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Les ONG Greenpeace Italie et ReCommon ainsi que douze citoyens accusent le groupe de mener des politiques « en violation flagrante de l’accord de Paris » et veulent qu’il soit contraint de réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
Alors que le gouvernement se dit favorable au forage de huit puits de pétrole en Gironde, le climatologue Christophe Cassou alerte : « Les choix d’aujourd’hui déterminent le niveau de réchauffement de demain. Nous sommes dans une décennie cruciale. »
Dans le plan d’économie de 10 milliards d’euros récemment annoncé par le gouvernement, le premier poste touché est celui de l’écologie, du développement et des mobilités durables, avec 2,2 milliards d’euros de crédits de paiement annulés. La santé semble à première vue relativement épargnée, avec 70 millions d’euros d’annulations – moins de 1 % du total. Cependant, couper les financements d’État ciblant les mobilités durables contribuera également à dégrader la santé publique, en plus d’augmenter les émissions de gaz à effet de serre.
Un mode de transport « durable », « abordable », « sain »: l’Union européenne a adopté mercredi une déclaration afin d’encourager la pratique du vélo, vue comme un maillon de sa politique climatique.
Faire de la sobriété une feuille de route pour la métamorphose écologique et sociale. C’est le combat quotidien de la chercheuse Yamina Saheb, experte du Giec, qui ne mâche pas ses mots à l’heure d’alerter sur l’urgence climatique. Après avoir réussi à faire entrer le terme dans le rapport du Giec, elle vient de créer le Laboratoire mondial de la sobriété.
Le programme du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) a été adopté ce 20 janvier à Istanbul. Pour ce 7ème cycle de travaux, l’accent sera mis sur l’adaptation aux changements climatiques. Entretien avec Yamina Saheb, docteure en énergétique et autrice du Giec.
La présidente de la Commission européenne, l'Allemande Ursula von der Leyen, s'est non seulement déplacée au Sommet européen sur le nucléaire organisé jeudi dans la capitale belge, mais elle a défendu la place de cette source d'énergie dans la transition écologique. Une déclaration forte, signe du retour en force de l'atome civil sur le Vieux continent, après des décennies d'esquive. A moins qu'il ne s'agisse d'un calcul politique...
Dans son discours de politique générale, en janvier, le premier ministre Gabriel Attal réaffirmait le revirement majeur opéré en faveur de l’atome depuis la fermeture de la centrale de Fessenheim sous le premier quinquennat d’Emmanuel Macron.
Pendant longtemps, les véhicules les plus polluants appartenaient aux ménages les plus modestes. Une époque révolue, selon le mouvement britannique Possible. Dans une étude publiée le 16 octobre, l’organisation écologiste constate que les émissions moyennes de CO₂ des véhicules récents ne diminuent plus au Royaume-Uni et à Londres.
Le gouvernement s’est réjoui d’une baisse de nos émissions de CO2. Las, celle qui touche le secteur des transports, très polluant, est toujours loin d’être suffisante.
Le « choc de simplification » dans la politique de rénovation énergétique, pour lequel ont œuvré les acteurs du BTP, est en réalité un immense recul. Retour sur les derniers mois d’un lobbying qui a vidé de sa substance une réforme ambitieuse.
Certes, les gaz à effet de serre ne s'échappent pas des cheminées des centrales. Mais le nucléaire relâche néanmoins du CO2. Lors de l'extraction de (...)
Inspiré des Alcooliques anonymes, ce groupe de parole créé à Issy-les-Moulineaux en novembre 2022 accompagne les personnes vers la sobriété écologique mise à mal par la société de consommation. Reporterre a assisté à une séance.
Clément Sénéchal, expert des enjeux climatiques et ancien porte-parole chez Greenpeace, fustige le manque d’ambition des résultats de l’accord de la COP 28 à Dubaï.
Est-ce la lassitude issue de l'impression d'avoir déjà écrit la même chose 100 fois ? Est-ce l'impossibilité de faire vendre des journaux avec une information déprimante que nous ne voulons pas lire ? Ce jeudi 8 février 2024, l'observatoire européen Copernicus annonce en matinée que la planète a franchi, sur les douze mois de l'année 2023, le seuil des 1,5°C de réchauffement global. La mesure sort suffisamment tôt pour bénéficier d'un cycle complet d'information au sein des médias français : reprises par les chaînes d'information et par l'AFP, mise en valeur de cette nouvelle actualité dramatique sur les pages d'accueil des sites des médias, reportages aux journaux télévisés de 20 heures, jusqu'aux couvertures de journaux du lendemain. Et ce d'autant plus que la journée est marquée par l'annonce que plus de 5 000 personnes sont mortes de la chaleur des canicules de 2023 en France, que les stations de ski manquent plus que jamais de neige, qu'une incroyable chaleur continue de marquer cet hiver en France, et que les inondations se succèdent dans le Pas-de-Calais. Quatre événements directement liés au dérèglement climatique.
Un collectif de huit chercheurs, ingénieurs et experts de l’aéronautique et de l’environnement appelle, dans une tribune au « Monde », à dépasser les clivages pour s’entendre sur des solutions concrètes de décarbonation de la filière, y compris la sobriété.
Baisse de la pollution sonore, des émissions de CO2 et de la pollution atmosphérique : la voiture électrique est souvent présentée comme la panacée et ses ventes explosent. Et pourtant, elle génère aussi de fortes pollutions. D’où cette question : doit-on remplacer le parc de voitures thermiques par des voitures électriques ? La promesse de la voiture électrique est-elle l'arnaque du siècle ? Et pourquoi une partie de l'industrie n'y croit plus ?
Pour y répondre nous recevons Laurent Castaignède, ingénieur chez Renault pendant près de dix ans, auteur d’Airevore la face obscure des transports, et de la ruée vers la voiture électrique, entre miracle et désastre.
L’élimination du CO2 de notre atmosphère va nous sauver du réchauffement climatique. Ils sont de plus en plus nombreux à nous le promettre. Mais en nous sauvant du réchauffement — et il est loin d'être acquis qu'elle y arrive réellement… —, la technique pourrait menacer notre sécurité alimentaire et causer des dommages irréversibles aux écosystèmes, nous préviennent aujourd’hui des chercheurs.
En 2022, plus de 100 000 touristes ont posé le pied sur le continent blanc, qui accueille par ailleurs 77 bases scientifiques. Cette présence humaine présente des risques spécifiques, comme celui d’introduire des maladies ou des espèces invasives.
L'ONG Réseau Action Climat publie ce mardi une étude démontrant la nécessité d'agir sur notre alimentation pour réduire les émissions de gaz à effet de serre du pays. Aujourd'hui, 22 % de l'empreinte carbone française vient de notre alimentation, bien trop riche en viande.