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Sur le site du gouvernement, une plateforme recense désormais certains articles de journaux jugés «sûrs et vérifiés». Est-ce son rôle? Pour le professeur de communication Arnaud Benedetti, lorsque l’État entend démêler le vrai du faux parmi les contenus publiés par la presse, sa démarche est nécessairement suspecte.
L'initiative du gouvernement, recensant des sites de vérification d'information de plusieurs grands médias, provoque malaise et critiques, de la profession et des oppositions.
Après le coup d’éclat de Taha Bouhafs, “journaliste militant” accusé d’avoir signalé la présence d’Emmanuel Macron dans un théâtre, le journalisme non-militant a repris ses droits sur les chaînes info. Pour condamner les actions terroristes de syndicalistes radicalisés et vanter les réformes d’un gouvernement dépolitisé.
Relations de propriété entre les médias français et leurs principaux actionnaires
Le Syndicat national des journalistes rapporte qu’au moins vingt-cinq personnes ont été blessées lors de la manifestation du 5 décembre contre la réforme des retraites.
Accusé de propager la désinformation, Facebook a annoncé vendredi le lancement d'un fil d'actualités dédié au journalisme "de qualité", un projet limité aux Etats-Unis pour l'instant mais salué par plusieurs experts comme un pas important pour...
En dépit des protestations des journalistes de la chaîne, Éric Zemmour officiera, à partir de ce lundi 14 octobre, quatre heures par semaine sur CNews. Derrière son cas, Mediapart a cherché à comprendre pourquoi et comment les rédactions ont participé à l'institutionnalisation de la parole d'extrême droite.
Les éditeurs de presse qui comptaient sur Google et les droits voisins pour se renflouer ont essuyé mercredi un camouflet de la part du moteur de recherche. La directive européenne adoptée au printemps n’a rien résolu.
En finalisant son rachat de Mondadori France (Grazia, Closer, Science & Vie...), le groupe Reworld Media est devenu, le 31 juillet, le premier groupe de presse magazine français en nombre de journaux détenus. Mais alors que Reworld se présente souvent comme un modèle d'innovation, ses coulisses ressemblent surtout à un cauchemar où rédacteurs délocalisés, robots et "autoentrepreneurs" exploités produisent à la chaîne de la " junk news", emballée dans un sabir de start-up nation.
Un avant-projet de loi belge prévoit jusqu’à cinq ans de prison pour quiconque révèlerait des informations classifiées. Reporters sans frontières (RSF) demande aux autorités d’en exempter les journalistes et lanceurs d’alerte qui le feraient dans l’intérêt général du public. Jusqu’à cinq ans de prison : c’est ce que risquerait quiconque révèlerait des informations classifiées, aux termes d’un avant-projet de loi porté par le ministre belge de la Défense et des Affaires étrangères, Didier Reynders. Passé quasiment inaperçu lors de son approbation en conseil des ministres début mai, le texte ne prévoit aucune exception. Son article 22 instaure seulement une réponse graduée : ainsi les journalistes risqueraient-ils jusqu’à 5000 euros d’amende, tandis que les lanceurs d’alerte seraient menacés de cinq ans de prison. “En l’état, ce texte risque de criminaliser le journalisme d’investigation et de menacer le droit à l’information des citoyens belges, déclare Pauline Adès-Mével, responsable du bureau Union européenne et Balkans de RSF. Il est essentiel que le gouvernement rétablisse l’équilibre entre la protection des informations classifiées et la liberté de la presse, sans quoi la place de la Belgique au Classement mondial de RSF ne pourrait qu’être impactée.” Dans un avis rendu fin juin, le Conseil d’Etat a souligné qu’une formulation aussi large risquait de contrevenir à la jurisprudence de la Convention européenne des droits de l’homme en matière de droit à l’information. Une opinion partagée par l’Association générale des journalistes professionnels de Belgique (AGJPB-AVBB), qui s’est inquiétée de l’impact d’une telle mesure sur la liberté d’expression dans un courrier adressé le 14 août au ministre de la Défense et des Affaires étrangères. Le gouvernement a fait savoir que le texte serait retravaillé avant d’être présenté en seconde lecture au Conseil des ministres, puis au Parlement. La Belgique occupe la neuvième place sur 180 au Classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF en 2019.
Cette affiche prend le parti de la lisibilité plutôt que de l’exhaustivité. Y figurent des médias d’information qui « font l’opinion » et qui dépendent d’intérêts industriels ou financiers, de groupes de presse ou de l’État :
C’est la première invocation officielle du « secret des affaires », adopté cet été par la majorité parlementaire malgré les critiques de la société civile. Cette invocation n’émane pas directement d’une entreprise privée mais d’une agence publique : l’Agence du médicament refuse de rendre publique l’autorisation de mise sur le marché de la nouvelle formule du Levothyrox fabriqué par le laboratoire Merck.
The Australian reports that Facebook media relations chief Campbell Brown privately disclosed that Mark Zuckerberg is indifferent to publishers and offers the news media a simple choice: "Work with Facebook or die."
La réforme du droit d’auteur, proposée par Bruxelles, fait l'objet de discussions au Parlement européen. Deux dispositions en particulier sont très critiquées, parce qu'elles mettent en péril l'organisation du web.
L'annonce était attendue, elle est tombée hier : Google ouvre les vannes de son dispositif d'abonnement à la presse payante. L'offre s'accompagne de plusieurs services qui aideront les éditeurs (et leurs lecteurs) à rester au sein de l'écosystème maison. Le tout enrobé de lutte contre les fausses nouvelles.
Le bilan 2016 des aides publiques à la presse prolonge le scandale des années antérieures : les milliardaires les plus riches sont les plus subventionnés. Mais ce sont eux aussi qui se partagent une bonne part des aides privées apportées par Google, Facebook ou la fondation Gates.
Le tribunal de commerce de Paris a ordonné au magazine Challenges de retirer de son site internet un article sur les difficultés financières de Conforama, au nom du secret des affaires. Une censure scandaleuse: depuis deux mois, la maison mère de la chaîne de distribution, Steinhoff International, est empêtrée dans un scandale « à la Enron » chroniqué chaque semaine dans la presse. Le secret des affaires se révèle bien une arme pour faire taire la presse.
Une majorité commence à se dessiner au Conseil et au Parlement européen en faveur d'un droit voisin pour les éditeurs de presse. Ce dispositif doit permettre un meilleur partage des revenus générés par Google et autres de l'exploitation des articles produits.
L'Observatoire européen du journalisme détaille la dépendance grandissante de grands médias en ligne à Facebook, qui finance nombre de leurs projets « innovants ». Une relation à sens unique, où ces contenus alimentent une plateforme qui ne fournit que des gains à court terme, dans une course aux règles dictés par le géant américain.
L'Observatoire européen du journalisme détaille la dépendance grandissante de grands médias en ligne à Facebook, qui finance nombre de leurs projets « innovants ». Une relation à sens unique, où ces contenus alimentent une plateforme qui ne fournit que des gains à court terme, dans une course aux règles dictés par le géant américain.