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"Je l’écrivais déjà il y a un an. Maintenant qu’Australis est arrivée, que Firefox a l’air jeune et beau à nouveau, il est de la plus haute importance que nous recommencions tous à le recommander et l’installer dès que nous le pouvons. Nous devons faire remonter les parts de marché de Firefox pour donner du poids à Mozilla face à Google, Apple, Internet Explorer…"
"La protestation contre les verrous numériques reprend le 6 mai. C'est en effet à cette date qu'aura lieu la journée internationale contre les DRM, ces mesures techniques de protection qui transforment certains usages en un véritable calvaire."
"En février dernier, le Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique lançait une mission sur les œuvres orphelines. Il s’agit d’œuvres dont on ne connaît plus l’auteur. Problème, fin 2014, les États européens devront transférer dans leur droit une directive sur ce sujet. À ce titre, le CSPLA vient d’adresser un questionnaire interne où il se demande notamment s’il serait judicieux de mettre des mesures techniques de protection sur les œuvres déclarées comme orphelines."
"Le Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique poursuit sa mission sur les œuvres orphelines. Et pour cause, d'ici la fin de l'année, la France devra transposer comme les autres pays membres une directive sur ce sujet. Au ministère de la Culture, le CSPLA a rédigé un questionnaire interne où il se demande s’il faut ou non prévoir des restrictions d'accès sur ces œuvres. Il soulève aussi la question des oeuvres libres. Next INpact a recueilli les réactions de l'Aful, l'April et SavoirCom1 sur ces deux thèmes."
"En Amérique du Nord, un concurrent de Nespresso a décidé d'ajouter un DRM à ses cafetières, pour qu'elles n'acceptent que les capsules officielles."
Comment dire...
"C’est fait ! Les eurodéputés, membres de la commission des affaires juridiques, ont adopté la semaine dernière le rapport de Françoise Castex sur la copie privée. Ce texte, quoique dénué de force juridique, entend apporter une réponse parlementaire à un rapport dit Vitorino, à la commission européenne, document qui avait largement déplu aux sociétés de gestion collective.
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Dans la version initiale de son rapport, Castex demandait sans détour « la suppression des mesures techniques de protection qui induisent un déséquilibre dans le système de copie privée entre la liberté de copier et la compensation équitable des ayants droit ». Dans la version amendée, cette mise à mort des DRM a été gommée. En lieu et place, le rapport indique qu’il est nécessaire d’autoriser le déploiement de ces verrous techniques afin de restaurer la balance entre la liberté de faire des copies et les droits exclusifs. Un changement de cap, signe de pressions fortes.
Coup de rabot sur le partage à des fins non commerciales
Toujours dans son rapport initial, Castex réclamait de la Commission et les États membres une étude sur « la possibilité d'une légalisation du partage d'œuvres à des fins non commerciales afin de garantir aux consommateurs un accès à une grande variété de contenus et un choix réel en matière de diversité culturelle ». Le passage, qui ne mangeait pas de pain, a été jugé trop gourmand par ceux qui ne veulent pas entendre parler d’un tel sujet. Cette partie a donc aussi été pilonnée en Commission Juri.
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Les consommateurs peuvent donc s’attendre à payer davantage si ces mesures sont actées. Dès le départ, le rapport veut que la commission européenne évalue l’impact de la copie dans le nuage pour déterminer si oui et surtout comment les copies qui y sont effectuées doivent être « taxées ». Sans surprise, ce passage a été conservé intact."
"Si l'impression des objets en 3D devient accessible au grand public, désormais habitué à ce que beaucoup de données soient gratuites et se partagent entre les utilisateurs sur Internet, les producteurs verront la protection des droits de leur création menacée. Décryptage comme chaque semaine dans la rubrique du "buz du bizz". "
"Après les remous qu'a provoqués la société Adobe, annonçant que son DRM Musclor, plus résistant aux attaques de pirates, allait être installé prochainement, les utilisateurs sont en droit de se poser quelques questions. D'abord, pourquoi des DRM... Mais surtout, avec une pareille mise à jour, les anciens fichiers seront-ils lisibles de nouveau ? Excellentes questions, pas de doute. Dans tous les cas, il importe de préserver sa bibliothèque numérique, et pour ce faire, quelques solutions pratiques existent.
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La politique pro-DRM peut donc avoir un effet désastreux sur les expériences des consommateurs. Ce fut le cas de Linn, une cliente norvégienne d'Amazon. En octobre 2012, Linn a eu la très désagréable surprise de recevoir un e-mail lui annonçant que son compte dans le fameux magasin en ligne venait d'être fermé, et qu'elle ne pourrait plus lire les livres achetés pour son Kindle. En suivant la logique du format propriétaire d'Amazon, son compte ayant été supprimé, tous les droits de lecture associés ont été désactivés. Sa bibliothèque entière a disparu du jour au lendemain d'un simple clic.
Visiblement de bonne foi, la cliente n'a aucune idée de la raison qui a poussé Amazon à agir ainsi, et n'a pu obtenir aucune précision de la part du marchand. La société de Jeff Bezos s'est contentée de lui rappeler que le contrat d'utilisation d'Amazon l'autorise à supprimer un compte et des contenus « à sa seule discrétion« . On ne l'oubliera pas et on restera vigilant."
"Changement de calendrier, pour la firme Adobe. Alors que le week-end dernier, un vilain bug dévoilait les projets de la firme - durcir pour imposer son outil de protection des livres numériques - une vaste mobilisation des acteurs a abouti à une reculade en bonne et due forme. La mise à jour de différents outils de la firme américaine allait engendrer une incompatibilité, empêchant la lecture de fichiers anciens, et contraignant les développeurs d'applications et de lecteurs ebook à de grosses évolutions, dans un délai très court. Trop court."
"La décision d'Adobe, de renforcer sa politique autour de mesures techniques de protection pour les livres numériques, est loin de faire l'unanimité, bien au contraire. La firme américaine, qui a poussé le format EPUB, avec l'IDPF, vient de lancer son DRM Musclor, censé être plus résistant contre les pirates qui avaient pris l'habitude de le supprimer des ebooks achetés. Mais les conditions dans lesquelles s'opère cette mutation font grincer des dents."
"Netflix a mis en ligne une page de test des DRM en HTML5, avec des contenus premium pour House Of Cards qui ne peuvent être lus qu'avec Internet Explorer 11 sous Windows 8.1.
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L'arrivée des DRM en HTML5 est très contestée, notamment par l'EFF qui a déposé une objection formelle l'an dernier, qui voit dans leur arrivée une menace pour le web. Permettre le chiffrement des contenus et leur déchiffrement contrôlé, c'est permettre que leur lecture soit subordonnée à des règles. C'est passer de la loi au contrat, et conforter la position de force des fournisseurs de médias qui pourront imposer leur volonté, même si elle va au delà de la loi traditionnelle sur le droit d'auteur.
Par ailleurs, au delà même des principes démocratiques, l'EME "nuirait à l'interopérabilité, entérinerait l'intégration de logiciels non-libres au sein des standards du Web et pérenniserait des modèles économiques oppressants", avaient dénoncé l'an dernier 27 organisations coalisées pour s'opposer aux travaux du W3C."
"Retour sur le DRM dans HTML5 – Le point de vue de Robin du W3C
Il y a quelque temps, je pestais contre le W3C et le fameux DRM d'HTML5, et j'ai eu le plaisir d'avoir un bon retour de Robin Berjon qui participe activement au W3C. Vous allez voir que son son de cloche est très différemment de ce qu'on a pu lire sur les sites spécialisés et que j'ai relayé ici même.
D'après Robin, il est totalement faux que le W3C tient des discussions secrètes sur le DRM dans HTML5 puisque tout est public ici même ainsi que les discussions générales ici."
"Quelle bande de gros enfoirés au W3C... Pour une raison encore inconnue, les élites qui établissent les standards du web de demain ont décidé de tenir secrètes les discussions sur l'implémentation du DRM dans HTML5.
Pour avoir déjà bossé en tant que chef de projet sur un standard XML, ce que je peux vous dire, c'est que tout le monde donne son avis, exprime ses besoins et apporte sa pierre à l'édifice. L'idée est de pondre quelque chose qui convienne à tous. Du coup, je me demande comment une discussion à huis clos peut aboutir sur quelque chose de qualité. C'est un non-sens."
"C’est une annonce inattendue mais pas forcément surprenante : la MPAA a indiqué avoir rejoint le W3C, le consortium qui travaille et définit les standards du web ou tout du moins des recommandations. Une arrivée qui fait craindre le pire alors même que le W3C travaille justement sur une standardisation des mesures de protection (DRM) pour le web."
"La MPAA devient membre du W3C, le consortium chargé d'établir les standards du web. L'adhésion intervient au moment où le W3C travaille sur une standardisation des DRM au sein des pages HTML5, renonçant ainsi aux principes d'ouverture qui étaient les siens."
Fait chier !!
RIP Internet libre et ouvert...
"Selon plusieurs plateformes d'offre légale, l'abandon des DRM dans les catalogues a entraîné une hausse des ventes. Ce phénomène a été étudié dans le cadre d'une étude canadienne, qui indique que les ventes de musique sans DRM sont en moyenne 10 % plus élevées que celles avec DRM."
"Vous avez aimé Prism? Vous adorerez la LPM. Les sénateurs ont voté l'extension de la surveillance en ligne, tandis que les députés ont fini d'enterrer une promesse du candidat Hollande sur la vente liée. VDM..."
" Repoussée en septembre dernier, la vente liée est revenue dans les débats parlementaires suite au dépôt d'un amendement. L'Assemblée nationale a refusé à nouveau toute tentative d'encadrer la pratique."
"Lors des discussions autour du projet de loi sur la Consommation, défendu par Benoit Hamon, les députés ont rejeté un amendement visant à encadrer la vente liée, gommant dans le même temps les promesses de François Hollande."
"Le lundi 9 décembre 2013 a commencé l'examen en seconde lecture du projet de loi consommation à l'Assemblée nationale. Dans la nuit, les députés ont examiné les amendements sur les DRM et sur la vente liée, et n'ont malheureusement pas vraiment amélioré le texte sur ces sujets.
L'April regrette que le rapporteur Hammadi et le ministre Hamon se soient une nouvelle fois opposés à l'ajout d'une information minimale du consommateur sur la présence de DRM. Notons cependant que le ministre s'est engagé à ce que les informations sur la présence de DRM et les restrictions entrainées soient précisées dans un décret, avec l'adoption de l'amendement n°83 de Lionel Tardy. Espérons que ce décret soit publié rapidement et reprenne à minima les informations proposées par l'amendement.
Concernant la vente forcée ordinateur/logiciels, les députés socialistes ont une nouvelle fois rejeté l'amendement contre cette pratique nuisible aux consommateurs, alors même qu'ils avaient affirmé leur opposition à la vente forcée lorsqu'il étaient dans l'opposition. On peut donc considérer que la promesse de campagne du candidat Hollande sur ce point est belle et bien enterrée.
L'examen du projet de loi, avec des dispositions sur le filtrage notamment, continue le mardi 10 décembre 2013. "