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Avec 2,2 millions de sorties cyclistes et plus de 45 millions d’euros de retombées économiques en 2023, la Normandie prouve que le tourisme à vélo, au-delà du simple loisir, est un moteur économique puissant ; capable de dynamiser les territoires tout en répondant aux enjeux de tourisme durable. C'est ce que révèle cette étude du cabinet Inddigo publiée en septembre 2024 et engagée fin 2022 par Normandie Tourisme.
Antisémite et nul en maths, ça fait peut-être un peu beaucoup pour prétendre accéder au pouvoir. Depuis l'annonce de l'union de la gauche, le Nouveau front populaire fait face à un feu nourri des "éditorialistes" et "experts" des chaînes d'info. Sur le plan économique, on nous promet le pire : destruction d'emplois, hausse d'impôts pour tout le monde, dette abyssale et même décroissance (faites un stock de bougies, on ne sait jamais). Bref, c'est un "programme complètement fou", d'une "violence inouïe" et qui est "dangereux" pour la France. Et ce n'est pas sur CNews que ces propos ont été tenus. Sur BFMTV et LCI aussi, le danger de ces législatives, c'est la gauche.
Ministre des finances depuis sept ans, Bruno Le Maire ne peut plus se cacher derrière l’héritage. Il a un bilan et il est calamiteux. Mais plutôt que d’assumer cet échec, il préfère désigner un bouc émissaire : l’État social.
L’ancienne cheffe du Rassemblement national publie une tribune dans « Les Échos » pour paraître crédible sur le plan budgétaire. Les signes d’une évolution inquiétante du capitalisme français.
Créateur de la première boulangerie solaire, Arnaud Crétot milite pour un accès intermittent à l’énergie. Dans cette tribune, il donne les clés pour adopter cette méthode au « potentiel colossal ».
Ce lundi 29 janvier, Guillaume Poitrinal, fondateur de WO2, Agnès Michel, associée chez Ixos Formation, et Erwann Tison, directeur des études de l'Institut Sapiens, sont revenus sur l'idée de supprimer l'indexation du SMIC sur l'inflation, sur l'idée de revenir sur la durée d'indemnisation accordée aux plus de 53 ans quand ils sont au chômage, ainsi que sur la mobilisation des agriculteurs, dans l'émission Les Experts, présentée par Nicolas Doze. Les Experts est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.
Le Parlement européen a approuvé, mercredi 17 janvier, la réforme du pacte de stabilité. De nouvelles règles qui renforcent le rigorisme budgétaire, ouvrent la porte à une austérité permanente et condamnent toute politique divergente. La transition écologique est compromise.
Le secteur agricole est d’abord un secteur capitaliste confronté à une pression à la baisse de sa rentabilité qui doit faire face à la double crise écologique et économique.
La colère des agriculteurs a plusieurs sources, dont le partage inéquitable de la valeur qu'ils et elles produisent, qui va pour une trop grande part aux industriels et à la (grande) distribution. Ce problème peut être résolu de manières très différentes, soit par plus de concurrence, soit par plus de normes, soit par une organisation en coopératives.
Bruno Le Maire a tiré un bilan élogieux de sa propre action économique en début de semaine et a annoncé un nouveau tour de vis budgétaire. Mais la situation de l’économie française n’est guère réjouissante, et celle des ménages modestes se révèle préoccupante.
La décision de l’agence S&P Global de maintenir la note « AA » n’avait rien d’évident. Tant qu’une réflexion de fond sur l’efficacité de la dépense publique n’aura pas été menée, la France ne pourra pas sortir du cercle vicieux de la dette, qui s’élève à plus de 3 000 milliards d’euros.
Dans un rapport publié en amont de la COP 28, qui démarre jeudi 30 novembre à Dubaï, l’ONG Finance Watch dénonce l'influence néfaste des économistes. Elle les accuse de sous-estimer les conséquences du réchauffement climatique. Selon l'ONG, leurs prévisions optimistes ralentissent l’action politique.
Peut-on croître sans polluer ? C’est l’affaire Galilée du XXIe siècle. Quoi de mieux que le rapport du GIEC sur l’atténuation du changement climatique pour éclairer la question du « découplage », cette hypothèse d’une dissociation entre croissance du PIB et émissions de gaz à effet de serre. Direction le Chapitre 2 où une partie est dédiée au sujet (voir : Le découplage dans le rapport AR6 du GIEC). Cette partie mobilise 21 études scientifiques et la grande majorité d’entre elles sont sceptiques. Le découplage y est décrit comme « insuffisant » avec des taux de réduction « bien trop faibles », et la croissance verte comme une stratégie « trompeuse » et « malavisée » qui « repose en partie sur la foi ».
La croissance du PIB ne permettra pas la préservation d’une Terre viable, révèle une étude d’envergure. La croissance durable étant impossible, il faut adopter une économie post-croissance, estiment les scientifiques.
Rendu le 22 mai, le rapport de Jean Pisani-Ferry et Selma Mahfouz suggère de recourir à l’impôt et à l’endettement public pour engager l’action climatique. Des recommandations rejetées par le gouvernement au nom d’une orthodoxie économique datée, estime Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
Davantage de vélos en rue, ce sont aussi des gains économiques importants. Une étude de Vias évalue les retombées positives de la bicyclette.
Avec retard, la Banque centrale européenne a admis que l’inflation était nourrie par l’augmentation inconsidérée des marges des entreprises. Sans en tirer les leçons : cette boucle prix-profits souligne en creux l’échec des politiques de concurrence, laissant aux groupes un pouvoir de marché exorbitant.
La série de catastrophes climatiques récentes a fait resurgir les débats sur le changement climatique et la protection de l’environnement auquel nos dirigeants occidentaux amènent une solution, présentée comme LA solution, la croissance verte.
La croissance verte, ça consiste à garder le même niveau de développement économique tout en préservant l’environnement. Cette notion un peu fourre tout permettrait d’envisager un avenir radieux, où notre planète serait préservée sans que nos vies ne soient bouleversées. Et cette transition écologique qui n’impliquerait aucun changement est sur toutes les lèvres : Emmanuel Macron, Joe Biden aux Etats-Unis ou Justin Trudeau au Canada par exemple en passant par la banque mondiale, l’OCDE ou l’ONU, tout le monde ne jure plus que par la croissance verte.
Et cette croissance verte est contre nature pour notre invitée Hélène Tordjman, économiste, et autrice du livre "la croissance verte contre la nature".
Les politiques économiques menées depuis les années 80, que l’on regroupe souvent sous le terme générique de néolibéralisme, peuvent plus de 40 ans après faire l’objet d’un bilan, et il est difficile de dire que ce bilan dépeint une réussite. Mais ce constat est-il entendu, et existe-t-il une volonté de changer de trajectoire ? Tentons d’explorer ce bilan et d’éclairer la réforme des retraites et les autres « grandes » réformes à l’aune de celui-ci.
Avec Gilles Raveaud, économiste, journaliste économique et professeur d’économie, maître de conférence à l’Institut d’Études Européennes à l’Université Paris 8, auteur en 2018 de l’ouvrage « Économie, on n’a pas tout essayé ».
Alors qu’en 2017, Emmanuel Macron se présentait comme le champion de « l’évaluation des réformes », il fait fi des évaluations scientifiques négatives sur sa politique économique. Désormais, sa seule boussole est sa politique en faveur du capital.