426 liens privés
"On le sait : la sécheresse est la responsable numéro un des incendies monstres qui ravagent la Californie, à l’ouest des Etats-Unis. Quatre ans d’une sécheresse sans précédent qui, combinée à l’élévation de la température (août 2015 a été le mois le plus chaud de l’histoire de cet Etat de la Côte ouest), ont transformé les forêts en combustible. D’autant que les arbres, attaqués par des insectes qui prolifèrent grâce à la chaleur, ne demandent qu’à tomber."
"La Commission européenne monte à son tour au créneau. A maintenant 100 jours du début de la COP 21, la cruciale 21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, qui se tiendra à Paris entre le 30 novembre et le 11 décembre prochain, Bruxelles estime que les négociations patinent."
"« Qu’est-ce que les générations futures diront de nous, qui leur laissons en héritage une planète dégradée ? » Après le Pape, c’est au monde musulman de s’emparer officiellement du réchauffement climatique. Pendant l’été, les 17 et 18 août derniers, des universitaires, des experts, des dirigeants d’ONG et des responsables musulmans venus de 20 pays, se sont rassemblés à Istanbul. A l’issue de ce symposium, ils ont adopté la première Déclaration musulmane sur le changement climatique. Leurs objectifs sont de susciter l’engagement des 1,6 milliards de musulmans sur cette question et d’exiger des gouvernements qu’ils prennent des décisions fortes sur le climat, notamment en vue de la Conférence sur le climat de Paris (Cop21)."
"Le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, a annoncé, jeudi 3 septembre, un nouveau report de la mise en service de l’EPR de Flamanville (Manche) et une réévalution de son coût final. Le premier réacteur nucléaire français de troisième génération, d’une puissance de 1 650 mégawatts (MW), devrait finalement coûter 10,5 milliards d’euros, très loin des 3 milliards d’euros du devis initial. Le chargement du combustible et le démarrage du réacteur ne devraient donc pas intervenir avant fin 2018, soit avec près de sept ans de retard sur le calendrier prévu. Dès l’ouverture de la Bourse, les investisseurs ont sanctionné cette annonce : le titre EDF perdait 4,12 % (à 17,94 euros) alors que l’indice CAC 40 gagnait 1,18 %."
"Les deux réacteurs de Fessenheim (Haut-Rhin), doyenne des centrales nucléaires françaises, ne fermeront pas avant la fin de 2018, au moment où EDF mettra en service son réacteur de troisième génération de Flamanville (Manche). Promise dans un premier temps par François Hollande pour la fin de 2016, puis « à l’horizon de la fin du quinquennat » (soit au printemps 2017), cette fermeture sera retardée d’au moins un an et demi, a confirmé, mardi 8 septembre, Ségolène Royal, la ministre de l’écologie et de l’énergie."
" « On peut dire merci à nos amis russes », expliquait la semaine dernière le lobbyiste d'un groupe industriel américain à Bruxelles au sujet du TTIP. "
"Pour la première fois, la France va se doter d’une définition légale de l’obsolescence programmée. Les industriels pris la main dans le sac pourront écoper de peines de prison et d'amendes allant jusqu'à 5 % de leur chiffre d’affaires annuel moyen. Salué par beaucoup d’associations de protection de l’environnement, ce nouveau délit risque toutefois d’être bien délicat à mettre en œuvre... Explications."
"Aéroport de Notre-Dame-des-Landes, Center Parcs, autoroutes, zones d’activités commerciales : au nom du développement de l’activité économique, l’État mène une politique de destruction du territoire aux conséquences irréversibles. L’effet sur le climat est catastrophique : selon un calcul inédit de Mediapart, 100 millions de tonnes de CO2 sont émises chaque année, soit près de 20 % de toutes les émissions nationales, par ce bétonnage endémique. "
"Mercredi 8 juillet 2015, le Parlement européen a voté un rapport en faveur d'une version (légèrement modifiée) de l'ISDS (investor-state dispute settlement/mécanisme de règlement des différends) dans le traité TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership), en cours de négociation. L'April, qui a appelé à refuser l'ISDS, regrette que le Parlement européen ait de nouveau succombé aux promesses de la Commission européenne et n'ait pas demandé la suppression définitive de l'antidémocratique ISDS au sein de cet accord commercial."
"Reporté il y a un mois, le vote au Parlement européen sur le traité transatlantique (aussi connu sous les acronymes Tafta et TTIP) – cet accord de libre-échange entre l’Union européenne et les Etats-Unis négocié en toute confidentialité depuis deux ans – a finalement pu avoir lieu, mercredi 8 juillet. Une majorité de députés européens ont accordé leur soutien au texte, sur lequel ils auront un pouvoir d’approbation – ou de veto – une fois sa rédaction achevée."
"Responsable d'environ 20 % des émissions mondiales des gaz à effet de serre, le transport est devenu une cible évidente pour les régulateurs dans leur lutte contre le réchauffement climatique. Les normes de consommation de carburant se mettent en place à travers le monde pour imposer aux constructeurs un plafond sur les émissions moyennes de CO2 des voitures vendues dans l’année. En Chine, au sein de l'Union européenne, en Inde, au Japon et aux États-Unis, les régulateurs auront tous fixé des objectifs contraignants d'ici 2020. La norme européenne impose des émissions moyennes de CO2 inférieures à 120 g/km dès cette année. Parallèlement à la norme européenne, le gouvernement français encourage les ventes de véhicules économes en carburant avec son système de bonus/malus."
"Après cinq mois de débats agités, les eurodéputés ont donné leur feu vert, mercredi, à la poursuite des négociations commerciales avec Washington. Le compromis trouvé sur le principe très contesté de l'arbitrage entre État et multinationales est ambigu."
"À six mois de la conférence COP 21 qui doit se tenir à Paris, aucun texte d’accord valable n’a encore été posé sur la table mondiale des négociations. Les deux semaines de discussions qui viennent de se dérouler à Bonn, en Allemagne, n’ont rien changé. Va t-on rejouer le même scénario dramatique qu’en 2009 à Copenhague, avec les multinationales en coulisses ? Dans ce texte qui décortique les acteurs en place, l’économiste Maxime Combes, et contributeur de Basta !, interroge la manière dont les rapports de force pourraient être inversés. Afin de faire de la COP 21 un moment déterminant pour sortir de l’âge des fossiles."
"Au cours de l’année écoulée, le nombre de pays qui se sont prononcés en faveur d’une vision à long terme sur le changement climatique a augmenté de façon spectaculaire."
"C’est une innovation prometteuse : équiper les fenêtres des bâtiments d’un filtre photovoltaïque aux allures de vitres fumées, qui permet de produire de l’électricité. De quoi rendre les bâtiments plus autonomes et favoriser l’essor des énergies renouvelables. Problème : EDF a décidé de cesser l’activité de sa filiale, Nexcis, qui a mis au point le procédé. Abasourdis par la décision, les salariés, menacés par un plan social, proposent de reprendre l’entreprise, avec le soutien de syndicats. Mais dans l’indifférence, pour l’instant, du gouvernement."
"L’interdiction des néonicotinoïdes – ces pesticides qui contribuent notamment à décimer les abeilles – devient un sujet récurrent à l’Assemblée nationale. Mercredi 24 juin, Delphine Batho, Gérard Bapt et Jean-Paul Chanteguet, trois députés socialistes à la pointe de ce combat, ont poussé un nouveau cri d’alerte à l’occasion d’un forum citoyen réuni à leur initiative."
"Le miracle ne s’est pas produit : après deux semaines de négociations à Bonn et à six mois de la conférence COP 21 qui se tiendra à Paris, il n’y a toujours pas de texte d’accord valable sur la table mondiale des négociations. Les discussions se poursuivent mais vont changer de cadre politique."
"A l'occasion de la Journée mondiale de la Terre, le mercredi 22 avril, le président américain Barack Obama s'est rendu dans le parc national des Everglades, vaste réserve naturelle à l'équilibre fragile située à la pointe sud de la Floride. Il a appelé à l'action pour lutter contre le réchauffement climatique."
"C'est un véritable brûlot que vient, à son corps défendant, d'allumer l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), établissement public placé sous la tutelle des ministères de l'écologie et de la recherche. Une étude, qu'elle a commandée et pilotée, conclut qu'à l'horizon 2050, la France pourrait tirer la totalité de son électricité de ressources renouvelables, sans nucléaire. Et cela, à un coût comparable à celui de l'atome."
" Bernard Chabot, analyste expert du secteur l'énergie, publie une étude sur la production électrique nucléaire dans le monde et en compare ses perspectives d'évolutions face aux renouvelables. Comparé au boom du marché des renouvelables, le nucléaire est bien peu attractif. "