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"Avant d’être le candidat surprise à l’investiture démocrate pour la prochaine présidentielle américaine, le juriste Lawrence Lessig est le concepteur, en 2001, des licences Creative Commons (CC), «première tentative décisive pour encadrer la protection des "œuvres de l’esprit" gratuitement diffusées sur Internet», résume François Gèze, l’ancien patron des éditions La Découverte. Il s’agissait, explique Philippe Aigrain, cofondateur de l’association de défense des libertés en ligne la Quadrature du Net, de «faire exister une sphère de communs volontairement consentis dans le contexte du droit d’auteur actuel»."
"C’est à la lecture d’un quelconque billet sur un site de journalisme de la presse informatique (probablement Numérama) que j’ai eu l’inspiration de ce billet. Dans le texte, il était évoqué que beaucoup de personnes suivaient l’actualité via un abonnement au sein de Facebook."
"Le journaliste et auteur de science-fiction Cory Doctorow est un fervent défenseur du partage en ligne et un grand penseur des technologies, qui ne doivent pas selon lui brider l’accès du public à la culture. On ne s’étonne donc pas de le voir rejoindre l’Electronic Frontier Foundation (EFF) en tant que consultant spécial chargé du lobby anti-DRM."
"La Haute Autorité a fourni de nouvelles données rendant compte de son activité au niveau de la riposte graduée. Au mois de septembre 2014, l'institution a établi un record du nombre des dossiers examinés avant leur éventuel envoi au tribunal. Elle a également indiqué le nombre de cas qui ont été effectivement transmis à la justice."
"Depuis quelques semaines, des histoires de photos volées remontent régulièrement à la surface, généralement à cause de piratages et/ou de failles de sécurité. La CNIL a décidé réagir et de mettre à jour ses conseils de publication de photos en évoquant le cas des applications permettant d'effectuer des partages « éphémères ». La récente fuite de photos liées à Snapchat est évidemment en ligne de mire."
"Avec un budget de 10,5 millions en 2012 et 8,5 millions en 2013, c'était la fête du slip chez nos amis de la Hadopi. De quoi se verser du champagne sur les tétons tout au long de l'année, tout en envoyant quelques emails aux pauvres gogols téléchargeurs et en nous faisant marrer avec tas de conneries toutes plus hallucinantes les unes que les autres. (Piratage de police, recommandation de sites pirates, lobotomisation de bons gars, rêve d'un mouchard universel, clips de merde, défaut de sécurisation...et j'en passe...)"
"Suite à l'entretien de Fleur Pellerin au Monde, La Quadrature du Net a réagi en rappelant que c'est la riposte graduée qui a poussé les internautes à se tourner vers les sites de streaming et de téléchargement direct et suggéré la légalisation du partage non-marchand face à la contrefaçon commerciale. Mais une telle légalisation aurait aussi d'autres bénéfices."
"Alors que Fleur Pellerin a confirmé que la Hadopi ne serait finalement pas supprimée, La Quadrature du Net a déploré hier dans un communiqué la position de la nouvelle ministre de la Culture. L’association de défense des libertés regrette que le gouvernement s’obstine à mener une guerre « stérile » à l’encontre du partage, laquelle « ne peut conduire qu'à l'escalade répressive », au prix notamment de mesures extra-judiciaires."
"Ouverture, partage, transparence, inclusion et autonomie font partie des maîtres-mots de l'Open-Week qui se déroule en Ile-de-France jusqu'au 11 avril. Une occasion rêvée pour revenir sur de multiples projets développés dans un état d'esprit et une culture libres et ouverts."
"Le titre de ce billet est volontairement provocateur.
Mais, comme le souligne Rick Falkvinge ci-dessous, pourquoi ne retrouve-t-on pas les mêmes libertés de partage de la culture entre une bibliothèque et… Internet !"
"Les échanges sans but lucratif nuisent-ils au commerce des œuvres ? Toutes les enquêtes y compris celles réalisées par Hadopi montrent que non. D’une part parce que le contexte a évolué : avec l’ère numérique, il y a de plus en plus de créateurs, de plus en plus d’œuvres mais pas plus de public ni plus de temps disponible. Donc, indépendamment du partage, l’audience d’une œuvre est divisée. Les études montrent aussi que ceux qui partagent sont aussi ceux qui consomment le plus de produits culturels. Parce que le partage se fait notamment dans un but de collectionneur, que l’on n’écoute ou ne regarde pas tout ce que l’on télécharge, tout de suite."
"Le mois dernier, la Cour de Cassation a rendu une décision extrêmement intéressante où pour la première fois elle a considéré qu’un profil Facebook ne constituait pas nécessairement un lieu "public". Des propos échangés entre "amis" sur ce réseau social n’étaient pas forcément assimilables à des injures publiques, mais pouvaient avoir le caractère d’injures prononcées dans un lieu privé."
"La Hadopi a publié hier une analyse des pratiques de partages en ligne au cours des 30 dernières années. Il en ressort que les partage de bien culturels sont fortement influencés par les évolutions technologiques et se révèle en forte croissance au cours de ces 10 dernières années. "
"Avec son Gangnam Style, PSY et ses producteurs devraient gagner plus de 6 millions d'euros cette année, en grande partie grâce au phénomène de copies et de parodies que l'artiste sud-coréen a laissé se développer sur Internet."