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"Du blé génétiquement modifié (GM) MON71800 de Monsanto, illégal, a été retrouvé dans l’Oregon aux États-Unis. Il pourrait maintenant se retrouver dans les bateaux vers l’Europe ou l’Asie. La Commission européenne a donc demandé au laboratoire commun de l’Union européenne (EURL) une méthode de détection de ce blé GM. Publiée le 12 juin 2013, cette méthode est obligatoire pour détecter, tracer et retirer du marché ce blé non autorisé dans l’Union européenne [1]. Mais, contrairement à ce que requiert la législation européenne, elle n’est pas spécifique de l’événement transgénique MON71800..."
"Après de nombreux scandales et polémiques qui ont secoué la sphère alimentaire, une tendance à se diriger vers les produits naturels s’observe chez les Français. En tout cas, c’est ce que vient de constater une étude menée par 60 millions de consommateurs et Médiaprism.
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Les Français semblent méfiants vis à vis des organismes génétiquement modifiés. 2 Français sur 3 tentent de n’acheter que des produits sans OGM.
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Les Français interrogés ne semblent pas faire confiance aux industries agro-alimentaires puisque 79% des enquêtés les accusent d’être à l’origine de la malbouffe. Cependant les consommateurs sont sévères avec eux-mêmes puisque 71% condamnent ceux qui « demandent des produits tout faits, pas chers « ."
"Spécialisée dans la question des pesticides, l'association Générations futures a révélé, mardi 9 juillet, les résultats d'une enquête montrant que les fraises d'origine espagnole ou française vendues en France comprennent dans plus de deux tiers des cas (71,42 %) des résidus de produits phytosanitaires ayant une activité de perturbateur endocrinien (PE)."
"Des résidus de pesticides interdits ont été retrouvés dans des fraises cultivées en France et en Espagne, selon une étude de l'ONG française Générations futures sur les pesticides perturbateurs endocriniens. Sur 49 échantillons de fraises venues de France et d'Espagne et vendues dans des magasins de Picardie et de Haute-Normandie, 4 contenaient des pesticides interdits en Europe depuis plusieurs années et 5 autres des pesticides interdits sur les fraises."
"L'Assemblée nationale a renoncé à imposer l'étiquetage de l'origine nationale des viandes, acceptant, après un long débat dans la nuit de mercredi à jeudi 27 juin, d'attendre de voir si la Commission européenne allait rapidement formuler des propositions sur ce sujet."
"On n’en finit plus de parler du maïs transgénique MON810, célèbre pour les différentes polémiques enclenchées dans le territoire français. Après plusieurs allées et venues de la semence OGM, l’arrêté du 16 mars 2012 stipulant son interdiction pourrait être contesté. Alors que les français pensaient avoir clos le chapitre de la culture du maïs transgénique, le produit de Monsanto risque de revenir sur les champs. Cela suscite une vive inquiétude chez les apiculteurs."
"En Chine, les chiffres ont tendance au gigantisme. La pollution aussi. Les auteurs d’une étude publiée par les PNAS américaines ont trouvé un moyen spectaculaire pour souligner l’impact de la pollution de l’air sur les habitants du nord de la Chine. En multipliant la réduction de la durée de vie enregistrée par la population concernée, ils obtiennent une perte de 2,5 milliards d’années de vie. Un mode de calcul original qui montre le désastre sanitaire d’une décision de politique locale."
"Le colza Ms8*Rf3 a été autorisé commercialement pour l’alimentation humaine le 25 juin 2013 par décision de la Commission européenne [1]. Cette autorisation vient s’ajouter à celle donnée le 26 mars 2007, qui concernait l’alimentation animale. Modifié pour tolérer les herbicides à base de glufosinate d’ammonium, ce colza a été mis au point par Bayer CropScience.
La Commission européenne a délivré l’autorisation en s’appuyant sur l’avis des experts européens qui, en septembre 2012, avaient considéré que ce colza ne présentait pas plus de risque qu’un colza non transgénique.
De leur côté, les États membres n’avaient pas atteint de majorité qualifiée par deux fois, en avril puis en mai 2013, pour ou contre cette autorisation. La Commission européenne a donc hérité de la responsabilité de la décision finale. Il faut noter que les règles de comitologie actuelles n’imposent plus à la Commission d’autoriser une PGM du seul fait qu’elle avait soumis aux États membres une proposition d’autorisation. Mais cette absence d’obligation n’a finalement pas modifié la tendance des décisions de la Commission européenne puisqu’elle continue d’autoriser les PGM lorsque la décision lui revient."
"Les Etats-Unis n’ont pas la meilleure image au niveau de l’alimentation. Pays instigateur du fast-food et célèbre pour son taux d’obésité, c’est également l’endroit où sont autorisées des choses qu’outre-atlantique nous ne tolérons pas forcément. Alors quels sont ces produits et additifs alimentaires qui ont fini par être interdits hors des frontières étatsuniennes ?"
"L'exposition chronique d'un organisme à des doses infimes de certains polluants, peut-elle avoir des effets importants ? Posée depuis près de deux décennies aux toxicologues et aux évaluateurs du risque, cette question n'en finit plus de recevoir des réponses – positives – de la recherche académique. Les travaux menés des chercheurs du Laboratoire en cardiovasculaire, métabolisme, diabétologie et nutrition et publiés dans la dernière édition de FASEB Journal en sont une nouvelle illustration. Ces derniers montrent qu'un mélange de contaminants courants, à des doses fréquemment rencontrées dans l'alimentation humaine, aggrave significativement les troubles métaboliques induits par une alimentation trop riche."
"L’obligation d’indiquer le pays d’origine de la viande, fraîche ou transformée, était une belle idée, mais les députés viennent de l’enterrer.
Hanté par les mauvais souvenirs des lasagnes surgelées fourrées au cheval roumain, mon estomac ne peut qu’être noué devant les plats au bœuf du supermarché. Sauf exceptions, je vais devoir me contenter encore un moment de la mention « viande bovine » tout court sur le hachis parmentier du rayon surgelé."
"Montreuil/Bruxelles le 13 juin, 2013 – Les Amis de la Terre France ont fait faire des analyses qui ont décelé un herbicide, le glyphosate, dans le corps des personnes testées. Les analyses ont révélé que, sur les 10 Français qui avaient accepté de faire analyser leurs urines, 3 étaient contaminés et présentaient des traces de glyphosate dans leurs urines."
Vous êtes ce que vous vous mangez...
"Ici, pas d'images de rats déformés par d'énormes tumeurs : à la différence des recherches controversées qui ont récemment défrayé la chronique, les photos des rongeurs enrôlés dans l'expérience ne sont guère spectaculaires. Les travaux menés par Katia Jédéon, du Centre de recherche des Cordeliers (Inserm, universités Paris-V, Paris-VI et Paris-VII), n'en sont pas moins inquiétants. Présentés en décembre 2012 au colloque du Programme national de recherche sur les perturbateurs endocriniens, ils ont suscité chez les scientifiques présents un intérêt et une surprise considérables."
"Générations Futures démontre que certains aliments contiennent des résidus de néonicotinoides, famille d’insecticides mise en cause dans le dépérissement de colonies d’abeilles, et exhorte le Gouvernement Français et l’UE à prendre des mesures d’interdiction plus fermes que les récentes décisions européennes."
"La Commission européenne a confirmé, vendredi 24 mai, sa décision de restreindre pendant deux ans à compter du 1er décembre l'utilisation de trois pesticides mortels pour les abeilles commercialisés par Bayer et Syngenta."
"Mis en cause mercredi par un documentaire de la SVT, la télévision publique suédoise, un importateur français, Pêcheries nordiques, a confirmé avoir fait entrer en France du saumon suédois pêché en mer Baltique, interdit à cause de niveaux de dioxines supérieurs aux limites autorisées"
"Le milieu médical a renoncé peu à peu au papier ces dernières décennies. Les dossiers des patients sont quasiment tous informatisés aujourd'hui, mais au passage, le secret médical semble en avoir pris un coup. Les cas se sont semble-t-il multipliés ces derniers mois ; des internautes découvrent en tapant leur nom et prénom sur un moteur de recherche, que leur dossier médical s'y trouve en consultation libre."
"Le BPA est encore autorisé dans les conditionnements de certains produits alimentaires jusqu'au 1er janvier 2015. Les tickets de caisse et de DAB sont des vecteurs privilégiés de ce produit potentiellement cancérigène. "
"Rarement – jamais peut-être – une agence de sécurité sanitaire aura rendu des conclusions aussi alarmantes sur un polluant à ce point omniprésent dans notre environnement quotidien. Au terme d'un travail de longue haleine ayant rassemblé les contributions d'une centaine de scientifiques, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a rendu public, mardi 9 avril, un avis sur le bisphénol A (BPA) singulièrement inquiétant pour les générations à venir."
"L'Institut national de l'environnement industriel et des risques (INERIS) et l'université de Picardie Jules Verne (UPJV) ont publié une étude menée sur treize rats afin de constater les effets des ondes électromagnétiques sur l'équilibre énergétique. Ils ont constaté des modifications, mais sans parvenir à dire si celles-ci étaient néfastes pour la santé."