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Violences, intimidations... Deux militants perchés dans les arbres de la zad contre l’A69 témoignent de l’isolement et de la difficulté de résister au harcèlement policier qu’ils subissent.
La mise à l’arrêt du plan Ecophyto, annoncée par Gabriel Attal, signe la mort des mesures destinées à réduire l’usage des pesticides en France, observe dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Les revues de dépenses lancées pour bâtir le budget 2025 s'intéressent, selon nos informations, aux dépenses en faveur de la jeunesse et aux affections de longue durée (ALD). Sur ce dernier chantier, potentiellement explosif, l'exécutif marche sur des oeufs.
Le renard est classé nuisible et peut donc être abattu sans autre forme de procès par les chasseurs. Pourtant, en régulant les populations de rongeurs, il économiserait 2.400 euros de dégâts par an aux agriculteurs, explique l’auteur de cette tribune.
Loi sur la fast-fashion : la société civile demande un malus pour les marques qui commercialisent plus de 5 000 nouveaux modèles de vêtements par an. Alors qu’une proposition de loi sur la fast-fashion s’apprête à être débattue à l’Assemblée nationale, la coalition Stop Fast-Fashion salue l’ouverture d’une réflexion sur les pratiques du secteur de la mode et appelle les parlementaires à adopter un texte ambitieux pour mettre fin à ce système de surproduction délétère.
Assurance chômage : les contrôles des bénéficiaires vont être multipliés par trois - La Voix du Nord
Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé vouloir renforcer les contrôles visant les bénéficiaires de l’assurance chômage, notamment dans les secteurs en tension.
Des articles ont été supprimés, parfois sans que la ministre de la santé ne s’y oppose. Catherine Vautrin prend ainsi le contre-pied de ses prédécesseurs.
Le ministère des Finances, désormais chargé de l'Énergie, avait confirmé mercredi le retrait de ce volet, suscitant l'incompréhension et la consternation des associations environnementales.
Le Premier Ministre a annoncé (entre autres choses), une suppression de l'ASS et un basculement au RSA pour les personnes au chômage en fin de droit.
Selon nos informations, des eurodéputés ont copié-collé des amendements rédigés par des secteurs de l’industrie de la péninsule. La présidente du Parlement européen Roberta Metsola a par ailleurs lancé une enquête interne sur l’intensité du lobbying sur ce règlement.
Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture souhaite modifier les règles de répartition des aides publiques aux syndicats agricoles, en vue du scrutin de 2025. Cette mesure aurait pour conséquence d’assécher les finances de la Confédération paysanne et de la Coordination rurale et d’avantager leur puissant concurrent, la FNSEA.
Dans les Alpes-Maritimes, pour nos élus, l’agriculture n’a pour seule fonction que de servir de carte postale pour le tourisme. Je suis devenu agriculteur à 25 ans. Et depuis, à part des bâtons dans les roues, je/nous n’avons jamais reçu aucune aide. Donc ce que je propose, c’est qu’on devienne tous intermittents du spectacle. Par Cédric Herrou.
Très attendu sur l’agriculture, Gabriel Attal n’a pas dévié, dans son discours de politique générale, de ce qu’il avait déjà annoncé vendredi. Et tout en promettant de « désmicardiser » la France, il a soigneusement évité de parler des revenus du secteur agricole.
« Déverrouiller », « désmicardiser », « débureaucratiser ». Devant l’Assemblée nationale, Gabriel Attal a multiplié les annonces mardi, esquissant notamment une réforme des bas salaires et « un choc de l’offre » sur le logement, impliquant une révision de la loi SRU.
« Ne pas avoir peur des mécontentements », avait préconisé Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse du 16 janvier. Pour son discours de politique générale, ce mardi 30 janvier, Gabriel Attal a répondu à la commande. Dix minutes pour ne rien dire, dix minutes d’autosatisfaction, puis une heure d’annonces plus ou moins précises et de nombreuses réformes saignantes à venir, prononcées avec des accents réactionnaires. Sur le travail, le chômage, la justice des mineurs, la fonction publique, l’école… Rapports de force vous liste les six thèmes sur lesquels il faudra se battre.
Lors de sa déclaration de politique générale, le premier ministre a exhibé sa jeunesse tout en annonçant une politique inspirée des années 1970 : libérale sur l’économie, conservatrice sur le reste. Un catalogue de mesures et de slogans, non sans une bonne dose de démagogie.
Au moins 110 000 personnes, dont 30 000 enfants, seront privées de leurs droits sociaux à cause de la nouvelle loi Immigration. Tel est le calcul réalisé par le collectif Nos Services publics dans un rapport publié le 19 janvier.
L’Établissement public de Notre-Dame, pressé par les délais imposés par le président de la République qui veut une réouverture du monument le 8 décembre 2024, a-t-il vandalisé de précieuses couches archéologiques au sud de la cathédrale ? C’est en tout cas ce que dénoncent les syndicats CGT et FSU de l’archéologie dans un communiqué diffusé il y a deux jours. Les explications alambiquées de l’établissement public ne sont pas vraiment convaincantes, si l’on en croit notre propre enquête auprès d’archéologues qui ont pu témoigner indirectement (nous n’avons pas interrogé ceux qui étaient en charge des fouilles tant la pression mise pour étouffer cette affaire est importante). Il semble donc bien que le « quoi qu’il en coûte » s’applique désormais aussi à la restauration de Notre-Dame, ce qui n’est pas vraiment étonnant : donner des délais difficilement atteignables devait forcément entrainer de telles dérives. Ce qui est d’autant plus absurde qu’en réalité rien ne justifie une telle précipitation, sinon des considérations politiques et d’ego du chef de l’État. Il a dit 2024, ce doit être 2024 ! Comme si la cathédrale ne valait pas mieux que ces petits calculs.
Historienne de l’éducation, enseignante en lycée et à l’université, Laurence de Cock s’alarme du démantèlement en règle que traverse l’école publique, chahutée par les ministres successifs, dont Gabriel Attal. Entretien.
L’affaire Oudéa-Castéra donne à voir un privé qui, perfusé d’argent public, pratique une ségrégation sociale systémique pour garantir l’entre-soi des élites. Jusqu’à affaiblir l’école républicaine.