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"D’après une étude, aux États-Unis, plus de la moitié de l'apport énergétique moyen des consommateurs est constitué d’aliments «ultra-transformés». "
"« Mes pneus, je les ai gardés chez moi. Je ne comprends pas pourquoi des agriculteurs manifestent. Ils demandent des aides, des prix. Mais il faut revoir le système. Moi, j’ai fait le choix d’aller vers la bio. » Eleveur laitier breton, installé à Pleumeleuc (Ille-et-Villaine), Richard Leduc fait partie des nouveaux convertis à l’agriculture biologique. Son cas n’est pas isolé, loin s’en faut. La crise agricole, qui secoue nombre d’agriculteurs étranglés financièrement par des prix bas et des charges élevées, suscite un afflux de conversions."
"L’impact du changement climatique sur la production alimentaire pourrait causer en 2050 quelque 529 000 décès supplémentaires dans le monde, selon l’étude d’une équipe de l’université d’Oxford publiée jeudi 3 mars dans la revue médicale The Lancet. De nombreux travaux ont montré que les dérèglements climatiques – sécheresses, pluies de plus en plus irrégulières, inondations, cyclones plus fréquents… – menaçaient la sécurité alimentaire, en entraînant une baisse des rendements agricoles susceptible d’accroître le niveau et la volatilité des prix des denrées, et de rendre ainsi encore plus difficile l’accès des plus pauvres à la nourriture. Mais pour la première fois, une étude évalue les effets du changement climatique sur l’équilibre nutritionnel."
"Une étude évalue pour la première fois l'impact du changement climatique sur les modes d'alimentation et les funestes conséquences sanitaires qu'il pourrait entraîner."
"Dans les campagnes françaises, les agriculteurs conventionnels frappés par la crise ne dédaignent plus l’agriculture bio. Certains l’envisagent même comme une solution à leurs problèmes. Ils s’interrogent cependant sur sa capacité à nourrir le monde, qui comptera 9 milliards d’habitants en 2050. Une étude réalisée par deux agronomes américains – John Reganold et Jonathan Wachter – pourrait les rassurer. On savait déjà que les écarts de rendements entre agriculture conventionnelle et agriculture bio, qui sont de 20% en moyenne en faveur de l’agriculture chimique, pouvaient être réduits à 9% en polyculture bio comparé à une monoculture conventionnelle."
"Au Guatemala, au Salvador, au Honduras et au Nicaragua, plus de 3 millions de personnes, essentiellement des familles de petits agriculteurs, se trouvent actuellement affectées par la sécheresse qui frappe la région depuis plus d’un an. Elle a détruit entre 75 et 100% des récoltes de maïs et de haricots. C’est l’une des conséquences du réchauffement climatique auxquelles fait face l’Amérique centrale. S’y ajoutent des inondations, la multiplication des moustiques vecteurs de maladies graves, comme le virus Zika qui provoque des maladies congénitales, et des ouragans... Reportage au Guatemala auprès de familles frappées par la sécheresse."
"Quatre ans de procédures auront été nécessaires pour que des riverains corréziens soient reconnus « victimes des pesticides » par le tribunal correctionnel de Brive, en Corrèze. « Nous ne pouvions laisser poursuivre ces pratiques d’épandages aériens consistant à arroser notre environnement de produits dangereux sans réagir », soulignent Philippe Bravard et Laurent Deyzac, deux des trois plaignants. « C’est pour nous une grande victoire et un signe d’espoir pour l’avenir de nos enfants mais aussi la preuve que chacun d’entre nous peut faire changer les choses ». C’est en octobre 2011 qu’ils se constituent partie civile contre des épandages d’insecticides réalisés par voies aériennes sur des châtaigneraies à la fin de l’été. Si ces épandages sont interdits depuis 2009 par une directive européenne comme le rappelle notre enquête, ils se poursuivent en France grâce à des dérogations préfectorales."
"L’enquête de Cash Investigation diffusée le 2 février rappelle un scandale sanitaire toujours à l’œuvre : les pesticides cancérigènes, mutagènes ou reprotoxiques qui sont déversés par milliers de tonnes chaque année, dans tous les départements. Qu’en est-il des alternatives à ces molécules chimiques de synthèse ? La loi d’avenir agricole de juillet 2014 devait favoriser la commercialisation des préparations naturelles comme le vinaigre blanc, le sucre ou l’argile. Or, le décret permettant leur mise sur le marché traîne au milieu des piles de dossiers du ministère... À ce jour, pulvériser sur ses cultures une tisane de plantes reste passible de poursuites. Quant à l’agriculture bio, sans pesticides, elle n’est pas suffisamment soutenue."
"97 % d’aliments contenant des résidus de pesticides ; les enfants exposés à près de 130 polluants chimiques chaque jour ; une industrie partagée entre six multinationales – Syngenta, Bayer, Dow, Monsanto, BASF et Dupont – qui règnent sur un marché de 50 milliards d’euros… Voici quelques chiffres glanés dans l’enquête édifiante de « Cash Investigation », diffusée mardi 2 février sur France 2, sur les pesticides et leurs dangers pour la santé."
Que faire après les révélations de « Cash Investigation » sur l’agriculture qui tue ? | Même pas mal
"Si vous faites partie des téléspectateurs du documentaire de "Cash Investigation" diffusé mardi 2 février sur France 2, vous devez sans doute vous demander comment limiter la quantité d'intrants chimiques dans votre alimentation et votre environnement. Voilà quelques solutions..."
"Les pesticides, nous en mangeons, nous en buvons et nous en respirons. Ils font la fortune de quelques géants de l’agrochimie – six, exactement – et ont des conséquences graves sur la santé publique. Le postulat de départ de l’équipe de « Cash investigation », sur France 2, est remarquablement illustré par ce documentaire percutant. Leur démonstration a des chances de secouer le public, encore loin de mesurer l’ampleur du problème."
"L’Agence de protection de l’Environnement (EPA) affirme aujourd’hui que les citoyens états-uniens peuvent sans danger avoir un régime alimentaire qui dépasse 41 fois la dose limite de 2,4-D qu’elle a autorisée il y a dix ans ! C’est un niveau bien plus élevé que ce qui est autorisé en Chine, en Russie, en Australie, en Corée du Sud au Canada ou au Brésil. Ce niveau est plus élevé que celui que recommande l’Organisation Mondiale de la Santé."
"Courant avril 2015, quelques mois après l’achèvement du processus d’adoption de "l’opt-out" culture (renationalisation des autorisations) [1], la Commission européenne a fait une nouvelle proposition [2] : permettre aux États membres d’interdire sur leur territoire l’utilisation d’OGM pour l’alimentation humaine ou animale. Une proposition qui soulève de nombreuses questions quant à sa mise en œuvre pratique [3]. Le processus législatif lié à cette décision, qui s’avère en principe long de plusieurs années, pourrait tourner court tant il fédère contre lui d’opposition. Après l’opposition de ses commissions « Agriculture » et « Environnement », le Parlement européen a, le 28 octobre 2015, rejeté, en plénière, cette proposition de « re-nationaliser » l’interdiction d’OGM dans l’alimentation humaine et animale, suite à une autorisation au niveau européen."
"Après 20 ans de délibérations, les autorités sanitaires américaines ont autorisé l'élevage et la commercialisation d'un saumon génétiquement modifié."
"La décision vient d’être prise par les autorités sanitaires des États-Unis : pour la première fois dans le monde, un animal transgénique est autorisé pour la consommation humaine. Le poisson OGM devrait donc débarquer prochainement sur les étals des supermarchés. Il s’agit d’un saumon transgénique de la marque AquAdvantage, modifié avec un gène d’un autre saumon pour grandir deux fois plus vite. Baptisé « Frankenfish » par ses détracteurs, il a été autorisé à la consommation humaine aux États-Unis par la Food and Drug Administration (FDA) le 19 novembre. La FDA a publié ses recommandations : « Après un examen scientifique exhaustif et rigoureux, la FDA est arrivée à la conclusion que le saumon AquAdvantage est aussi sûr pour la consommation que le saumon de l’Atlantique non-génétiquement modifié, et il est aussi nutritif. » Selon l’agence sanitaire, les gènes insérés dans l’ADN du poisson sont restés stables sur plusieurs générations, la modification génétique est sans danger pour le saumon lui-même, et le produit obtenu répond aux attentes en terme de croissance plus rapide."
"Le 19 novembre 2015, l’agence étasunienne en charge de l’alimentation (FDA, Food and Drug administration) a finalement accepté d’autoriser le saumon génétiquement modifié de l’entreprise AquAdvantage pour la consommation humaine. Ce saumon, développé par AquaBounty Technologies (dont l’actionnaire principal est the Intrexon Corporation), a été modifié pour grandir quatre fois plus vite. Mais selon de nombreuses publications scientifiques, dont l’étude publiée en 2002 dans la revue American Society of Animal Science, l’hormone de croissance, produite par transgenèse, aboutit à plusieurs dégâts collatéraux. "
"Pour la première fois, les autorités sanitaires américaines ont autorisé la consommation d'un saumon génétiquement modifié, premier animal transgénique à arriver dans les assiettes des Américains, malgré l'opposition d'associations de consommateurs qui craignent de ne pouvoir faire la différence avec un saumon d'élevage."
"C’est une première mondiale : le premier animal OGM destiné à la consommation humaine a été autorisé à la vente."
"Ce régime, qui exclut viandes et poissons tout en conservant œufs et lait, peut offrir une alimentation équilibrée."
"« Par ce message, nous venons vous dire que vous êtes en train de tuer le Traité [TIRPAA, Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture, NDLR]. Celui-ci organise désormais le vol de nos semences et de nos connaissances. Nous ne pouvons plus dans ces conditions continuer à les donner aux chercheurs et autres prospecteurs qui viennent les collecter dans nos champs pour les remettre aux banques de gènes du Traité. Tant que vous n’aurez pas interdit tous les brevets biopirates, tant que les agriculteurs n’auront pas le droit de conserver, d’utiliser, d’échanger et de vendre les semences issues de leurs récoltes, nous refuserons toute collaboration avec la recherche et les banques de gènes qui se mettent au service des multinationales semencières ». Bigre, que se passe-t-il ? Une jacquerie ? Pourquoi les paysans ne veulent-ils plus donner leurs semences aux banque de gènes ? Explications, à la veille de l’importante rencontre internationale du Tirpaa (sur les semences) à Rome (Italie) du 5 au 9 octobre."