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"Le 13 décembre 2013, Madame la sénatrice Marie-Christine Blandin, sénatrice du Nord, informait Inf’OGM avoir saisi le 7 novembre 2013 le Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) au sujet d’une publication largement mise en avant par les partisans des OGM lors de « l’affaire » déclenchée à la suite de la publication du Pr Séralini sur le maïs NK603 et le Roundup®."
"Les OGM peuvent-ils être bons pour la santé ? Le débat est relancé alors que le groupe américain d'agrochimie Pioneer, filiale du géant DuPont, est en train de lancer, sur le marché américain et peut-être bientôt en Europe, une graine de soja génétiquement modifiée et « saine », de marque Plenish. Son rival, Monsanto, développe de son côté un produit similaire, Vistive Gold."
"Le Tribunal de l'Union européenne a annulé, vendredi 13 décembre, la décision de la Commission européenne d'autoriser la mise sur le marché de la pomme de terre génétiquement modifiée Amflora, développée par le groupe allemand BASF. « La Commission a violé les règles procédurales des régimes d'autorisation des OGM dans l'Union », indique la Tribunal dans son arrêt."
"Alors que l’Office Européen des Brevets (OEB) attribuait jusqu’à une douzaine de brevets, selon l’organisation de veille « No Patents on Seeds », sur les plantes et les animaux issus de méthodes de sélection conventionnelle au printemps dernier, il vient de suspendre cette envolée. En effet, le Président de l’OEB a annoncé « la suspension des procédures dont l’issue dépend entièrement de la décision de la Grande Chambre de recours et jusqu’à ce que celle-ci ait statué »."
Inf'OGM - France – Riz et papayes : des OGM non autorisés retrouvés dans des aliments commercialisés
"Une enquête menée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) vient de révéler la présence, en France, de plantes génétiquement modifiées (PGM) non autorisées dans l’Union européenne. Il s’agit de papayes fraîches GM importées de Thaïlande, de riz Bt63 dans des produits importés de Chine ainsi que du pollen de colza GT73 dans du pollen."
"«Les animaux OGM nourriront-ils la planète?», se demandait Terra Eco en juin 2012. Le journal se penchait sur les modifications génétiques d'animaux et sur le cas particulier d'«un saumon qui grossit deux fois plus vite» (qui grandit toute l'année et pas seulement au printemps), suite à un remaniement de son patrimoine génétique. Il est commercialisable plus rapidement, et permet donc de produire à moindre coût."
"Pro OGM, anti OGM, ceux qui sont entre deux feux... Voici les acteurs du débat relancé par la décision de Food and chemical toxicology de retirer l'article du Pr Séralini sur les rats nourris au maïs NK603 de Monsanto. "
" L’administration canadienne vient d’autoriser l’élevage de saumons génétiquement modifiés qui seront engraissés au Panama. Un premier pas vers sa commercialisation. "
"Quatorze mois après sa publication, l’étude dirigée par le professeur Gilles-Eric Séralini sur l’effet à long terme des OGM a été retirée de la revue scientifique Food and Chemical Toxicology.
Le professeur Séralini avait accepté de fournir ses données brutes à la revue pour une nouvelle analyse critique. Celle-ci n’a relevé aucune fraude ni malhonnêteté intellectuelle mais estime que l’étude ne « permet pas de conclure » sur l’aspect cancérigène des OGM"
"Le 19 novembre 2013, la revue Food and Chemical Toxicology a écrit au Pr. Gilles-Eric Séralini pour lui demander de retirer son article publié en septembre 2012 et relatif aux impacts sanitaires du maïs NK603 et de l’herbicide RoundUp. A défaut d’acceptation par le scientifique français, le journal précise qu’il opèrera lui-même ce retrait et publiera une note explicative de ce retrait. A l’appui de sa décision, le rédacteur en chef A. Wallace Hayes fait valoir des résultats non concluants. Gilles-Eric Séralini a d’ores et déjà répondu qu’il refusait une telle décision et prépare une possible action en justice."
"Officiellement, le maïs transgénique de Monsanto n’est plus cancérogène: un an après l’avoir publiée, la revue américaine annonce qu’elle va mettre au pilon cette étude controversée. Et maintenant? 5 millions d’euros avait été débloqués par l’Union européenne et la France pour mieux comprendre. "
"S'agit-il, comme il le prétend, du résultat de pressions exercées par Monsanto ? Le biologiste Gilles-Eric Séralini (université de Caen) a annoncé, jeudi 28 novembre, au cours d'une conférence de presse tenue à Bruxelles, que ses travaux sur les effets à long terme (deux ans) d'un maïs transgénique (le NK603) et de son herbicide associé (le Roundup) étaient en passe d'être retirés par Food and Chemical Toxicology, la revue qui les avait acceptés en septembre 2012. L'éditeur Elsevier, propriétaire de la publication, a confirmé le retrait quelques heures plus tard.
Cette mesure, qui relève du comité éditorial du périodique, revient à effacer de la littérature scientifique l'ensemble des résultats et des données issus des travaux du chercheur français. "
"Food and chemical toxicology avait accepté l'étude sur un OGM tout en reconnaissant ses faiblesses. Elle se dédit aujourd'hui en voulant la retirer. Pourquoi ?"
" La revue Food and chemical toxicology veut retirer l’article controversé du professeur Séralini sur les rats nourris au maïs OGM NK603. Le chercheur contre-attaque aujourd’hui sur un plan médiatique. "
"Nous ne parlerons, ici, que des plantes génétiquement modifiées (PGM) car elles sont destinées à être disséminées dans l’environnement. Or, tout être vivant interagit avec son environnement soit directement (reproduction, mécanismes de défense, parasitage, alimentation...) ou indirectement (chaîne alimentaire, lieu d’habitat identique, transport commercial...). Ces interactions sont multiples. Modifier un organisme revient donc à modifier un élément de l’équilibre écologique. Ainsi, plutôt que de parler de risques, nous allons envisager les effets que peut avoir une PGM sur son environnement."
"L’Isaaa annonce 170,3 millions d’hectares cultivés avec des plantes génétiquement modifiées (PGM) en 2012, soit une augmentation de 6,4% par rapport à 2011 (160 millions d’ha). Les PGM représentent 11,3% des terres arables, mais ce chiffre ne prend pas en compte les prairies permanentes. Or les PGM les plus cultivées (soja, maïs) servent principalement à nourrir le bétail... Ainsi, si nous intégrons ces prairies, la part des PGM tombe à 3,4% et si nous intégrons l’ensemble des terres utiles à l’alimentation, comme les forêts, la part des PGM passe à 1,9%. Le graphique ci-dessous permet de mieux visualiser ces différentes échelles. Quatre pays (Etats-Unis, Brésil, Argentine, Canada) cultivent à eux seuls 83,4% des PGM mondiales."
"Compte tenu des résultats alarmants de l’étude du professeur Gilles-Eric Séralini et son équipe soutenus par de très nombreux scientifiques du monde entier, et sur la base de la stricte application du principe de précaution dans un domaine touchant à la santé publique Les organisations de la société civile et les consommateurs citoyens soussignés exigent des pouvoirs publics qu’ils procèdent à :
- la mise en place d’un moratoire sur l’importation de tous les OGM qui se retrouvent dans l’alimentation animale en grande quantité, et en particulier du maïs NK 603 et de l’herbicide RoundUp
- la remise en cause de façon transparente et indépendante (après communication des tests toxicologiques actuellement tenus secrets au motif inacceptable de secret de fabrication) de toutes les autorisations de mise en marché accordées aux plantes génétiquement modifiées du fait de l’insuffisance et l’inadéquation des tests et des protocoles adoptés.
"Les plantes génétiquement modifiées (PGM) pour produire des protéines insecticides représentent 25% des PGM cultivées dans le monde. Si les plus connues produisent une seule toxine, à l’instar du maïs MON810 ou du coton Bollgard de Monsanto, les PGM empilées qui produiront deux, ou plus, protéines insecticides, arrivent. Et pour cause ! Les producteurs de PGM sont aujourd’hui rattrapés par l’acquisition par les insectes cibles d’une résistance à ces protéines censées les tuer : un risque depuis déjà longtemps envisagé par les opposants aux PGM. Un insecte en Afrique du Sud et un en Chine ont développé une résistance qui se transmet de génération en génération et de plus en plus vite. Retour sur un échec annoncé."
"Il existe une dimension du domaine public dont je n’avais pas encore clairement pris conscience avant de lire cet excellent article de Shabnam Anvar, consacré à la question des "semences libres". J’avais déjà écrit un billet, il y a quelques temps, à propos d’un projet visant à créer une licence Open Source sous laquelle placer des graines, afin de les rendre réutilisables à la manière des logiciels libres.
Mais il existe aussi un domaine public des semences, de la même manière que les oeuvres de l’esprit que sont les livres, la musique ou les films, peuvent finir par entrer dans le domaine public à l’issue de la période de protection du droit d’auteur. Vous allez me répondre que cela paraît paradoxal, dans la mesure où l’on peut difficilement concevoir que quelqu’un soit "l’auteur" d’une graine. Mais le problème vient en réalité d’autre part, car il existe des titres de propriété intellectuelle, brevet (notamment pour les OGM, façon Monsanto) ou certificat d’obtention végétale (COV), qui peuvent porter sur des végétaux et conditionner l’usage des semences."
Inf'OGM - UE – Demandes d’autorisations d’OGM : BASF a tout retiré, et Monsanto, seulement la moitié
"En juillet 2013, Monsanto annonçait renoncer à la culture des plantes transgéniques (PGM) dans l’Union européenne, sauf à celle du maïs MON810 [1]. Deux mois plus tard, Inf’OGM a constaté que l’entreprise n’a retiré pour l’instant que la moitié de ses dossiers, et que celui de la betterave H7-1 ne sera finalement pas retiré !
BASF a de son côté retiré ses demandes d’autorisation pour trois pommes de terre transgéniques."