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"Ils élèvent des porcs ou des vaches laitières, mais ne s’en sortent pas. Ils continuent pourtant de suivre à la lettre les prescriptions des coopératives auxquelles ils adhèrent, des banques qui les financent et des lycées agricoles où ils ont étudié. Ces institutions prônent le modèle intensif qui mènent ces agriculteurs à leur perte : les côtes de porcs ou le litre de lait sont achetés au même prix au producteur depuis plus de quinze ans… quand les grandes surfaces ne cessent d’augmenter leurs marges. Alors que le Salon de l’agriculture ouvre ses portes, Basta ! a rencontré ces agriculteurs en plein désarroi. Longtemps dédaigneux vis-à-vis de l’agriculture bio, ils sont de plus en plus nombreux à s’y intéresser."
"Fongicides, herbicides, insecticides… Plusieurs centaines de pesticides différents sont aujourd’hui utilisés sur les exploitations agricoles en Europe. Depuis l’après-guerre, leur utilisation s’est généralisée et ils sont devenus, avec les engrais chimiques, un des piliers de l’agriculture intensive. Aujourd’hui, de plus en plus d’agriculteurs choisissent de sortir de ce modèle pour des raisons de santé, d’éthique ou économiques. A quoi ressemble le travail d’un agriculteur sans produits phytosanitaires, et surtout, peut-il en vivre ?"
"Atteindre 20% des terres agricoles françaises en bio en 2020 : tel était l’objectif fixé il y a presque dix ans. On en est encore très loin ! Le nombre de fermes bio augmente moins vite que la demande de produits sans pesticides. Que font les régions en la matière, alors qu’elles disposent de plusieurs budgets accordés par l’Europe et sa politique agricole commune ? L’agriculture bio se porte bien dans le sud de la France mais demeure très marginale dans le nord et le centre. Même si elle crée plus d’emplois que l’agriculture industrielle et polluante, elle est loin d’être autant soutenue, alors que l’austérité menace. Explications et cartographie."
"Une des lignes de fracture qui séparent aujourd’hui le monde agricole tient au modèle suivi. Face à la crise, certains prônent l’agrandissement des fermes (un modèle qui progresse d’ailleurs puisque les exploitations de plus 100 ha ne cessent d’être plus nombreuses), quand d’autres ne jurent que par la petite taille et les circuits courts (des fermes qui, d’ailleurs, survivent assez bien). Mais les deux modèles sont probablement interdépendants, estime François Purseigle, sociologue et ingénieur agricole, qui estime qu’il n’y a « pas une recette magique » pour remettre l’agriculture sur le chemin de la croissance."
"Un dimanche de printemps 2014, Marie-Yvonne Lethuillier a vu la carapace de son mari se fendre : « Il m’a dit qu’il n’allait pas pouvoir faire la traite. » Une « grande fatigue » s’est abattue sur les épaules de Frédéric, éleveur laitier à Auvers-sous-Monfaucon (Sarthe). Une maladie dont il peine aujourd’hui à retrouver le nom en anglais. Son « burn-out », somme d’un trop plein de travail et d’une accumulation de dettes, lui vaudra quatre mois d’arrêt de travail et une grande remise en question."
"« Mes pneus, je les ai gardés chez moi. Je ne comprends pas pourquoi des agriculteurs manifestent. Ils demandent des aides, des prix. Mais il faut revoir le système. Moi, j’ai fait le choix d’aller vers la bio. » Eleveur laitier breton, installé à Pleumeleuc (Ille-et-Villaine), Richard Leduc fait partie des nouveaux convertis à l’agriculture biologique. Son cas n’est pas isolé, loin s’en faut. La crise agricole, qui secoue nombre d’agriculteurs étranglés financièrement par des prix bas et des charges élevées, suscite un afflux de conversions."
"Christophe Felix utilise une farine « éthique ». Ce boulanger l’achète dans une ferme installée sur les rives du Doubs à quelques kilomètres de sa boulangerie. Et pour l’agriculteur qui le fournit, ce commerce local le libère des diktats des marchés financiers.
Plus de 1 000 producteurs adhèrent à ce circuit court qui promeut l’agriculture locale. Un acte citoyen aussi pour les acheteurs qui préservent le revenu de l’agriculteur sans pour autant payer plus cher. Des initiatives qui tranchent avec les dernières manifestations d’agriculteurs."
"Dans les campagnes françaises, les agriculteurs conventionnels frappés par la crise ne dédaignent plus l’agriculture bio. Certains l’envisagent même comme une solution à leurs problèmes. Ils s’interrogent cependant sur sa capacité à nourrir le monde, qui comptera 9 milliards d’habitants en 2050. Une étude réalisée par deux agronomes américains – John Reganold et Jonathan Wachter – pourrait les rassurer. On savait déjà que les écarts de rendements entre agriculture conventionnelle et agriculture bio, qui sont de 20% en moyenne en faveur de l’agriculture chimique, pouvaient être réduits à 9% en polyculture bio comparé à une monoculture conventionnelle."
"Une éolienne en kit à moins de vingt euros, une douche qui recycle l’eau en boucle, un tracteur à pédales, un filtre antibactérien qui rend l’eau potable… Le point commun entre ces projets sociaux et écologiques ? L’open source. Des outils sans brevets, donc librement diffusables et appropriables par tous, à moindre coûts. Dans les Yvelines, des jeunes ont passé cinq semaines à développer des projets innovants, qui pourraient révolutionner nos manières de travailler, produire ou consommer. Rencontre avec ces makers qui veulent changer le monde."
"L’enquête de Cash Investigation diffusée le 2 février rappelle un scandale sanitaire toujours à l’œuvre : les pesticides cancérigènes, mutagènes ou reprotoxiques qui sont déversés par milliers de tonnes chaque année, dans tous les départements. Qu’en est-il des alternatives à ces molécules chimiques de synthèse ? La loi d’avenir agricole de juillet 2014 devait favoriser la commercialisation des préparations naturelles comme le vinaigre blanc, le sucre ou l’argile. Or, le décret permettant leur mise sur le marché traîne au milieu des piles de dossiers du ministère... À ce jour, pulvériser sur ses cultures une tisane de plantes reste passible de poursuites. Quant à l’agriculture bio, sans pesticides, elle n’est pas suffisamment soutenue."
"Internet est-il trop centralisé ? Sommes-nous au bord de la congestion du réseau des réseaux ?... Ces alarmes reviennent régulièrement. En mai dernier, Martin Untersinger pour Le Monde revenait sur la crise de capacité (capacity crunch) mise en avant par la Royal Society britannique, l'équivalent de notre Académie des sciences. Pour Andrew Ellis, de l'université de Birmingham, les innovations n'arriveront pas à repousser indéfiniment les limites du réseau, en terme de capacité de stockage ou de vitesse de transmission. Reste que, comme le soulignait l'article, ce n'est pas la première fois qu'on annonce la mort prochaine du réseau des réseaux. Pour plusieurs spécialistes interrogés dans l'article, on est plus là dans l'alarmisme et ce d'autant que l'internet des objets à venir ne va pas entrainer un déluge de nouvelles données extrêmement consommatrices en bande passante. "
"À l'approche de la COP21 qui aura lieu à Paris, des scientifiques cherchent à faire des algues un alternative viable aux combustibles fossiles."
"Entre 40 000 et 60 000 personnes ont visité le village des alternatives ces 26 et 27 septembre à Paris. Les tentes blanches et les slogans verts d’Alternatiba se sont déployés tout autour de la Marianne de bronze de la Place de la République, invitant Parisiens et Franciliens à découvrir le vaste monde associatif engagé pour la justice climatique, ainsi que les « solutions pour le climat » imaginées par le secteur de l’économie sociale et solidaire."
"Vente à la ferme, marchés bio, magasins de producteurs, AMAP, systèmes de paniers, vente en ligne, restauration collective, circuits courts à vocation solidaire… De multiples initiatives ont été lancées pour dynamiser les circuits courts en agriculture biologique. Avec un objectif : faciliter l’accès des produits bio, tant du point de vue des prix que des réseaux de proximité. Du 19 au 27 septembre, les groupements de producteurs de la Fédération nationale de l’agriculture biologique invitent à venir découvrir les acteurs de la bio, à côté de chez vous. Et lancent une grande mobilisation pour fédérer les énergies citoyennes et interpeller les élus à la veille de la Conférence sur le climat."
"Un groupe de chercheurs vient de mettre au point une alternative au réseau TOR qui offre une plus grande rapidité dans la navigation.
En ces temps de surveillance généralisée, il semble évident que les solutions de masquage de type VPN ou encore la navigation sur Internet via le réseau en oignon TOR vont se développer. Dans cette optique, l’arrivée d’une nouvelle solution ne peut être qu’une bonne nouvelle."
"Microsoft a commencé à déployer la semaine dernière, pour les préinscrits, Windows 10, la dernière version de son système d’exploitation (ou « OS », pour « operating system ») – le logiciel qui fait tourner le « cœur » d’un ordinateur. Mais si vous cherchez une alternative à ce système qui équipe la grande majorité des ordinateurs personnels dans le monde, ou à Mac OS, son principal concurrent commercial, une myriade de systèmes d’exploitation libres et gratuits basés sur Linux existent et ne sont qu’à quelques clics."
"Si les maisons de disques ferraillent dur pour enrayer le téléchargement illégal des albums de leurs stars, celles-ci ne sont pas forcément toujours convaincues de l'efficacité de cette stratégie... David Guetta, le célèbre DJ français, considère ainsi que le piratage lui permet d’attirer davantage de monde lors de ses concerts."
"Gaël Musquet a co-fondé en France la communauté Openstreetmap (OSM) dont il a été le premier président. Ce projet participatif, véritable Wikipedia de la carte géographique lancé en 2004 par le Britannique Steve Coast, s’est donné pour objectif de constituer une carte numérique à partir des contributions volontaires de milliers d’internautes.
Défenseur de l’ouverture des données et du logiciel libre (qui n’appartient pas à une entreprise et peut être utilisé par tous), Gaël Musquet accompagne désormais les collectivités et entreprises d’Ile de France dans l'utilisation des données libres, au sein de la Fonderie, l’agence numérique de la région. Alors que s’ouvrent ce week-end à Beauvais les Rencontres mondiales du logiciel libre, il explique le rôle central du Libre face à la concentration des données."
"Après deux années de reflux, les investissements mondiaux dans les énergies vertes ont repris une courbe ascendante. Ils ont progressé de près de 17 % en 2014, pour atteindre 270 milliards de dollars (250 milliards d'euros). Une poussée due en grande partie à l'engagement massif de la Chine et du Japon dans le solaire, ainsi qu'au développement spectaculaire de l'éolien offshore en Europe."
"À l’occasion du Mobile World Congress, Cyanogen Inc a dévoilé un partenariat avec Qualcomm et une nouvelle identité visuelle, censée cadrer avec ses ambitions. La jeune entreprise a également annoncé l’intégration de son système à un troisième appareil, une phablette Alcatel OneTouch de 6 pouces."