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La secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire a expliqué vendredi sur franceinfo qu'il n'y avait pas de "baguette magique pour la transition écologique".
Dixit celle qui appartient au Gouvernement qui a ratifié CETA...
Donnant l’illusion confortable d’une dématérialisation de l’économie à l’heure où il nous faut réduire notre empreinte écologique, la transition numérique entrave les écosystèmes naturels.
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La transition numérique a un rapport essentiel avec la transition écologique : en numérisant un monde que nous détruisons, elle devient la mémoire de notre échec. Il est temps de libérer la transition écologique du piège numérique.
Ce dimanche matin, en me levant, j’ai ressenti une envie pressante de changer le monde. Pas une journée ne passe sans qu’on entende parler de fonte des glaces, de réchauffement climatique, d’érosion des sols, d’acidification des espèces…
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Peut-être qu’il va falloir se battre autrement. Au point où j’en suis, je n’ai plus grand-chose à perdre, et je pense que si un mouvement s’organisait dans ce sens-là, j’en serai. Après tout, j’ai bien essayé de changer le monde en faisant du dentifrice… Ce que tous les Julien Vidal du monde semblent ne pas saisir, et ce que je comprends amèrement, c’est que leur naïveté est proportionnelle au plaisir (et au cynisme) avec lequel le système industriel s’accommode de leur stratégie des petits pas.
Une étude inédite, originale et très inquiétante, publiée dans « Nature Climate Change » lundi aborde les risques cumulés entraînés par le dérèglement climatique.
Nous sommes habitués aux annonces catastrophiques sur la biodiversité mais, en un sens, pour nous, tout va bien. La destruction continue des écosystèmes n'a que peu d'impact sur notre quotidien. Près de 80 % des insectes auraient disparu en Europe en moins de 30 ans ; les campagnes françaises ont perdu un tiers de leurs oiseaux en 15 ans ; 60 % des animaux sauvages ont disparu dans le monde depuis 1970 ; 50 000 km2 de forêts sont rasés chaque année (deux fois la superficie de la Bretagne) ; 7 % des espèces auraient déjà été éradiquées, nous faisant entrer à une vitesse record dans la 6e extinction de masse de l'histoire de la Terre. Bien sûr, cette dégradation régulière du vivant est dramatique en elle-même. Mais, à part la moindre quantité d'insectes sur les pare-brises ou la disparition des coquelicots au bord des routes, les paysages n'ont en apparence pas tellement changé à court terme pour le citoyen et, a fortiori, pour le citadin lambda qui continue de profiter de balades en forêts et mange tous les jours à sa faim. Ce constat – un brin provocateur – pourrait être amené à changer radicalement. Car les écosystèmes, extrêmement complexes, pourraient s'approcher d'un point de bascule un peu partout sur la planète. Après un déclin lent et continu et passé un certain seuil, l'effondrement soudain et sans signe précurseur connu des écosystèmes serait encore plus catastrophique que ce que nous connaissons aujourd'hui. C'est ce qu'étudient les écologues. Nicolas Mouquet, directeur de recherche au CNRS, nous a parlé des fascinants et mystérieux mécanismes qui régulent les écosystèmes, et de l'urgence d'en prendre soin.
Le président américain Donald Trump a laissé entendre vendredi qu'il nommerait officiellement à son poste le ministre par intérim de l'Environnement, un ancien lobbyiste des secteurs du charbon et de l'énergie, Andrew Wheeler.
Le 12 septembre 2018, plusieurs youtubeurs écolos relativement à la mode se sont associés pour organiser la diffusion en direct d’une vidéo sur internet, la première édition de ce qu’ils ont décidé d’appelé un JTerre, en référence au journal télévisé (JT). Ainsi, le JTerre est « un projet indépendant franco-belgo-suisse, porté par François Legrand (Permavenir) et Félicien Bogaerts (Le Biais Vert), avec la participation de Mr Mondialisation, La Relève et la Peste, Les Parasites, Partager c’est Sympa, PositivR, Professeur Feuillage, En Vert et Contre Tout, La Barbe, Sortez tout vert et Edeni ».
Cette première édition de leur JTerre était centrée sur « la destruction de la biodiversité et la justice climatique ». S’il est tout à fait louable de se soucier de la situation socioécologique et de vouloir participer au débat visant à la résoudre, leur approche présente plusieurs sérieux problèmes, à commencer par un manque de sérieux frappant.
En lançant le mouvement Extinction Rebellion, des activistes anglais s’engagent avec détermination dans la lutte contre le changement climatique et la disparition des espèces, raconte notre chroniqueuse. Alors que le changement est possible et urgent, disent-ils, les politiques ne font rien. Aux citoyens de reprendre la main en se soulevant pour inverser le rapport de force.
Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie a alerté la communauté internationale sur les émissions de CO2 du secteur de l'énergie, qui devraient attendre leur record pour l'année 2018. Une question d'actualité pour la COP24.
Pour les scientifiques travaillant sur les risques systémiques, la pression des activités humaines sur tous les écosystèmes est désormais telle qu’un effondrement global menace nos sociétés. Une alerte que les économistes partisans de la croissance ignorent et que les défenseurs du progrès rejettent, au nom de l’inventivité humaine.
Ils sont agriculteurs, bergers, forestiers, étudiants, propriétaires d’hôtels ou de restaurants. Ils vivent en Suède, au Portugal, en France, en Italie, en Allemagne et en Roumanie. Tous sont déjà victimes du changement climatique et en témoignent : Armando a perdu ses forêts dans les incendies qui ont décimé le Portugal, Sanna redoute de perdre son élevage de rennes menacé par la fonte du permafrost, Maurice peine à vivre de sa culture de lavandes du fait des sécheresses consécutives... Ensemble, ils ont décidé d’attaquer en justice l’Union européenne pour le manque criant d’ambition de ses objectifs climatiques. Ils interpellent les ministres de l’Environnement sur la révision de leurs engagements carbone.
Le marché de la voiture électrique est en pleine croissance. Elle est présentée comme la solution miracle : à la fois vertueuse contre le réchauffement climatique et alternative indolore pour notre confort, nous permettant d’entrer en transition sans rien changer de nos habitudes de vie et d’une mobilité construite autour de la voiture individuelle. Malheureusement, la voiture électrique n’est pas si propre. Si l’on veut encore espérer limiter le réchauffement climatique à un niveau soutenable, l’effort à soutenir passera nécessairement par l’adoption collective d’autres modes de transports.
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« La transition vers des mobilités décarbonées est incompatible avec l’essor des flux de déplacement, fussent-ils plus verts », fustige l’association. Nous ferions ainsi face à un biais propre au solutionnisme technologique : le fantasme d’un progrès technologique qui nous dispenserait de toute évolution de nos modes de vie et nous permettrait de conserver notamment ce totem qu’est la voiture individuelle. À l’opposé, le Forum vies mobiles appelle à « transformer les pratiques de mobilité et les représentations collectives qui y sont associées ».
Comment rester sous le seuil des 1,5°C de réchauffement ? Le dernier rapport du Giec préconise de retirer du carbone de l’atmosphère et envisage le déploiement de technologies dites "à émissions négatives". En clair : nous pouvons continuer à émettre du CO2, les technologies de demain règleront le problème. Or, la concrétisation de ces technologies est plus qu’hypothétique, et leurs effets pourraient être dangereux pour les générations futures, explique Kévin Jean, de l’association Sciences Citoyennes dans cette tribune.
Nous pouvons gagner cette course contre la montre, mais le temps presse pour prendre dès maintenant les mesures nécessaires, plaide Antonio Guterres, le chef de l'ONU.
Forêts, déserts, paysages et écosystèmes vitaux de la Terre risquent de subir une "transformation majeure" au cours du prochain siècle du fait du changement climatique, ont prévenu des scientifiques.
En entrant dans le gouvernement Philippe, Nicolas Hulot avait fait le pari de réussir à imposer une politique de transition écologique dans un cadre néolibéral. Mais cette pensée a eu raison de ses ambitions et ne l’a mené qu’à des impasses.
Les changements climatiques ont le même effet sur la population que sur les politiciens. L'enjeu les préoccupe, mais quand vient le temps de passer de la parole aux actes, il y a un pas qu'ils ne sont pas prêts à franchir. Les scientifiques nous disent pourtant que la planète a un grave cancer et nous faisons l'autruche. Pourquoi?
Deux chercheuses en marketing, Sihem Dekhili et Aline Pereira Pündrich, analysent dans une tribune au « Monde » les comportements des consommateurs de textile, peu compatibles avec la mode « responsable » qu’essaient de mettre en avant certains pionniers du secteur.
Le monde a deux ans pour agir contre le changement climatique sauf à affronter des "conséquences désastreuses", a averti lundi le chef de l'ONU, en appelant la société civile à réclamer "des comptes" aux dirigeants de la planète.
Les prochains mois sont décrits comme cruciaux par de nombreux participants pour relancer l’accord de Paris sur le climat de 2015.