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"Alors que la guerre des brevets semblait avoir baissé de rythme, elle est aujourd'hui relancée à un degré inédit avec la plainte déposée contre Google et sept fabricants de téléphones sous Android, dont Samsung, par un consortium formé par Microsoft, Apple, BlackBerry, Ericsson et Sony."
"Pour assurer la sécurité de vos données en fonction des lieux familiers ou inhabituels, Google a déposé un brevet qui permet d’alléger ou de renforcer les procédures de sécurité de vos appareils mobiles en fonction de votre géolocalisation."
"Décidément, il ne refroidit pas l'ami Snowden. Chaque semaine de nouvelles révélations tombent et cette dernière est encore plus hallucinante que tout ce qu'on a vu ces derniers mois. Un nouveau document top secret appartenant à la NSA vient d'être publié par le Washington Post.
Il montre que la NSA a mis sur écoute les connexions physiques (fibres optiques) que Google utilise pour relier ses propres datacenters. Cette opération fait partie du programme baptisé MUSCULAR et n'est ni plus ni moins qu'un espionnage en règle d'entreprises privées américaines par leur propre gouvernement. À noter que les Anglais collaborent sur le projet MUSCULAR avec les Américains.
Dans le slide révélé par le journal américain, on comprend que la NSA cible le réseau interne de Google qui n'est pas chiffré et que le point central où se joignent le "cloud Google" et "L'Internet public" avec un petit smiley qui dit "SSL ajouté et retiré ici" a été l'un de leurs points d'entrée. À noter que Yahoo est aussi concerné par cet espionnage."
"Je suis à la fois amusé et effrayé de lire que Numerama vient de se faire fermer son compte Google Adsense (ré-ouvert depuis), pour un article traitant lui même d’un cas de censure où le musée du Jeu de Paume préférait s’auto-censurer pour ne pas se faire fermer sa page Facebook."
"Malgré une confiance ébranlée par le scandale Prism et ses liens avec la NSA, Google continue de promouvoir un web non censuré avec uProxy, un outil qui permettra d'utiliser facilement la connexion d'un tiers d'un autre pays pour contourner les restrictions locales d'accès à internet."
"Mardi, nous rapportions que Google avait décidé de couper à Numerama l'accès à sa régie publicitaire Google AdSense, en nous intimant de censurer une photographie d'art d'une femme posant nue pour pouvoir retrouver l'accès aux ressources publicitaires dont nous dépendons pour partie. Ironie du sort, la photo était issue d'un article dans lequel nous critiquions la décision de Facebook de censurer la page du Musée du Jeu de Paume, dont cette photographie de Laure Albin Guillot était issue. Nous y dénoncions la volonté des géants du web américains d'imposer partout dans le monde la culture pudibonde américaine, qui tolère les pires violences mais pas l'image du corps humain dans son état le plus naturel."
"Le comble des combles. Parce que Numerama avait reproduit dans un article critique une photo du musée du Jeu de Paume injustement censurée par Facebook, Google a décidé à son tour de censurer Numerama, en coupant son compte Google Adsense qui permet aux annonceurs de diffuser des publicités. Il nous est demandé de supprimer cette photographie pour retrouver, peut-être, l'accès à notre compte."
"Un brevet de Google protège un nouveau mouvement des mains bien particulier. Il s’agit de reproduire un coeur avec ses paluches au-dessus d’un objet ou d’un lieu qu’on apprécie. Grâce à sa caméra intégrée, Google Glass va alors analyser l’endroit ou l’item, puis le « liker » comme on le ferait en cliquant sur le bouton +1 ou Like."
"Les nouvelles conditions générales d’utilisation de Google doivent entrer en vigueur le 11 novembre. Mais elles soulèvent de nombreuses interrogations.
Une évolution en particulier a attiré l’attention de ses clients : « Votre nom et votre photo de profil peuvent s’afficher dans les produits Google (y compris dans les avis, la publicité et d’autres contextes commerciaux). »
En clair : si vous avez un compte sur Google+ (ou sur un autre service de Google), votre nom et votre avatar pourront être utilisés pour des annonces publicitaires.
"Les nouvelles conditions d'utilisation de Google –mais si, ce texte que vous ne lisez jamais sur tous les réseaux sociaux auxquels vous vous inscrivez– donnent au géant du Web l'autorisation de se servir de votre nom et de votre photo de profil dans le cadre de publicités. "
"Google a modifié ses conditions d'utilisation, pour se donner désormais la possibilité d'exploiter commercialement tout avis publié par ses utilisateurs, en particulier au sein des publicités de ses annonceurs."
"Apple, Microsoft, Google, Yahoo, Intel, Samsung... 14 entreprises et deux organisations high-tech s’alarment de la possibilité que le futur brevet unitaire européen permette des procès abusifs bloquant la vente de produits."
"Du fait de son importance sur le web, Google concentre de nombreuses critiques sur pratiquement tous les sujets du numérique. Au détour d'un rapport britannique sur l'économie créative, un député a considéré que la firme de Mountain View est devenue "trop grosse, trop puissante et trop influente"."
"L'ultimatum de trois fixé par la CNIL dans sa dispute avec Google n'aura pas fait bouger les lignes. L'entreprise américaine refuse de modifier ses règles, estimant que l'analyse de l'autorité est fausse. L'organe de contrôle doit donc passer à la prochaine étape et annonce la nomination d'un rapporteur afin d'engager une procédure formelle de sanction."
"Quel est le comble d'une vidéo dénonçant les excès du droit d'auteur et le risque d'atteinte à la liberté d'expression, sinon d'être elle-même censurée pour violation de droits d'auteur ?"
"Malgré les mises en garde répétées des CNIL européennes, Google n'a pas fait évoluer la dernière version de ses nouvelles règles de confidentialité. La firme de Mountain View n'est en effet guère effrayée par les capacités de rétorsion des organismes de régulation. Cependant, les CNIL du Vieux Continent envisagent une autre stratégie qui pourrait coûter énormément d'argent à Google...et le contraindre à plus de coopération."
"Omniprésents, les mots de passe pourraient disparaître. C'est en tout cas ce que pense Google, qui considère qu'ils ne fournissent plus une protection suffisante. Mais à défaut de de savoir par quoi les remplacer, ces derniers garderont leur intérêt s'ils sont combinés avec d'autres mécanismes comme l'authentification forte."
"Max Mosley, ancien patron de la Fédération internationale de l’automobile, a déposé en fin de semaine dernière une assignation contre le moteur de recherche Google France devant le tribunal de grande instance de Paris.
En cause : une vidéo (et les images qui en sont extraites) relative à ses ébats sadomasochistes à connotations nationales-socialistes (diffusée en 2008). Rappelons que cette vidéo avait fait l’objet, à l’époque, d’une décision du tribunal correctionnel de Paris en interdisant la diffusion.
[...]
« Code is law », le célèbre article de Lawrence Lessig paru en 2000, semble plus vrai que jamais. Il y était ainsi rappelé que, dans le cyberespace, le régulateur est « le code [informatique, ndlr] : le logiciel et le matériel qui font du cyberespace ce qu’il est [...], cette architecture [qui] définit la manière dont nous vivons le cyberespace »."
"Dans un brevet tout juste publié, Google décrit précisément un programme qui devrait être bientôt déployé dans Google+, qui permettra aux annonceurs de rémunérer les internautes qui partagent des photos de leurs produits."
"Dans les années 1980, Jacques Delors insistait souvent sur ce qu'il appelait " le coût de la non-Europe ", si bien qu'en 1986, la Commission confia à l'économiste italien Paolo Cecchini le soin de rédiger un rapport.
À l'époque, les experts ne s'entendent pas sur l'ampleur des bénéfices résultant de l'intégration européenne, mais tous reconnaissent l'existence de ces avantages. Le rapport Cecchini a joué un rôle décisif dans la mise en place de l'Union économique et monétaire.
Comme il fut difficile, hier, de chiffrer le coût de la non-Europe, il est aujourd'hui difficile de chiffrer celui de la non-transition énergétique. L'exercice est d'autant plus délicat que les enjeux ne sont pas seulement économiques, mais également environnementaux et sociaux."