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La Chine affiche sa prétention de prendre la tête de la lutte contre le changement climatique. Plus gros émetteur de gaz à effet de serre du monde, le pays est le premier à pâtir de la pollution qu’il génère. Pourtant, le gouvernement chinois privilégie la croissance économique.
Compenser son empreinte carbone par un projet séquestration ou de réduction d'émissions est-il une bonne idée ? Les critiques sur la compensation se multiplient, surtout quand il s'agit de projets liés à la reforestation.
Gaël Giraud est économiste, directeur de recherche au CNRS, professeur à l’École nationale des Ponts et Chaussées et auteur. Spécialisé sur les interactions entre économie et écologie, il est également l’ancien chef économiste de l’Agence française de développement (AFD). Dans la première partie de cet entretien-fleuve, nous revenons notamment sur l’incapacité pour Emmanuel Macron de conduire une véritable transition écologique, sur le financement de celle-ci et la nécessaire réforme des traités européens qui la conditionne. Nouvelle économie des communs, dérive illibérale du gouvernement… Nous abordons également des questions relatives aux rapports entre foi chrétienne, laïcité et écologie. Gaël Giraud est, en plus de tout le reste, prêtre jésuite. Première partie. Retrouvez la seconde partie de l’entretien ici. Réalisé par Pierre Gilbert et Lenny Benbara.
Les ONG ont beau dénoncer leurs investissements dans le charbon, les banques échappent à toute régulation grâce à leur extrême proximité avec Bercy.
Élisabeth Borne, ministre de la Transition écologique, demande à EDF de plancher sur la sortie du nucléaire.
Des chercheurs français, appartenant au CNRS, au CEA et à Météo France, prévoient notamment pour 2100 un réchauffement des températures terrestres plus important que les versions établies précédemment. Dans le scénario le plus pessimiste, l’augmentation de la température moyenne globale atteindrait 6 à 7 °C en 2100.
En se basant sur de nouveaux modèles, des scientifiques français prévoient un réchauffement plus fort que prévu.
Les scientifiques français ont présenté de nouvelles simulations climatiques. Dans le pire des scénarios, la hausse de température moyenne globale atteindra 6,5 à 7°C en 2100.
Dans son nouveau livre, Le Bonheur était pour demain, Rêveries d'un ingénieur solidaire, (Seuil, avril 2019), Philippe Bihouix met en pièces une série d’utopies technologiques et écocitoyennes persuadées de pouvoir « réparer » ou « sauver la planète ». Et explore des pistes pour une véritable transition écologique, dans un monde et une société apaisés.
L'ingénieur Jean-Marc Jancovici alerte depuis des années sur les conséquences du réchauffement climatique. Au sein du Shift Project, un think tank qui oeuvre en faveur d’une économie libérée de la contrainte carbone, il s'attache à éclairer le débat sur la transition énergétique. Nommé le 26 novembre au sein du nouveau Haut conseil pour le climat voulu par Emmanuel Macron, il avait quelques jours auparavant co-signée cette tribune, initialement publiée dans le journal Sud-Ouest. Avec Matthieu Auzanneau, directeur du Shift Project, il s'attache, en plein mouvement des « gilets jaunes » à démontrer qu'une transition énergétique est encore possible si des mesures fortes sont prises rapidement par les pouvoirs publics.
La secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire a expliqué vendredi sur franceinfo qu'il n'y avait pas de "baguette magique pour la transition écologique".
Dixit celle qui appartient au Gouvernement qui a ratifié CETA...
Le génie du capitalisme d’après-guerre aura consisté à réorienter la volonté de changement vers l’insatiable désir de consommer. Ce modèle trouve à présent sa limite dans l’épuisement des ressources naturelles. Pour imaginer un mode de vie à la fois satisfaisant et durable, récuser l’empire de la marchandise ne suffit pas. Il faut d’abord réfléchir à ce qui nous est indispensable.
Donnant l’illusion confortable d’une dématérialisation de l’économie à l’heure où il nous faut réduire notre empreinte écologique, la transition numérique entrave les écosystèmes naturels.
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La transition numérique a un rapport essentiel avec la transition écologique : en numérisant un monde que nous détruisons, elle devient la mémoire de notre échec. Il est temps de libérer la transition écologique du piège numérique.
L'expression Facteur 4 désigne un objectif ou engagement écologique qui consiste à diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre d'un pays ou d'un continent donné, à l'échelle de temps de 40 ans (2050). Pour une majeure partie, il s'agit de diminuer fortement les consommations d'énergie fossile, mais aussi la consommation de produits dont la production génère de très fortes quantité de gaz à effet de serre (ex : viande). Il s'agit bien sûr aussi d'améliorer l'efficience des modes de production, c'est-à-dire produire autant de richesse en utilisant moins de matières premières et d'énergie, mais dans une moindre mesure, car cette efficience a augmenté de 35 % en 35 ans et il va être difficile de la multiplier par 4 en 40 ans1...
Pour limiter le réchauffement à + 2 °C, il faut, dès 2050, avoir divisé par deux les émissions mondiales de gaz à effet de serre (par rapport à 1990), et par quatre pour les pays développés
Pour Damien Carême, maire de Grande-Synthe, l'exécutif "ne fait pas suffisamment son job" pour lutter contre le changement climatique.
Si la programmation pluriannuelle de l’énergie n’acte pas la fermeture de réacteurs d’ici à la fin du quinquennat, la transition énergétique de la France n’aura pas lieu, car le nucléaire est un obstacle majeur au développement des énergies renouvelables, explique, dans une tribune au « Monde », un collectif de chercheurs et d’activistes.
Viva Technology est un salon formidable. Passée l’euphorie de l’évènement, je prends du recul sur le nom du salon. Il m’inspire une réflexion sur la nécessité de revoir notre rapport à la technologie au regard des enjeux d’un futur proche. Il ne s’agit pas moins que de mettre fin aux forces aliénantes et destructrices que notre civilisation a mis en route.
La Fondation pour la Nature et l'Homme, Agir pour l’environnement, France nature environnement, Générations futures, Les Amis de la Terre, Réseau sortir du nucléaire, l'Action des citoyens pour le désarmement nucléaire, l'Association pour la protection des animaux sauvages, Virage énergies et la Société nationale de protection de la nature réagissent, jeudi 30 août, à la démission du ministre d'Etat.
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Implicitement, le départ du désormais ancien ministre de l'Ecologie révèle la superficialité de l'engagement écologique d'Emmanuel Macron, optant pour une écologie des mots, privilégiant les discours aux actes, espérant que la simple présence de Nicolas Hulot justifierait une politique bien loin de la rupture maintes fois annoncée.
Alors que les études se succèdent pour démontrer la gravité et l’étendue des atteintes à l’environnement, peut-on faire confiance au capitalisme pour réparer ce qu’il a produit ? Non, répondent des scientifiques, militants environnementaux et eurodéputés réunis à Bruxelles par la Gauche Unitaire Européenne. Ils proposent d’autres alternatives.