417 liens privés
Au 1er février, le prix de l’électricité vendue en France a augmenté de plus de 10%. Contrairement à ce qu’affirme le Président de la République, cette aberration tarifaire ne frappe pas moins les Français que leurs voisins européens. Dans cette tribune collective de député·es LFI, nous appelons à sortir du dogme de la concurrence et rendre à EDF son monopole sur la production et la vente d’électricité, pour que le prix de vente aux usagers corresponde de nouveau à son coût.
Alors que le fonctionnement de l’intelligence artificielle est très consommateur en énergie, promouvoir des modèles d’IA plus petits et plus adaptés aux besoins pourrait se révéler judicieux, constate Alexandre Piquard, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
C’est officiel, en rétablissant une taxe, le gouvernement a décidé que les prix de l'électricité augmenteront d’environ 10% au 1er février 2024. C’est donc le début de la fin du bouclier tarifaire qui annonce des dépenses supplémentaires pour la très grande majorité des Français. L’augmentation des prix est certes très légèrement en dessous de 10%, elle reste importante à un moment où les françaises et les français se débattent encore avec les conséquences de l’inflation et où beaucoup sont obligées de se priver faute de moyens financiers. La hausse représenterait entre 5 et presque 18€ par mois selon le ministère de l’Intérieur en fonction de si l’on se chauffe au gaz ou à l’électricité et de la taille de son logement. Mais pour les associations de consommateurs, certains vont devoir payer bien plus. Cette taxe devrait rapporter 6 milliards d’euros à l’État sur l’année. Et c’est un des arguments pour la justifier, il faut renflouer les caisses et revenir à la normale après des aides à la consommation d’énergies qui auraient couté 85 milliards d’euros à l’État. Seulement pour beaucoup, cette taxe envoie un message contradictoire : en taxant l’électricité plus que les énergies fossiles, l’État va à l’encontre des appels à l’électrification pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Elle est aussi considérée comme injuste et inappropriée. Alors quelle était donc l’urgence à rétablir cette taxe ? Les prix de l’électricité sont-ils condamnés à augmenter ? Et que faudrait-il faire pour assurer un futur énergétique viable qui n’aggrave pas l’urgence écologique et ne pèse pas injustement sur les citoyens ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Nicolas Goldberg, expert en énergie.
La dérégulation du marché de l’électricité voulue par la Commission européenne se traduit par un envol des factures pour les consommateurs. Si M. Emmanuel Macron promet que l’État français va « reprendre le contrôle » des prix dans le cadre de son projet de planification écologique, Bruxelles entend poursuivre une politique qui fait des particuliers les dindons de la libéralisation du secteur.
Une étude de l'Apur a mis en avant une consommation énergétique beaucoup plus forte dans les arrondissements de l'ouest parisien, malgré un taux plus faible de passoires thermiques
À Paris, en 2018, 567 000 résidences principales ont un diagnostic de performance énergétique (DPE) classé E, F ou G. Paradoxalement, la dépense de chauffage par logement et par habitant est la plus faible des départements franciliens du fait de logements plus souvent collectifs et de petite taille.
C’est la plus grande bizarrerie de la construction économique européenne : dans les années 1990, le marché de l’électricité – comme tous les autres anciens services publics, la poste, le train... – est progressivement libéralisé. Ce qui ne fut pas l’idée la plus brillante des crânes d’œuf bruxellois.
Le tarif réglementé de l’électricité a encore augmenté, le 1er février. Pourtant, depuis 2007, l'ouverture à la concurrence promettait une électricité moins chère. Explications.
La Californie fait face à des températures records ces derniers jours, qui ont fait exploser la demande en électricité liée à la climatisation. L'Etat étant incapable de produire suffisamment pour répondre à la demande, les autorités ont imposé des coupures de courant à des centaines de milliers de personnes.
Qu'est-ce qui ne fait pas de bruit, ne rejette pas de particules fines et n'émet pas de CO2 ? La voiture électrique ? Perdu !
Et oui, tout dépend de ce qui se cache derrière la prise.
Et aujourd'hui encore, un tiers de l'électricité mondiale est produite au charbon.
L’Agence internationale de l’énergie a présenté, mardi, son rapport annuel. L’accord de Paris ne sera pas respecté si le courant provient toujours de centrales à charbon ou à gaz.
Greenpeace a dévoilé vendredi son classement des fournisseurs d'électricité "verte", pour permettre aux consommateurs de s'y retrouver, et a mis un zéro pointé aux géants du secteur EDF, Engie ou Total.
Chaque opérateur propose désormais des offres « vertes », censées vous permettre de ne consommer que de l’électricité d’origine renouvelable. Que cachent réellement ces propositions aux apparences écolos ?
Le boom de la mobilité ne pourra être absorbé par les infrastructures actuelles sans l’investissement et la coordination de tous les acteurs, explique Arnaud Banner, le directeur technique et innovation d’Omexom, dans une tribune au « Monde ».
Depuis l’ouverture du marché à la concurrence en 2007, de nouveaux fournisseurs d’énergie apparaissent. Chacun peut soutenir le marché des renouvelables en se tournant vers un fournisseur alternatif.
"C'est un véritable brûlot que vient, à son corps défendant, d'allumer l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), établissement public placé sous la tutelle des ministères de l'écologie et de la recherche. Une étude, qu'elle a commandée et pilotée, conclut qu'à l'horizon 2050, la France pourrait tirer la totalité de son électricité de ressources renouvelables, sans nucléaire. Et cela, à un coût comparable à celui de l'atome."
" Bernard Chabot, analyste expert du secteur l'énergie, publie une étude sur la production électrique nucléaire dans le monde et en compare ses perspectives d'évolutions face aux renouvelables. Comparé au boom du marché des renouvelables, le nucléaire est bien peu attractif. "
" Vous n'imaginez pas EDF annonçant qu'il veut se séparer de ses centrales nucléaires, au charbon ou au gaz. Pourtant c'est que l'électricien allemand E.ON veut faire. Explications. "
"La transition énergétique qui se profile en France doit être le grand oeuvre écologique de François Hollande. Plus qu’une simple annonce de politicien à la recherche d’un second souffle, cette ambition révolutionnera considérablement la façon de consommer – et donc de produire – de l’énergie. Si l’abandon du nucléaire et le développement du renouvelable sont les grands vecteurs de cette transition, l’émergence des réseaux électriques intelligents en est l’un des piliers fondamentaux."
"C'est ce que prévoit une étude économique publiée par le cabinet d'études Bloomberg Energy Finance."
Et pendant ce temps, en France, on reste sur le nucléaire...