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"Lors des débats autour du projet de loi sur le renseignement, le sénateur Jean-Pierre Sueur a expliqué en creux que la lutte contre la contrefaçon pourrait autoriser le déploiement des outils de surveillance programmé par ce texte. Les débats se poursuivent actuellement jusqu'au 9 juin (on pourra suivre ici notre live tweet)."
"Hier, le rapporteur public a considéré que la question prioritaire de constitutionnalité soulevée par La Quadrature du Net, French Data Network (FDN) et la Fédération des Fournisseurs d’accès à internet associatifs (FFDN) méritait une transmission au Conseil constitutionnel (notre compte rendu). La balle est maintenant dans le camp du Conseil d’État qui, s’il n’est pas lié par ses conclusions, les suit généralement. Nous avons interrogé en sortie d’audience Me Patrice Spinosi, l’avocat des requérants."
"Google a déposé un brevet pour une peluche pourvue de micros et de caméras, capable d'écouter les ordres et de piloter des objets connectés."
"Le gouvernement a finalement retiré, avant toute discussion, son amendement conférant aux agents de Pôle Emploi un droit de communication portant sur de nombreuses données afférentes aux chômeurs (facturations détaillées ou « FADET », données de connexion, abonnements TV, etc.). « Le ministre [du Travail] s’est rendu compte que ça n’avait pas été suffisamment concerté » a tenté de justifier son entourage auprès de l’AFP."
"Craignant cette fois-ci des réactions hostiles, le gouvernement a finalement retiré l'amendement qui prévoyait de donner à Pôle Emploi la possibilité de se faire communiquer par des intermédiaires tout une série de documents très intrusifs dans la vie privée des chômeurs, comme les relevés bancaires ou les données de connexion des opérateurs mobiles."
"Le gouvernement veut surveiller les chômeurs susceptibles de frauder, et souhaite donc étendre le "droit de communication" aux agents de Pôle Emploi, pour leur permettre d'obtenir sans procédure judiciaire et gratuitement les relevés bancaires, relevés de télécommunications et autres pièces pouvant leur permettre de détecter une fraude."
"La Chambre des représentants du Congrès américain a adopté mercredi 13 mai une réforme interdisant à l’Agence de sécurité nationale (NSA) de collecter en grand nombre des données aux Etats-Unis, réponse au scandale suscité par les révélations d’Edward Snowden il y a bientôt deux ans."
"La nouvelle manche dans la longue bataille autour de la surveillance depuis les révélations d’Edward Snowden sur les pratiques de la NSA vient d’être remportée par les opposants à la tentaculaire agence."
"Alors qu'en France, une majorité de députés souillent et trahissent notre beau pays et nos libertés individuelles, aux Etats-Unis, grâce à Edward Snowden qui est toujours sur la liste noire des traitres de la nation, la Chambre des Représentants Américaine vient d'interdire à la NSA de collecter massivement les données sur le territoire américain."
"David Bosman veille au grain lorsqu’il s’agit de la collecte de données personnelles.
Avec le dernier Lightroom, il a remarqué qu’en plus de devoir se connecter avec un ID Adobe pour activer le logiciel (il s’agit de la version autonome de Lightroom 6 et non de Lightroom CC), Lightroom collectait automatiquement des informations sur notre usage du logiciel.
C’est chose commune pour de nombreux éditeurs de logiciels, avec souvent un anonymat des données, mais ici celles-ci semble rattachées à votre compte Adobe ID."
"Pour défendre son projet de loi Renseignement et la collecte massive de données de connexion, Bernard Cazeneuve s'appuie sur deux arrêts de jurisprudence, l'un de la Cour de justice de l'union européenne, l'autre de la Cour européenne des droits de l'homme. Mais ces deux arrêts ne disent pas ce que veut y voir le ministre de l'Intérieur, voire disent exactement le contraire ce qu'il dit y lire !"
"La Fédération FDN (FFDN), qui regroupe des fournisseurs d'accès à Internet locaux indépendants, et La Quadrature du net, une association de défense des libertés sur Internet, ont décidé de saisir le Conseil d'Etat contre le blocage administratif des sites. Promulgué le 4 février, le décret d'application contesté rend possible le blocage des sites Internet pédopornographiques ou suspectés de faire l'apologie du terrorisme, sans décision judiciaire préalable."
"La Quadrature du Net a révélé jeudi le contenu du recours déposé au Conseil d'Etat contre le décret d'application de l'article 20 (ancien article 13) de la loi de programmation militaire de 2013, qui permet la collecte des données"
"« Internet, zone de non droit », l'idée est encore répandue. Pourtant, peu de secteurs ont connu une telle avalanche législative.
Avant le projet de loi sur le renseignement, débattu en ce moment à l'Assemblée et qui soulève de nombreuses critiques et inquiétudes, du fait de dispositifs de surveillance et de collecte de données qui posent question, de nombreux autres textes ont été adoptés pour encadrer ce nouvel espace. Avec, quasiment à chaque fois, des questions et des critiques sur cet encadrement.
Tous ne sont pas des textes encadrant spécifiquement le Net, qui est parfois abordé seulement au détour d'un article, mais tous visent deux domaines phares : la publication de contenus et les pratiques illicites (propos racistes, pratiques pédopornographiques ou terroristes...) ou la propriété intellectuelle (téléchargement illégal)."
"Interrogé sur Canal Plus ce dimanche 19 avril, François Hollande a semblé reconnaître l'existence d'un programme massif de collecte des métadonnées géré par la DGSE (le PNCD), pourtant démentie par la Défense et l'Intérieur lors des débats sur le projet de loi renseignement."
"La French Data Network (FDN), plus ancien fournisseur d'accès Internet de France, la Fédération FDN, qui regroupe une vingtaine de fournisseurs d'accès à Internet régionaux indépendants, et la Quadrature du Net, association de défense des libertés sur Internet, ont déposé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) sur le très controversé article 20 (anciennement article 13) de la Loi de programmation militaire, a annoncé la FDN, mercredi 16 avril."
"Un des arguments les plus entendus de la bouche des défenseurs de cette loi est « si nous ne la votons pas, nous serons responsables du prochain attentat ». Autrement dit « vous autres, opposants, vous faites les complices du terrorisme ».
L’argument porte, comme tous les arguments bassement populistes qui parlent aux tripes plutôt qu’à la cervelle.
Il est faux, et voici pourquoi."
"Est-il plus facile de faire prendre conscience des dérives de l'espionnage massif des communications de tous les individus, lorsque l'on prévient les citoyens que même les photos de leurs sexes sont collectées et parfois regardées par les agents ? C'est la tentative réussie du dernier numéro de l'émission Last Week Tonight de John Oliver, avec la complicité d'Edward Snowden lui-même. "Ils collectent tout, y compris les photos de votre queue", prévient-il."
Loi Renseignement : Urvoas s'en prend à l'amateurisme et la mauvaise foi des opposants - Next INpact
"« Une surveillance limitée à quelques individus qui présentent une menace avérée au regard de motivations sérieuses ». Voilà comment Jean-Jacques Urvoas décrit le projet de loi sur le renseignement dans son rapport en Commission des lois. Le député PS en profite aussi pour dézinguer les opposants au texte.
[...]
Le projet de loi a certes été dézingué par la Quadrature du net, Gandi, le Syndicat de la Magistrature, Amnesty International, la CGT Police, La commission nationale consultative des droits de l’homme, l’Ordre des avocats de Paris, l’Union Syndicat des magistrats, Renaissance numérique, l’AFDEL, le Syntec Numérique, Human Rights Watch, la Commission du numérique, l’actuelle gendarme des écoutes, Jean-Marie Delarue, Alain Marsaud, député, ancien juge anti terroriste, Marc Trévidic, juge antiterroriste, ou encore... Charlie Hebdo, dont l'attentat figure parmi les faire-valoir au texte. Mais Urvoas n'en a visiblement cure et préfère « dépassionner »."
"Et oui, c’est étonnant, mais c’est Yves Calvi sur RTL, hier, le 07 avril 2015, qui interview Marc Trévidic, un juge qui ne mâche pas ses mots sur les dangers du projet de loi sur le renseignement — que le gouvernement socialiste veut faire voter. Le juge s’inquiète de l’aspect éminemment politique de la lutte anti-terroriste, ayant été au premier chef concerné par l’aspect parfaitement subjectif du concept. Si le projet est voté, c’est une nouvelle ère qui débute. Vraiment. Et il le dit."