417 liens privés
Malgré les initiatives en faveur de la « zéro déforestation », la consommation européenne de soja et d’huile de palme continue de détruire des milieux tropicaux, selon une étude du WWF publiée mercredi 14 avril.
Une note de la direction des douanes réintroduit en catimini une exonération fiscale pour un sous-produit de l'huile de palme. Les ONG dénoncent un nouveau passage en force, avec de lourdes conséquences en termes de déforestation.
Malgré la suppression de cet avantage par les parlementaires, la direction générale des douanes a rédigé une note pour maintenir cette exonération fiscale.
Selon un document obtenu par Mediapart, la direction générale des douanes et droits indirects a rédigé une note qui maintient l’exonération fiscale pour un sous-produit de l’huile de palme, malgré la suppression du principe de cet avantage par les parlementaires l’année dernière. Total est le premier intéressé.
« Les députés de la majorité, avec la complicité du gouvernement, viennent de céder au lobbying éhonté de Total. » Sylvain Angerand, porte-parole des Amis de la Terre, ne décolère pas. Ce 14 novembre, dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances 2020, les députés ont voté sans débat un amendement qui reporte à 2026 la suppression de l’huile de palme de la liste des agrocarburants. Défendu par sept députés de la droite et du centre (MoDem, LREM et LR), cet amendement, qui a également reçu un avis favorable du gouvernement, se traduira par un cadeau fiscal à Total évalué entre 70 et 80 millions d’euros.
Une nouvelle analyse cartographique de Greenpeace International révèle qu’en seulement deux ans, des fournisseurs du géant de l’alimentaire Mondelez ont détruit près de 25 000 hectares de forêts abritant des orangs-outans [1]. Les militantes et militants de Greenpeace France se mobiliseront samedi 17 novembre dans plus de 25 villes pour dénoncer le “goût déforestation” des biscuits Oreo et sensibiliser les consommateurs à la protection des forêts tropicales.
Au moins 14% du carburant destiné au transport devra provenir de sources renouvelables d’ici 2030
Au nom de l’emploi, les députés ont suivi l’avis du gouvernement en rejetant un amendement, proposé par une députée LRM, visant à supprimer une fiscalité favorable à certains agrocarburants.
L'Assemblée nationale a rejeté jeudi 18 octobre, à la demande du gouvernement, les amendements au projet de loi de finances pour 2019 (PLF 2019) qui visaient à supprimer la niche fiscale dont bénéficie l'huile de palme. Ces amendements venaient de plusieurs bancs de l'hémicycle, y compris des députés LREM.
Malgré les engagements des grandes marques à découpler la production d’huile de palme de la destruction de forêts primaires, le déboisement se poursuit, dénonce l’ONG Greenpeace après deux ans d’enquête.
Jakarta demande aux États-Unis et à la France de ne pas bloquer la production sur leur sol de kérosène à partir d'huile de palme. A défaut, elle se passera des avions américains et européens.
La raffinerie de Total, dans les Bouches-du-Rhône, se prépare à produire du « biocarburant ». Problème : elle fonctionnera à base d’huile de palme, qui est une cause majeure de déforestation et d’émissions de gaz à effet de serre dans les pays tropicaux.
"Les députés ont fortement revu à la baisse la surtaxation de l'huile de palme, la fameuse "taxe Nutella" suite aux protestations des deux principaux producteurs mondiaux, l'Indonésie et la Malaisie."
"L’Union européenne a t-elle fait fausse route en promouvant la consommation d’agrocarburants issus de cultures alimentaires ? La directive européenne sur les énergies renouvelables impose que 10 % de l’énergie utilisée dans les transports à l’échelle du continent soit produite à partir de sources renouvelables d’ici 2020. Ces énergies renouvelables sont quasi-exclusivement des agrocarburants de première génération, c’est-à-dire à base de matières premières agricoles (soja, colza, tournesol, huile de palme, maïs, blé...), ajoutés aux carburants traditionnels.
Ces objectifs apparemment louables pourraient provoquer l’effet inverse et augmenter les émissions de gaz à effet de serre, selon une étude réalisée par le cabinet de conseil Ecofys pour la Commission européenne. « Le biodiesel issu d’huile de palme émet trois fois plus (que le diesel, ndlr) et l’huile de soja autour de deux fois plus, lorsque les effets des cultures sur l’usage des terres sont pris en compte », rapporte The Guardian qui a pu consulter l’étude."
"La taxe sur l’huile de palme ne disparaît pas, mais elle sera beaucoup moins élevée que prévu. Initialement fixée à 300 euros par tonne en 2017, 500 euros en 2018, 700 en 2019 et 900 euros à partir de 2020, elle a finalement été abaissée à 90 euros par les députés. Une décision qui devrait satisfaire les deux principaux pays exportateurs, la Malaisie et l’Indonésie, qui avaient fait part de leur colère. Cette réduction drastique a obtenu le soutien du gouvernement."
"Vous souvenez-vous de la « taxe Nutella » ? Elle visait à décourager l’importation et la consommation d’huile de palme, en raison de ses effets sur la santé et du terrible impact de sa production dans les pays du Sud (voir notre enquête). Des motifs qui ont conduit le Sénat à réintroduire une taxe supplémentaire sur l’huile de palme, en première lecture du projet de loi sur la biodiversité. Cette taxe devait être progressive : de 300 euros la tonne en 2017, elle atteindra 900 euros en 2020. Coup de théâtre ce 17 mars à l’Assemblée nationale : la taxe supplémentaire a finalement été réduite à 90 euros la tonne, avec l’accord du gouvernement. Une décision qui intervient alors que l’Indonésie venait d’annoncer vouloir porter l’affaire devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
[...]
Plutôt que de désobéir aux règles de l’OMC – et de mener bataille pour faire modifier des règles qui sont des entraves à la protection de l’environnement et de la santé – le gouvernement et les parlementaires français ont donc préféré s’y conformer. Comme nous l’écrivions en clôture de la COP21, même sur une planète morte, le commerce international devra se poursuivre sans entraves."
"Nouveau terrain de jeu des industriels du palmier à huile et de l’hévéa, l’Afrique devient aussi la nouvelle frontière de la déforestation, alerte Greenpeace dans un rapport rendu public mardi 23 février. « On assiste actuellement à une véritable ruée sur les forêts africaines, explique l’organisation non gouvernementale (ONG) dans un document de 28 pages. Les investissements s’y multiplient, attirés par des conditions climatiques idéales et surtout par des réglementations peu contraignantes, non appliquées ou particulièrement favorables aux investissements étrangers. »"
"La Malaisie s'était inquiétée après l'adoption en novembre 2012 par la commission des affaires sociales du Sénat d'un "amendement Nutella" au projet de budget 2013 de la Sécurité sociale, visant à augmenter de 300 % la taxe sur l'huile de palme, son produit phare."
"Bruxelles, le 21 mai 2013 - Selon de nouvelles recherches publiées aujourd’hui par les Amis de la Terre Europe, les banques européennes et les fonds de pension continuent de financer Wilmar International, l’un des plus grands producteur mondial d’huile de palme et aussi l’un des plus destructeurs. Des banques européennes comme HSBC ou Deutsche Bank, mais aussi des banques françaises comme BNP Paribas, le Crédit Agricole ou la Société Générale offrent à Wilmar une assistance financière d’une valeur de plus d’un milliard d’euros. Des institutions financières européennes et américaines détiennent des actions dans l’entreprise pour une valeur de 621 millions €."
"Bref, Ferrero, en plus de vous donner un gros cul, vous prend un peu pour des cons.
[...]
Tenez-vous-le pour dit, Ferrero n’a aucune intention de proposer des produits au bilan nutritionnel plus sain, ni de réviser des recettes créées spécialement pour développer une assuétude chez ses consommateurs (à coups de sucre et graisse). La responsabilité de manger sainement est dans le camp des consommateurs,"