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"Une proposition de loi écologiste sur la responsabilité sociale des multinationales a été retoquée ce jeudi 29 janvier. Malgré les déclarations d'intention du PS et de Manuel Valls, ce texte qui rendrait les multinationales responsables des pratiques de leurs sous-traitants n'est pas dans la ligne très pro-business du gouvernement."
"Les grandes entreprises françaises ne seront pas soumises à un « devoir de vigilance » vis-à-vis de leurs sous-traitants. Cette proposition de loi issue d’une poignée de députés socialistes et écologistes sera, au mieux, vidée de son contenu, au pire jetée à la poubelle. Le projet de loi Macron obligeait de son côté les entreprises à être gérées « dans le respect de l’intérêt général économique, social et environnemental ». Cette définition a disparu de la loi pendant que journalistes et lanceurs d’alertes sont criminalisés au nom du « secret des affaires ». Pourtant, l’opinion publique est largement favorable à une meilleure régulation des multinationales."
"La 1ère forme d’agriculture dans le monde avec près de 500 millions d’exploitations est l’agriculture familiale. En effet, cette dernière produit plus de 80% de l’alimentation mondiale. Alors, ce que l’on nomme « la petite agriculture » est-elle pionnière de notre sécurité alimentaire ? Enquête."
"Selon un sondage CSA commandé par le Forum Citoyen pour la RSE (1), les Français interrogés estiment dans leur grande majorité que les multinationales doivent être plus vigilantes et tenues responsables juridiquement des catastrophes humaines et environnementales provoquées par leurs filiales et sous-traitants. A quelques jours de l’examen de la proposition de loi sur le devoir de vigilance des multinationales à l’Assemblée nationale - jeudi 29 janvier, ce résultat montre les exigences des Français vis-à-vis des représentants politiques."
"A plusieurs reprises, certains médias ont indiqué que le chauffage au bois sera interdit à Paris intramuros mais également sur l'ensemble du territoire de la région Ile-de-France, à partir du 1er janvier 2015. En fait, les restrictions prévues étaient variables en fonction des communes et des foyers utilisés. Cependant, la Ministre de l'écologie a annulé cet arrêté."
"Du 30 novembre au 11 décembre 2015 se tiendra, à Paris, la conférence de l’ONU sur les changements climatiques. 195 pays vont négocier pour tenter de trouver un accord mondial."
"La France comme l’Europe se sont engagées dans une politique de transition devant amener nos sociétés vers une ère « post-carbone ». Dans ce contexte, les villes devront notamment réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 75% d’ici 2050 (comparé aux niveaux de 1990), être autonomes par rapport aux énergies fossiles et avoir une capacité à s’adapter aux effets du changement climatiques."
"L’arrêté préfectoral interdisant les foyers ouverts en région parisienne a été abrogé ce 30 décembre juste avant sa date d’application au 1er janvier. Cette décision se fait au détriment de la qualité de l’air et de la santé des franciliens."
"Les ONG françaises de protection de l’environnement travaillant sur la qualité de l’air et l’économie circulaire se joignent aux ONG membres du Green 10 pour condamner dans les termes les plus forts qui soient le retrait par la Commission européenne de propositions de textes clés sur la qualité de l’air et l’économie circulaire."
"Les ONG de protection de l’environnement françaises travaillant sur la qualité de l’air et l’économie circulaire tiennent à faire connaître leur soutien à la lettre envoyée par les 10 plus importantes ONG européennes [1] au Vice-Président de la Commission européenne Timmermans pour protester contre le retrait possible des Paquets « Qualité de l’air » et « Economie circulaire ». Selon les récentes informations relayées par la presse européenne, la Commission européenne a l’intention de retirer les deux séries de propositions et d’en faire l’annonce lors de la présentation de son programme de travail 2015 la semaine prochaine."
"Les ONG françaises de protection de l'environnement travaillant sur la qualité de l'air et l'économie circulaire se joignent aux ONG membres du Green 10[1] pour condamner dans les termes les plus forts qui soient le retrait par la Commission européenne de propositions de textes clés sur la qualité de l'air et l'économie circulaire."
"Il s'en est fallu de peu – quelques dizaines de voix – pour que le Parlement européen fasse barrage aux sables bitumineux canadiens. Mercredi 17 décembre, en séance plénière, une majorité d'eurodéputés (337 voix pour, 325 contre, 48 abstentions) se sont opposés à une directive de la Commission de Bruxelles sur la qualité des carburants, dans laquelle les dommages environnementaux causés par ces hydrocarbures non conventionnels ne sont pas pris en compte. Mais la majorité qualifiée (376 voix) n'ayant pas été atteinte, la directive a été finalement adoptée. Ouvrant grand les vannes aux importations de bitumineux."
"Une fois de plus, le projet de taxation sur les transactions financières a échoué lors de la réunion des ministres des finances le 7 novembre. Le gouvernement français en porte la responsabilité. Contre l’avis de nombre de pays européens, Paris fait tout pour préserver les intérêts des banques, en réduisant cette taxe à une mesure symbolique."
"Deux ministres du gouvernement, Laurent Fabius et Ségolène Royal, viennent d’appeler à « une mobilisation universelle et immédiate » sur le changement climatique, qu’ils considèrent comme « une menace grave pour la biodiversité, la sécurité alimentaire et la santé ». Il était temps alors que les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ont atteint les niveaux les plus élevées depuis 800 000 ans, selon le dernier rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). Mais ce serait encore mieux si cette « mobilisation universelle » s’appliquait aux entreprises dont l’État est propriétaire, en particulier EDF."
"« Testet, 1 000 vaches, NDDL : argent public, intérêts privés » : posée sur un tracteur garé en face des grilles du palais de justice, la pancarte résume bien la diversité du rassemblement qui s'est tenu à Amiens, tout au long de la journée du 28 octobre. Derrière les grilles, dans l'enceinte du tribunal, neuf militants de la Confédération paysanne comparaissaient pour une action de « déboulonnage » menée le 28 mai contre la ferme dite des « mille vaches ». Ils ont finalement été condamnés à des peines allant d'une simple amende à cinq mois de prison avec sursis. La peine la plus forte a été prononcée contre le porte-parole du syndicat, Laurent Pinatel, condamné à cinq mois de prison avec sursis et 300 euros d'amende."
"Le procès des opposants au projet d’élevage industriel des « 1000 vaches » s’est tenu le 28 octobre à Amiens. Poursuivis pour dégradations, vols et recels aggravés, les neuf prévenus ont été condamnés à des amendes et des peines de prison avec sursis. A l’extérieur du palais de justice, un autre procès s’est tenu simultanément, celui de l’industrialisation de l’agriculture, jugé par un tribunal de citoyens. Deux visions du monde agricole et de l’alimentation de demain, résolument incompatibles, se sont affrontées dans et autour de l’enceinte judiciaire. Basta ! était sur place. Reportage."
"La transition énergétique n’est pas une simple opération économico-écologique visant à basculer d’un mode de production d’électricité basé sur le nucléaire ou le charbon vers des énergies « propres » ou « vertes », respectueuses de l’environnement et sans danger. La centrale E.ON de Gardanne, bientôt en production, en est l’illustration parfaite. Premier aperçu d’une affaire qui risque de tourner très mal, enrichir des actionnaires et des propriétaires tout en ruinant écologiquement les (fragiles) vallées cévenoles dont beaucoup sont pourtant… « protégées »."
" Pour la sixième année consécutive, l'étude de PwC "Low Carbon Economy Index, 2 degrees of separation – ambition & reality" montre le fossé entre l'action des états pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et les mesures qui seraient nécessaires.
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L'étude révèle le décalage entre les négociations climatiques mondiales, visant à limiter à 2°C le réchauffement de la planète, et la trajectoire actuelle qui fait craindre un réchauffement catastrophique de 3 ou 4° C. "
"L'économiste Christian de Perthuis a présenté sa démission, lundi 13 octobre, du Comité pour la fiscalité écologique (CFE), qu'il présidait. Nommé en décembre 2012 par Delphine Batho et Pierre Moscovici, alors respectivement ministres de l'écologie et de l'économie, c'est à Ségolène Royal et Michel Sapin qu'il a écrit, lundi 13 octobre, expliquant que « les travaux conduits par le Comité ne répondent plus aux priorités du gouvernement ».
C'est un nouveau signal, après la « suspension sine die » de l'écotaxe poids lourds par la ministre de l'écologie, le 9 octobre, ou la charge de Delphine Batho contre les renoncements du gouvernement, en particulier dans les domaines de l'environnement et de l'énergie, dans son livre Insoumise.
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Nous avons une ministre de l'écologie qui ne croit pas à la tarification environnementale et qui, d'emblée, à indiqué que la fiscalité était punitive. Or on ne réussira jamais la transition écologique sans une politique de tarification adaptée. Comment faire si on ne pénalise pas financièrement les nuisances environnementales ? Comment financer la rénovation de 500 000 logements ? Qui va payer le basculement énergétique ? Mme Royal dit ne pas vouloir d'écologie punitive, mais comment agir sur les comportements sans un signal prix ? Au CFE, nous avons travaillé avec toutes les parties prenantes (associations, entreprises, syndicats, consommateurs, élus, représentants des administrations) pour proposer une fiscalité environnementale, progressive et, surtout, substitutive, c'est-à-dire qu'elle remplace d'autres impôts et ne s'ajoute pas."
"On aurait pu remettre en question la taxe poids lourds sans que l’Etat semble céder au chantage d’un lobby. La gestion de l’écotaxe, mal engagée, se conclut par une déroute dont d’autres groupes de pression ne manqueront pas de se souvenir.
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Il aura fallu sept ans (après le Grenelle de l’Environnement où le principe de cette taxe fut adopté), pour que le monde politique retourne sa veste, à gauche sous la pression d’un chantage, à droite pour mieux déstabiliser la gauche, quitte à se renier."