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"Depuis quelques semaines, des histoires de photos volées remontent régulièrement à la surface, généralement à cause de piratages et/ou de failles de sécurité. La CNIL a décidé réagir et de mettre à jour ses conseils de publication de photos en évoquant le cas des applications permettant d'effectuer des partages « éphémères ». La récente fuite de photos liées à Snapchat est évidemment en ligne de mire."
"a CNIL a fixé les limites aux pratiques de traçage des clients dans les magasins, en interdisant de conserver les identifiants uniques des smartphones suivis à la trace, sauf autorisation expresse des consommateurs. Les boutiques qui s'adonnent à ces pratiques devront le faire savoir."
"Voilà un outil fort pratique pour tout ceux qui veulent exercer leurs droits dans le cadre de la loi relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés. Cette semaine, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a mis en ligne un générateur de courrier pour assister les Français dans leurs démarches. Au total, dix cas de figure sont couverts par ce nouveau systèm"
" Le gendarme de la vie privée sonne la charge contre "l'argument sans cesse ressassé du rien à se reprocher, rien à cacher" invoqué pour surveiller les citoyens.
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"Il faut combattre farouchement l'argument sans cesse ressassé du rien à se reprocher, rien à cacher", explique-t-elle en introduction du rapport d'activité 2013, disponible en ligne. "Ce raisonnement simpliste est précisément celui qui était utilisé par les régimes totalitaires pour justifier la surveillance généralisée. Il associe le droit à l'intimité à la culpabilité, plutôt que de l'associer à une liberté fondamentale non négociable", assène-t-elle. "Il affirme que la vie privée est ce que l'on cache, alors que la vie privée est l'expression de la volonté légitime d'autonomie de chacun d'entre nous", tonne la présidente de la Cnil. "L'enjeu est de savoir collectivement vers quel type de société nous souhaitons évoluer", prévient-elle.
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Pour la présidente de la Cnil, il ne faut donc pas "considérer que la loi informatique et libertés doit être entièrement revue sous prétexte d'obsolescence et que des principes nouveaux doivent être retenus", estime la patronne de la Cnil. "Les principes informatique et libertés demeurent robustes et adaptables aux évolutions technologiques", assure-t-elle. Problème : le PS comme l'UMP sont totalement opposés à cette vision, lui préférant le "tout sécuritaire", bien plus rentable dans les urnes. "
"Près de dix mois après le début de « l’affaire Snowden », le G29 vient de publier un avis dans lequel il considère que la surveillance massive et secrète des citoyens européens est contraire aux droits fondamentaux de l’Union. L’institution se place dans le sillon de la CNIL, en recommandant notamment d’agir à l’échelon international, que ce soit au travers d’accords entre États ou bien encore via la législation européenne relative aux données personnelles. "
" Le parlement vient d'adopter une loi sur la géolocalisation. Mais elle est déjà dépassée par la technique. Une bonne loi doit affirmer des principes fondamentaux, indépendants de la technique, avec des sanctions claires en cas d'infraction. Par Stéphane Schmoll, Deveryware, directeur général, Deveryware "
"On ne connaît pas encore le contenu de l'accord, mais il est acté. Mardi, les sept députés et sept sénateurs qui composaient la commission mixte paritaire chargée de négocier une version finale de la loi géolocalisation se sont entendus sur une version commune, qui devra désormais être approuvée en séance plénière par les deux chambres."
"Plusieurs organisations et acteurs de la société civile ont créé un nouveau groupe de pression destiné à mieux défendre les intérêts des citoyens et des internautes : l'Observatoire des libertés et du numérique."
"En décembre 2013, la loi de Programmation militaire renforçait les possibilités de surveillance numérique de l'Etat français. Ce 20 janvier 2014, le Sénat approuvait le projet de loi sur la géolocalisation en temps réel : pourquoi cet empressement à durcir la législation sur la surveillance des réseaux, des objets connectés et des déplacements des citoyens ? Quels bénéfices/risques ces nouvelles dispositions de la loi française peuvent-elles engendrer, alors que les abus de la NSA révélés par Edward Snowden continuent d'indigner une grande partie de la population mondiale ? "
"La Commission européenne reconnaît que les armes juridiques actuelles ne sont pas suffisantes pour obliger Google à respecter les spécificités du droit communautaire. Bruxelles défend donc la perspective d'une réforme qui permettrait de prononcer des amendes dont le montant maximal pourrait atteindre 2 % du chiffre d'affaires global de la société."
"A l’échelle d’un Etat, d’une nation ou d’un peuple, les décisions les plus graves, celles qui engagent l’avenir, devraient être prises seulement après qu’on ait interrogé deux personnes.
Son arrière-grand-père, parce que ces décisions ne devraient pas remettre en cause l’histoire et certains acquis, gagnés de haute lutte.
L’arrière-petit-fils, parce que l’on doit mesurer les conséquences dans l’avenir, du nouveau système mis en place.
Certes, les deux trouveraient légitimes par principe, que dans un monde de plus en plus dangereux, l’Etat soit capable de les défendre et de prévenir tout acte de terrorisme attentatoire à leurs vies et celles de leurs proches.
Mais notre arrière-grand-père aurait il accepté que de manière permanente et à son insu, on puisse légalement pénétrer son domicile, fouiller sa table de chevet, son secrétariat, y consulter sa correspondance, en prendre copie ? Aurait-il admis que son épicier, son boulanger, son médecin, son marchand de journaux soient enjoints de noter ses jours et heures de passages, ses achats, ses paroles prononcées ?
Notre arrière-petit-fils admettrait-il que, dans un geste naturel et habituel puisqu’exigé par Loi, chaque intermédiaire auquel il aurait recours, enregistre et conserve comme prêt à être mis à disposition, toutes « informations et documents » le concernant."
"Le Figaro révèle que Google a décidé de contester sa condamnation par la CNIL devant le Conseil d'Etat. L'objectif étant surtout d'éviter que la condamnation soit rendue publique sur la page d'accueil de Google.fr, comme l'a ordonné le gendarme des données personnelles."
"La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) en France a infligé une amende de 150.000 euros au géant informatique américain pour avoir refusé de mettre en conformité avec le droit français sa politique de confidentialité des données sur Internet."
"L’aspect financier de la récente sanction de la CNIL à l’égard de Google ne doit pas faire oublier que l’institution a avant tout mis en exergue les manquements de l’entreprise américaine vis-à-vis de la législation française en matière de données personnelles. Alors que le géant de l’internet nous a confié qu’il n’excluait pas de faire appel de cette décision, retour sur ce qui a poussé la gardienne des données personnelles à punir Google."
"La Commission nationale informatique et libertés revient sur l'article 13 de la loi de programmation militaire qui vient d'être promulguée par le gouvernement."
"La CNIL est revenue ce vendredi sur la loi de programmation militaire, promulguée jeudi. La commission a regretté sa mise à l'écart et souligné la rédaction imprécise de l'article 20, qui laisse à penser que les données de connexion ne sont pas les seules informations concernées. Pour la CNIL, le risque d'une atteinte disproportionnée au respect de la vie privée est bien présent."
"La Cnil sort du bois et veut encadrer les cookies, ces petits fichiers qui conservent toutes les données qu’on laisse traîner sur la toile. Selon elle, les éditeurs de site ne devraient pas installer cet outil sans le consentement des internautes s’il est employé à des fins publicitaires. Recommandation, obligation légale, quels cookies concernés ? On fait le point."
"Le gendarme de la vie privée vient de publier une série de « recommandations » sur l'utilisation de ces mouchards informatiques installés dans les ordinateurs des internautes. La Cnil se réserve désormais le droit de lancer des procédures de sanction."
" La surveillance d'Internet, rendue légale sans l'intervention d'un juge par la dernière loi de programmation militaire, continue de faire réagir. Interview. "
"Juristes, défenseurs des libertés, politiques ne font pas la même lecture de ce point de la loi de programmation militaire, jugé encore plus liberticide que les autres textes en vigueur. Essayons d'y voir plus clair. (C'est pas gagné.)"