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Nous sommes en 2035. Jouons avec les proportions.
- à gauche la capacité de production annuelle d’@Airbus
- à droite la flotte mondiale d’avions en circulation.
Penser décarboner le secteur aérien grâce à l’avion hydrogène est illusoire.
OK apparemment c'est pas clair pour tout le monde que l'aviation est un des secteurs les plus polluants et injustes possibles. Alors c'est parti, voici quelques chiffres pour remettre un peu les pieds sur terre
Plusieurs compagnies aériennes, en Asie et en Australie, proposent des "vols pour nulle part", avec un lieu de départ et de destination identique. Les passagers en manque d'avion à cause de la pandémie en redemandent.
Aéroports et compagnies rivalisent dans le non-sens pour compenser l'effondrement du marché aérien.
L’avion est-il un non sens écologique ?
Un nouvel aéroport doit être construit par Vinci en périphérie de Lisbonne, sur l’estuaire protégé du Tage, où nichent des dizaines de milliers d’oiseaux migrateurs.
Le gouvernement doit prendre des mesures pour éviter un rebond du trafic aérien, très polluant, en contrepartie des aides apportées à Air France et au secteur, réclament mardi Réseau action climat et The Shift Project.
Engagé dans une réflexion globale sur la nécessaire et urgente décarbonation de l'économie, le Shift Project a présenté une batterie de mesures concernant le secteur aérien. Au programme, notamment : la restriction drastique des trajets domestiques, l'interdiction des vols d'affaire ou encore l'augmentation du taux de remplissage des avions...
Pour faire baisser les émissions de l'aérien, The Shift Project a préconisé de disposer en 2030 d'un avion consommant 25% de moins que le meilleur des avions actuels.
Mais... cela ne s'appellera toujours pas un avion "sans CO2". L'Airbus à H2 sera en métal, composites, et autres matériaux dont la production engendre du CO2. Il utilisera de l'hydrogène, dont la production, puis le transport et le stockage émettront du CO2.
Le progrès technique ne suffira pas à la diminution des émissions de gaz à effet de serre des avions, indispensable contre le réchauffement climatique, affirment plus de 550 étudiants du secteur de l’aéronautique dans une tribune au « Monde », qui plaident en faveur de reconversions industrielles et d’une réduction du trafic aérien.
Les aéroports "en péril" ont demandé l’aide de l’État pour garantir leur "pérennité" à travers le prolongement des mesures de chômage partiel et la prise en charge par l’État du coût des missions de sûreté et de sécurité, a annoncé l’Union des aéroports français (UAF) ce lundi.
Une équipe internationale – à forte participation chinoise – vient de proposer un calcul préliminaire des émissions de CO2 évitées en raison des arrêts d’activités provoqués entre janvier et fin mars 2020 par la crise sanitaire. Jusqu’à présent, les chiffres avancés relevaient d’estimation plus ou moins grossières. Selon leurs calculs fondés sur des recueils d’émissions en temps réel de centrales électriques, de grosses industries, de suivi des activités de transports routiers, aériens, maritimes et du chauffage des bâtiments, la crise aurait évité l’émission de 542 millions de tonnes de CO2, avec une incertitude de 20%. Une diminution de 5,8% sur 2019 pour ces trois premiers mois de l’années. Mais, leur méthode étant désormais opérationnelle, ils ont pu, après l’envoi de leur article, réaliser une mise à jour des données avec celles du mois d’avril 2020, montrant l’accentuation de la chute avec -7,3% soit une baisse de 886 millions de tonnes de CO2 pour les quatre premiers mois de 2020 (voir les graphiques en fin de note).
Contrairement à ce qu'on peut lire et entendre depuis plusieurs semaines, la crise sanitaire provoquée par le coronavirus n’entraîne pas une diminution massive, ni « suffisante », des émissions de CO2. C’est ce que rappelle un article passionnant du média spécialisé Grist.
Cette crise du Covid aura provoqué beaucoup de conclusions hâtives. On crut par exemple le capitalisme à l’arrêt - avant de constater que l’on continuait un peu partout de travailler. Alors on imagina la chaîne de production asiatique au repos et prochainement démantelée - pendant qu’Apple annonçait un nouvel iPhone, vite disponible au magasin du coin. Et puis on déclara, vidéos de baleines à l’appui que c’était la pollution qui s’était soudainement arrêtée...
Selon certaines prévisions on pourrait en effet assister à la plus importante baisse des émissions (mondiales et annuelles) de CO2 de l’Histoire. Cette baisse pourrait être quatre fois supérieure à celle engendrée par la crise de 2008, et le double de 1944. On parle ici de 2000 million de tonnes de CO2 en moins, soit une baisse de ... attention.... 5,5%. D’autres estimations évoquent une baisse (vertigineuse) de 8%. Heureux hasard, ces deux chiffres correspondent à peu près aux bornes fixées par l’Accord de Paris (vers une hausse des températures située entre 1.5 et 2%). La situation n’est pas toujours aussi disruptive que l’on veut bien le croire. Surtout il n’a y rien d’affreusement radical dans la proposition de poursuivre l’arrêt de l’appareil de production. Il s’agit de bon sens. C’est justement ce à quoi nous invite ce texte de Philippe Huguenin (membre de Moins !, journal romand d’écologie politique) en tentant d’identifier par où commencer.
L'aéroport d'Heathrow a immédiatement annoncé son intention de faire appel devant la Cour suprême.
La justice britannique a estimé que l’extension contrevient à l'accord de Paris visant à limiter le réchauffement climatique. Une première, et une grande victoire pour la justice climatique.
Si le changement climatique figure en bonne place des préoccupations du Forum économique mondial, qui se tient du 22 au 25 janvier à Davos, en Suisse, c’est le plus souvent en jet privé que viennent en discuter les grands patrons et les responsables politiques. Ce qui fait grincer pas mal de dents.
Ryanair est redevenue, en 2019, la première compagnie européenne, avec 152,4 millions de passagers transportés. Le Brexit ou les fluctuations des cours du pétrole n’ont pas eu les effets dévastateurs redoutés.
Dennis Muilenburg quitte la firme avec une somme plus importante que celle allouée aux victimes des crashs du 737 Max.
Une nouvelle entité, parue au Journal officiel mi-décembre, élargit à l'ensemble des moyens de transport le suivi des trajets des passagers, qui existe déjà dans l'aviation.