417 liens privés
Pour fêter 2020, Marianne a interrogé différentes personnalités sur la décennie à venir. Voici l’entretien avec Jean-Marc Jancovici sur les risques écologiques majeurs et les défis liés à notre surconsommation d'énergie dans la décennie à venir.
Les anomalies de notre système politico-économique doivent mener à la révolution. Pas pour couper les têtes, mais pour changer radicalement de modèle.
Le premier ministre australien Scott Morrison s'est dit lundi opposé aux demandes « irresponsables » et « destructrices d'emplois » de limiter l'industrie charbonnière face à l'actuelle crise meurtrière des feux de brousse liée au changement climatique.
Dans cette tribune, François Ruffin rappelle l’enjeu de la bataille des retraites : réduire la place du travail dans nos vies. Et comment ce projet d’émancipation est éminemment écologique.
La loi sur l’économie circulaire, en cours d’examen, est censée incarner « l’accélération écologique du quinquennat ». Peu ambitieuse, elle déçoit nombre d’associations écologistes, qui taclent : « le gouvernement n’a pas conscience de l’ampleur des changements qu’il faut apporter à notre modèle économique » pour enrayer la crise climatique.
Malgré la suppression de cet avantage par les parlementaires, la direction générale des douanes a rédigé une note pour maintenir cette exonération fiscale.
Nouvelle journée de mobilisation hier contre la réforme des retraites. Un débat dont la crise climatique est absente. Pourtant, les deux sujets sont bien liés.
Pourquoi l’accord sur le climat de Paris doit donner la priorité aux populations les plus pauvres, les moins émettrices et les plus vulnérables
La réforme des retraites vous dit : « vous allez devoir travailler plus longtemps ». Quoi de plus absurde quand les accords sur le climat appellent à réduire drastiquement la production et donc le temps de travail ? Voici donc un texte écologique qui vient plutôt proposer d’étendre la retraite au reste de la vie.
Leçon inaugurale de Jean-Marc Jancovici à Sciences Po le 29/08/2019
Notre maison brûle, nos sociétés marchent sur la tête, mais l’on regarde ailleurs. Pourquoi ? La sidération se conjugue avec l’illusion qu’on aura le temps et l’incapacité à imaginer d’autres issues. D’où l’importance de démontrer, par l’exemple, qu’autre chose est possible. Et enthousiasmant.
Cette vidéo réalisée par CPLC décrypte et synthétise le rapport du GIEC 2018.
Elle résume le travail de quelques milliers de scientifiques à travers le monde, qui avaient eux même évalué et synthétisé 9200 études scientifiques, afin de comprendre les causes du réchauffement climatique, d’en cerner les conséquences, et d’envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation, à l’échelle de la planète.
Alors que la COP25 s'achève à Madrid sans avancées significatives, constructeurs et compagnies aériennes promettent l’impossible : une forte hausse du trafic aérien ces 20 prochaines années sans augmenter les émissions de CO2. Le pari est quasi impossible à tenir.
Rappelons que le besoin n'est pas de contenir les émissions GES mais bien de les baisser...
Si l’aviation était un pays, ce serait le septième plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre. Le secteur pollue autant que les 129 pays les moins émetteurs ! Pourtant, sous la pression des lobbies, c’est le seul secteur avec le transport maritime, qui ne soit pas soumis à un objectif de réduction des émissions. En Europe, on s’apprête à investir 75 milliards de dollars dans 800 projets d’extension ou de construction de nouveaux aéroports, dont celui de Notre-Dame-des-Landes. Les États du monde entier, réunis jusqu’au 7 octobre à l’Assemblée générale de l’Organisation de l’Aviation civile internationale, refusent pourtant de réduire la croissance du secteur et misent sur la compensation carbone.
La COP25 a échoué, dimanche 15 décembre, à Madrid. Pas d’ambitions revues à la hausse et aucun accord sur l’article 6, celui qui régule les marchés carbone. Bien loin des exigences nécessaires face à l’ampleur de la crise climatique.
La grande accélération est un concept de l'histoire de l'environnement et des sociétés humaines qui fait référence à la période la plus récente de l'Anthropocène, époque au cours de laquelle, dans un contexte d'intense mondialisation et accélération des progrès scientifiques et techniques et des communications, les impacts des activités humaines sur la géologie, l’environnement, le climat et les écosystèmes terrestres ont fortement, et de plus en plus rapidement, augmenté, ainsi que les prélèvements de ressources naturelles non renouvelables (ou peu, difficilement, lentement, coûteusement renouvelables).
On peut trouver cette expression géniale, ironique, bien envoyée ou, au contraire, offensante, inappropriée, injuste. Elle est la condensation parfaite d’une déchirure générationnelle plus lourde qu’on veut bien le croire. Analysé ici depuis l’angle des enjeux écologiques, ce “ok boomer” sonne le glas d’une vision du monde illusoire et aussi d’une certaine écologie à la papa.
[...]
“Toutes les raisons, toute la vision du monde, toute l’expérience qui sous-tendent plus ou moins consciemment votre critique (ou vos conseils, ou vos nuances) reposent sur une pure illusion. Pourquoi ? Parce que tout ce que vous considérez comme normal et raisonnable est en fait anormal et insensé ; votre vie est inscrite dans une exceptionnelle parenthèse historique en train de se refermer.”
Entre mer et montagne, la plaine du Var, ancien potager de la Côte d’Azur, a souffert d’une urbanisation effrénée. Christian Estrosi, député maire de Nice, mène aujourd’hui un projet estampillé écologique qui vise à bétonner encore davantage au nom du développement durable.
Aéroports, fermes-usines, barrages, entrepôts, centres commerciaux… Les grands projets inutiles et dévastateurs prolifèrent en France. Face à eux, des collectifs citoyens se mobilisent pour défendre leur environnement. Cette carte des luttes locales servira d'outil de mobilisation afin d'inciter celles et ceux qui veulent s'engager à rejoindre ces collectifs.
La Chine affiche sa prétention de prendre la tête de la lutte contre le changement climatique. Plus gros émetteur de gaz à effet de serre du monde, le pays est le premier à pâtir de la pollution qu’il génère. Pourtant, le gouvernement chinois privilégie la croissance économique.