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La chaîne d’information européenne en difficulté, qui bascule de Lyon vers Bruxelles, a été rachetée en 2022 grâce à des fonds fournis par des proches du premier ministre nationaliste hongrois, selon des documents confidentiels.
Par un arrêt du 9 avril 2024, la cour administrative d’appel de Nantes annule partiellement le règlement local de publicité de Brest métropole, en tant qu’il interdit ou restreint, dans certaines zones, les publicités numériques.
Depuis le 27 octobre, Hugues Moutouh prend des arrêtés pour interdire les manifestations propalestiniennes malgré le désaveu systématique du tribunal administratif, qui décide ensuite de les autoriser.
Au motif qu’il s’agirait d’une « orientation générale » et non d’une décision administrative, le juge administratif suprême estime que l’interdiction systématique des manifestations de soutien au peuple palestinien dans la ville n’est pas contestable.
Condamnées à verser 143 000 euros et à garder le silence pour avoir publié une étude sur les pesticides dans les vins labellisés, une association et sa porte-parole ont réuni la somme et obtenu le droit de faire appel.
Pendant l’examen du PLF 2024, la commission des finances de l’Assemblée nationale a adopté un amendement sur le financement des organisations faisant appel à la générosité du public, rédigé par la FNSEA, repris par la droite, l’extrême droite et la majorité. Un amendement très inquiétant pour les libertés d’association et d’expression.
Ce week-end, un amendement présenté par plusieurs députés Renaissance dont Mounir Belhamiti a fait polémique : ils aimeraient interdire l'utilisation des VPN pour accéder aux réseaux sociaux. Suite aux critiques, ils ont pris la décision de supprimer cet amendement ! Que s'est-il passé ?
Alors que l’ensemble des responsables nationaux principaux de la CGT, de Solidaires, de la FSU et de la Confédération paysanne seront réunis à Niort le 8 septembre 2023 pour un procès ciblant des responsables syndicaux, pour le motif d’organisation de manifestation interdite, il est urgent de rappeler collectivement notre attachement aux libertés syndicales, au droit d’expression et de manifestation en France. Ce rassemblement contre la répression militante et pour la défense de l’eau est un moment historique.
Une trentaine de personnes ont reçu des amendes et des courriers suite à des casserolades à Dijon, sans que quiconque n’ait été verbalisé ou contrôlé sur place. Comment ces personnes ont-elles pu être identifiées ? Interrogé par Politis, le procureur de Dijon botte en touche.
Cinq antifascistes italiens ont été arrêtés mardi 6 juin. Ils avaient participé à la manifestation en hommage à Clément Méric et risquent l’expulsion. Avant eux, un Suisse, une Allemande et un Belge ont subi le même sort, avant d’être placés en rétention et renvoyés dans leur pays.
La décision des autorités françaises de dissoudre un mouvement écologiste semble totalement disproportionnée, en violation des obligations de la France en vertu du droit international, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui.
En répondant aux critiques de la réalisatrice française primée à Cannes, la ministre de la Culture est dans son rôle. En revanche, dire qu’on devrait la fermer parce qu’on reçoit des subventions publiques est un réel danger démocratique.
Il fait de moins en moins bon être militant écologiste en France. Insultes, violences policières, procès, surveillance, assignation à résidence, arrestations disproportionnées se multiplient. Et c’est un paradoxe : plus les activistes dépensent de l’énergie pour demander à l’Etat une action à la hauteur de l’urgence, plus celui-ci s’attaque à eux en retour plutôt que d’écouter leurs alertes. Avec la procédure de dissolution des soulèvements de la terre ou encore la création d’une cellule anti ZAD par Gérald Darmanin, un cap a été franchi. Les moyens déployés par les gouvernements successifs pour réprimer les défenseurs du vivant s’accumulent. Cet arsenal juridique, policier, administratif donne le sentiment d’une guerre silencieuse, visant à faire taire toute possibilité de contestation… Alors comment les militants écologistes sont-ils devenus des criminels aux yeux de l’Etat ? Que raconte cette escalade répressive et inquiétante ? Un long format Blast par Paloma Moritz
Thatcher l'avait pourtant prophétisé et nous ne l'avions pas cru : « la société ça n'existe pas ». L'homme deux fois élu avec plus ou moins 20% des électeurs confirme sa politique : la société française n'existe pas. La preuve, il est désormais possible de saluer des rues vides, et de gouverner sans peuple.
Scène inédite sur les Champs-Elysées : un président qui remonte la grande avenue seul, sans public, tenu à distance par crainte de manifestations hostiles...
La stratégie des opposants à la réforme des retraites fonctionne : la multiplication des manifestations partout sur le territoire entrave les déplacements ministériels. Les préfets tentent par tous les moyens de les interdire à coup d’arrêtés au contenu parfois ubuesque et publiés à la dernière minute. Un procédé illégal.
Saisie par huit habitants de la région de Metz, la Cour de cassation a rendu, mi-juin, une décision majeure pour les futurs mouvements sociaux : selon la plus haute juridiction, une personne ne peut se faire verbaliser pour avoir simplement participé à une manifestations non déclarée.
Quand Elon Musk a annoncé son offre d'achat de Twitter le mois dernier, il a dit qu'il voulait faire du réseau social un phare pour la liberté d'expression. Mais alors que Musk se démène pour rassembler le financement de l'accord de 44 milliards de dollars, le milliardaire prévoit également d'accepter le financement de l'accord de deux pays qui ont historiquement restreint la liberté d'expression : l'Arabie saoudite et le Qatar.
Racheté par le milliardaire libertarien, le réseau va-t-il devenir un haut-parleur trumpiste, refuge de la liberté d’expression absolue ? Pas si vite…
Accusés d’antisémitisme et de provocation au terrorisme par le ministère de l’intérieur, le comité Action Palestine et le collectif Palestine vaincra ont été dissous le 9 mars. Saisi en urgence, le Conseil d’État les a autorisés vendredi à reprendre leurs activités. Il estime que les dissolutions ne se fondent pas sur des faits établis.