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Les riches ont une énorme empreinte carbone. Mais le problème fondamental de leur impact sur le climat n’est pas ce qu’ils consomment, mais le fait qu’ils possèdent les moyens de production et qu’il est extrêmement rentable pour eux de polluer.
Parce que la menace climatique n'a jamais été aussi palpable que cet été en France, la surveillance des vols privés de milliardaires par des internautes, scandalisés par cette débauche de CO2, aura occupé tout l'été médias et réseaux sociaux et fait réagir jusqu'au ministre des Transports. Mais comment défendre ensuite le droit à la vie privée, s'inquiète le juriste spécialisé Guillaume Champeau ? Nous avons interviewé l'auteur du compte Twitter "I Fly Bernard" et l'association La Quadrature du Net.
Lancée mardi par plusieurs associations écologistes, une pétition défend l’interdiction définitive des écrans numériques publicitaires – une mesure d’urgence pour faire face à la crise énergétique.
Mediapart révèle comment VallJet, première compagnie française d’aviation d’affaires, n’a pas compensé financièrement ses énormes émissions de gaz à effet de serre. Bénéficiaire d’importantes aides publiques, elle se préparerait de plus à contourner la future réforme européenne sur le carbone.
De plus en plus de personnes se demandent quelle est l’empreinte carbone d’un trajet en avion, et c’est tant mieux. Le problème, c’est qu’il existe plusieurs calculateurs, plus ou moins anciens, et qui très souvent prennent très peu de critères en compte et oublient parfois des données essentielles.
Le combat pour le respect de la vie privée a été sali par la position de Guillaume Champeau sur le pistage des jets privés. Au titre d’être moi aussi un défenseur du droit à la vie privée, je souhaite publiquement apporter mon soutien aux luttes écologiques.
Après un intense lobbying, la Société de livraison des ouvrages olympiques a autorisé l’utilisation de bois tropical pour des aménagements du futur village des athlètes, en Seine-Saint-Denis. Des industriels s’en réjouissent alors que la protection des forêts tropicales est un enjeu majeur pour le climat.
Au mois de juillet, les six jets privés de grands groupes français (Bouygues, Bolloré, Artémis, Decaux et Arnault) auraient effectué cinquante-trois vols et émis 520 tonnes de CO2, soit l’équivalent des émissions d’un Français moyen pendant cinquante-deux années. Ce bilan alarmant est issu du compte Twitter @i_fly_Bernard, qui suit les voyages des jets privés détenus par plusieurs industriels.
Parce que 280 caractères ne sont pas toujours suffisants, je m’en remets à mon blog pour continuer la conversation amorcée sur Twitter, lorsque j’ai exprimé le point de vue selon lequel « les milliardaires » ont raison de se plaindre de l’atteinte à leur vie privée quand des comptes Twitter traquent le moindre de leurs déplacements avec leur jet privé. J’ai dis que selon moi, si le but de ces comptes est de dénoncer l’utilisation excessive des jets privés, ce but peut être atteint en diffusant l’information du nombre de kilomètres qu’ils font, sans avoir à dire où ils sont.
L'influenceuse Kylie Jenner a fait polémique avec un vol très court dernièrement. Elon Musk a proposé 5.000 dollars à l'internaute qui a trouvé son jet privé et piste tous ses trajets. Pas de quoi démotiver les traqueurs, qui travaillent en source ouverte et dont l'audience est exponentielle.
Stars, politiques, milliardaires, chefs d'entreprises... De plus en plus de personnalités voient leurs trajets en avion épinglés sur les réseaux sociaux grâce à des comptes spécialisés. Et se retrouvent sur le feu des critiques pour leur empreinte carbone.
Un petit groupe de chercheuses et de chercheurs du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et de la Fédération de Recherche Photovoltaïque (FedPV) a formé un atelier pour travailler collectivement sur les questions posées par le développement du solaire photovoltaïque en France. L’une d’entre elle : le solaire est-il compétitif en terme de coût et de durabilité par rapport aux autres énergies ?
S’envoyer en l’air. C’est l’une des pires activités pour le climat, et pourtant certains affirment que le tourisme spatial permettrait d’éveiller les consciences à l’écologie. Or, il est largement possible de s’émouvoir de la fragilité de la planète sans quitter la terre ferme, ni exploser son budget carbone.
Fais Falcon ! Dimanche, le premier ministre Jean Castex s’est payé un aller-retour express en jet privé pour aller voter à Prades, commune des Pyrénées-Orientales dont il a longtemps été maire, à l’occasion du premier tour de la présidentielle.
Surfer sur le Net, envoyer un email, télécharger des documents, les partager : toutes ces actions ont un poids pour la planète, d’autant plus important que nous sommes actuellement 1,5 milliard d’internautes à naviguer sur le Web quasi quotidiennement, tant pour notre vie professionnelle que personnelle.
La dématérialisation nous a libérés du tout-papier. Malheureusement, même nos e-mails sont gourmands en énergie et de nouvelles mauvaises habitudes viennent vite remplacer les anciennes. Par exemple, nos courriers électroniques sont devenus très énergivores. Voici comment et pourquoi.
Depuis la dernière mise à jour d’octobre 2021 par le ministère de la Transition écologique (MTE), l’empreinte carbone[1] moyenne en France en 2019 – dernière année de calcul hors COVID-19 - s’élève à 9,0 tonnes de CO2eq[2] par personne. Nous avons expliqué dans ce post LinkedIn quelle était la principale évolution méthodologique de cette mise à jour importante.
Ces quinze jours de liesse sportive (à huis clos) se solderont avec une note de 2,4 millions de tonnes équivalent CO2 émis, calcule Greenly. C’est bien moins qu’à Londres ou à Rio, en partie grâce au Covid-19. Mais peut-on faire encore mieux à l’avenir ?
La méthanisation est parfois accusée de provoquer des dépenses énergétiques supérieures à la production d’énergies renouvelables. Comment s’y retrouver parmi les différentes études avancées ? La méthanisation présente-t-elle bien un bilan carbone favorable ?
Le bitcoin consomme déjà plus d’électricité que l’Argentine et son impact sur le climat suscite des inquiétudes.