cette recherche va conduire à l’inscription au catalogue, en 2017, de quatre variétés résistantes. Solution partielle en attendant une approche plus durable et intégrée ?"
"En Allemagne, le label « Ohne Gentechik », l’équivalent de la mention française « sans OGM » a le vent en poupe. Il est bien connu des consommateurs et de plus en plus d’entreprises du secteur agroalimentaire l’adoptent. Le contenu de ce label est une des raisons de son succès, ce qui met en lumière les raisons pour lesquelles l’étiquetage français équivalent peine à s’imposer."
"Dans un précédent article [1], Inf’OGM a abordé la question des mutations et épimutations générées à chacune des étapes préalables à quelque technique de modification génétique que ce soit. Nous allons ici aborder la question des effets non intentionnels ou limites générés par les étapes postérieures : sélection des cellules ayant été réellement modifiées, régénération d’une plante entière à partir de ces cellules modifiées et croisement de cette plante génétiquement modifiée avec une variété « élite » (étape couramment appelée « rétrocroisement »)."
"Actuellement, plusieurs nouvelles techniques de modification génétique font l’objet de discussion, pour déterminer si les produits qui en seront issus seront, ou non, réglementés comme les OGM transgéniques. Suite à une audition parlementaire [1] en avril 2016, nous allons essayer de comprendre certains des risques potentiels liés à la seule mise en œuvre d’une technique de modification génétique, qu’elle quelle soit, sur une culture de cellules végétales."
"Communiqué du Collectif "Semons la biodiversité" dont les Amis de la Terre sont membres. Circulation des semences paysannes et traditionnelles ; brevetage du vivant ; interdiction des pesticides néonicotinoïdes : les questions touchant à la biodiversité agricole ont été jusqu’en lecture définitive du projet de loi Biodiversité âprement débattues. Si des avancées ont été actées, plusieurs points primordiaux restent en suspens pour permettre pleinement à la France de s’inscrire dans un projet annoncé agroécologique …"
"Le 14 juin 2016, les États-Unis ont adopté une loi qui impose un étiquetage des OGM dans l’alimentation humaine. Une victoire pour la transparence ? On en est loin. Les industriels pourront se contenter de QR Code pour que les consommateurs obtiennent l’information recherchée, au grand dam de la société civile."
"Le 14 juin 2016, une nouvelle proposition de loi a été déposée au Parlement afin de rendre obligatoire un étiquetage des OGM et des produits en contenant [1]. Si cette proposition était adoptée, le Canada serait le premier pays d’Amérique du Nord à disposer d’un tel étiquetage. Mais pourrait-il voir le jour dans ce pays qui est le cinquième producteur de plantes génétiquement modifiées (PGM) au monde et également le premier à avoir autorisé la mise sur le marché d’un animal génétiquement modifié, le saumon d’AquAdvantage ?"
"Le ministère de l’Agriculture a reconnu, le 29 juillet 2016, que du blé génétiquement modifié avait été retrouvé récemment dans un champ de l’état de Washington. Aucun pays n’a pourtant autorisé ce blé GM à la culture. En 2013 et 2014, du blé GM avait déjà été retrouvé dans les états de l’Oregon et du Montana."
"Dans un communiqué du vendredi 22 juillet, Monsanto s’est réjoui d’avoir obtenu l’agrément européen pour la commercialisation de soja génétiquement modifié (OGM)."
"Le directoire de Syngenta a accepté l’offre de rachat faite par l’entreprise d’Etat chinoise ChemChina. Cette dernière a proposé 38 milliards d’euros (soit 480 FCH l’action) pour le rachat de l’entreprise helvétique Syngenta, soit 2,5 milliards d’euros de plus que ce que Monsanto avait proposé il y a moins d’un an (449 FCH l’action). ChemChina est le premier producteur de pesticides en Chine. Cette entreprise multicartes, née en 2004, a déjà racheté de nombreuses entreprises occidentales, comme le français Adisseo, leader mondial des additifs pour la nutrition animale, l’agrochimiste israélien Adama, l’italien Pirelli, etc."
"Le projet européen GRACE a rendu, en novembre 2015, ses conclusions quant à la pertinence réglementaire des analyses de toxicologie à court (90 jours) et long terme (un an) sur rats (1) dans le cadre de l’évaluation des plantes génétiquement modifiées (PGM). Trois ans après son lancement et en se basant sur une expérience avec un seul OGM, les scientifiques qui ont participé à ce projet concluent que, d’une manière générale, les analyses à long terme n’apportent aucune information scientifique supplémentaire aux analyses à 90 jours. Mais ils vont plus loin encore et concluent que les analyses de toxicologie à 90 jours, elles-mêmes, n’apportent pas plus d’informations scientifiques que les analyses de comparaison de composition. Une aubaine pour les entreprises qui n’ont pas tardé à réclamer à la Commission européenne le retrait de l’obligation légale de fournir de telles analyses de toxicologie dans les dossiers de demande d’autorisation."
"Aux États-Unis, le débat fait rage autour de l’étiquetage des OGM dans l’alimentation. Les entreprises, actrices incontournables dans ce débat, développent différentes stratégies pour échapper à l’étiquetage ou au contraire, se servir d’un nouvel argument de vente autour du « sans OGM »."
"Arcadia, une entreprise étasunienne, a développé un transgène qui permet, en théorie, aux plantes industrielles - soja, blé - de mieux valoriser l’azote des engrais de synthèse. Cette technologie a été homologuée en 2012 au titre de mécanisme de développement propre du Protocole de Kyoto. En 2015, la Food and Drug Administration (FDA) validait une première étape d’autorisation en confirmant que ces plantes ne présentaient "aucun risque pour la santé humaine et animale"."