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La « taxe Zucman » est de plus en plus présente dans le débat public ces derniers mois, et suscité des critiques de plus en plus nombreuses. Mais pourquoi cet impôt plancher de 2% sur les plus hauts patrimoines suscite-t-il un tel engouement ?
Salomé Saqué reçoit Gabriel Zucman, et l’interroge sur les critiques auxquelles il fait face depuis plusieurs mois. « Communiste », « absurde » voire carrément « dangereux pour l’économie » : de Bernard Arnault à Patrick Martin (le président du MEDEF) en passant par Marine Le Pen, de plus en plus de figures du débat médiatique attaquent ce jeune économiste et son idée de taxe avec une virulence rarement connue récemment sur des questions économiques.
Alors qu’est ce que cette taxe exactement ? Va-t-elle trop ou au contraire pas assez loin ? Que disent ces attaques du traitement réservé aux universitaires dans le débat public ?
Réponses dans cette nouvelle émission pour Blast.
Milliardaire singulier, Matthieu Pigasse estime que « le système capitaliste, à bout de souffle, conduit à une dislocation de la société ». Il appelle à un sursaut politique pour réduire les inégalités et éviter le chaos.
Auréolé du « prix Nobel d’économie » 2025, Philippe Aghion est invité sur tous les plateaux pour faire l’éloge du néolibéralisme. Problème : ce prix n’est pas un vrai Nobel et il est tout sauf un gage de qualité...
La nouvelle taxe sur les holdings patrimoniales proposée par le gouvernement de Sébastien Lecornu ne séduit pas du tout Gabriel Zucman.
Le magnat du luxe voit le prélèvement de 2 % comme une attaque « mortelle contre l’économie française ». Elle ne serait pourtant que le rattrapage d’une anomalie fiscale persistante : les plus riches paient en réalité une part d’impôt inférieure à celle des classes moyennes et populaires.
Le prix Nobel 2001 d'Économie soutient le projet d'impôt minimal sur les plus grandes fortunes pour réduire les inégalités et financer l'investissement public.
Deux arguments sont souvent avancés pour plaider en faveur d'un freinage de la décarbonation en Europe. Le premier consiste à dire que le continent, particulièrement après le changement de politique énergétique et climatique des Etats-Unis, est presque seul à essayer de réduire rapidement ses émissions de gaz à effet de serre. Le second repose sur le fait que cette réduction serait très néfaste à la croissance. Nous pensons que ni l’une ni l’autre de ces justifications n’est correcte.
La proposition d’un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des ultrariches, devenue le symbole de la bataille pour une meilleure équité fiscale, provoque l’ire du camp du capital. Pourtant, certains économistes pro-business commencent à la défendre, non sans arrière-pensées.
Bernard Arnault qualifie Gabriel Zucman de « militant d’extrême gauche » et détruit son idée de taxe
Bernard Arnault, a affirmé que l’idéologie de Gabriel Zucman « vise la destruction de l’économie libérale », remettant en cause sa « pseudo-compétence universitaire ».
Les professionnels du cycle enregistrent 9% de baisse depuis le début de l'année. La faute au "contexte anxiogène" et à "l'arrêt des aides", selon eux.
Les récentes canicules, sécheresses et inondations devraient ralentir l’activité économique en 2025, mais aussi à plus long terme. Les pertes dépassent de très loin les dégâts recensés par les assureurs.
Santé mentale, déclin cognitif : à long terme, les écrans pourraient coûter cher à la France, selon une étude de l'économiste Solal Chardon-Boucaud publiée le 4 septembre sur le site du ministère de l’Économie et des finances.
Si le Rassemblement national s’affiche comme un parti proche des “laissés-pour-compte”, son président actuel opère un virage vers le milieu des affaires, observe “The Daily Telegraph”. Une évolution stratégique qui intrigue le quotidien conservateur, et qui ferait écho au programme de Nigel Farage, le chef du parti d’extrême droite Reform UK, outre-Manche.
Ce taux était de 21,4% pour les PME en 2022, contre 17,8% pour les entreprises de taille intermédiaire et 14,3% pour les grandes entreprises.
L’Europe s’est engagée à acheter pour 750 milliards de dollars de « produits énergétiques » aux États-Unis dans le cadre des négociations sur les droits de douane. Mais cette promesse est irréaliste et dévoile à quel point Bruxelles fait fi de l’urgence climatique.
La capitulation commerciale face aux États-Unis est le fruit d’une incapacité de l’UE à remettre en cause son modèle exportateur délétère et, plus généralement, d’une volonté de protéger un statu quo à l’origine de la stagnation du Vieux Continent.
Lecture erronée de la conjoncture économique et des relations monétaires entre pays, remise en cause permanente du code douanier… L’économiste analyse les errements majeurs de la politique menée par Donald Trump.
Les Etats-Unis sont en train de découvrir une relation économique de base : plus on baisse les impôts, plus on creuse les déficits et plus la dette publique s’envole ! Ainsi, l’estimation du Congressional Budget Office publiée il y a quelques jours montre que le projet de réduction massive d’impôts voulu par Donald Trump augmenterait la dette de 2 400 milliards de dollars sur les dix prochaines années pour l’emmener à des niveaux jamais vus en temps de paix et même supérieurs à ceux de la Seconde Guerre mondiale. Quand on coupe les freins en pleine descente…
"Retarder les efforts de la transition augmente les coûts économiques de la transition et provoque un stress financier supplémentaire", explique une coalition de banques centrales.
Selon le site néerlandais d’investigation indépendant « Follow the Money », Tesla Motors Netherlands (TMN) ne paie que très peu d’impôts aux Pays-Bas, alors qu’elle y a réalisé un chiffre d’affaires de 26 milliards d’euros en 2023.