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"Le bisphénol est sur la sellette depuis pas mal de temps et les choses ont bougé. En effet, sont interdiction en vigueur depuis 2011 dans les biberons sera étendue en France dans tous les contenants alimentaires en 2015. Un effet assez peu connu de l’ingestion de BPA a été mis en évidence. Mordant ! Car le bisphénol imprègne 95 % de la population."
"L'Europe a finalement donné un coup de frein aux agrocarburants. Par une courte majorité – 356 voix pour, 327 contre et 14 abstentions –, le Parlement européen s'est prononcé, mercredi 11 septembre, pour un plafonnement des agrocarburants dits de "première génération", produits à base de cultures alimentaires (blé, maïs, colza, canne ou palme) : ils seront limités à 6 % de l'énergie finale consommée dans les transports, afin de réduire leur impact négatif sur les productions alimentaires et sur la déforestation."
"Les pertes agricoles et alimentaires coûtent chaque année à la planète l'équivalent de trois fois le lac Léman en eau gaspillée et occupent inutilement un tiers de sa surface agricole. La production de ces denrées non consommées provoque autant d'émissions de gaz à effet de serre que les Etats-Unis ou la Chine en six mois."
"Aidés par le réchauffement du climat de la planète et l'intensification des échanges, les insectes nuisibles progressent en direction des pôles au rythme de près de trois kilomètres par an, selon une étude parue dimanche 1er septembre dans la revue Nature Climate Change."
"Cuites au four à la provençale, en salade avec un filet d’huile d’olive et des feuilles de basilic, nature ou croque au sel en pic-nic… les tomates sont plus que jamais au menu pendant les mois d’été. Pourtant, souvent, les papilles sont déçues. « Les tomates n’ont plus de goût »… peut-on souvent entendre. Est-ce vrai ? La mise à disposition de la communauté scientifique de la séquence génétique de la tomate va-t-elle permettre de remédier à ce problème existentiel ?"
"Le laboratoire pharmaceutique américain Merck a suspendu vendredi 16 août la vente aux Etats-Unis et au Canada du stéroïde vétérinaire Zilmax, quelque jours après que le groupe agroalimentaire Tyson l'eut lié à des troubles chez les bœufs. La disposition est temporaire."
"Comment savoir si l'on mange bien des légumes plein de vitamines, suffisamment de fibres et pas trop de sel, lorsqu'une bonne partie de l'alimentation est constituée de produits transformés? Heureusement, il y a Dream..."
"Quand on parle de pénurie alimentaire ou d’émeutes de la faim quelque part dans le monde, le premier marché qui est évoqué est celui du pain et donc du blé. Cette céréale est devenue la plus cultivée au monde et est un enjeu non seulement alimentaire de premier plan mais aussi un levier géopolitique. C’est pourquoi son évolution à court et long termes fait l’objet d’analyses attentives. Un récent point de vue publié par une vedette de la prospective a jeté le trouble."
"A la croisée des débats sur la mondialisation et la notion de progrès, la question des organismes génétiquement modifiés (OGM) illustre le constat selon lequel la loi de l’économie s’impose plus vite que les précautions suggérées par l’état des recherches. Résultat : les produits issus de la transgenèse sont dans nos assiettes avant que l’on puisse en garantir la totale innocuité."
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Si les aliments génétiquement modifiés vous font peur, Mark Lynas fait sans doute partie des gens que vous pouvez remercier. De son propre aveu, le dynamisme du mouvement anti-OGM, né au cours des années 1990, lui doit beaucoup et, en 2008, il expliquait encore comment l'égoïsme et la cupidité des multinationales du transgénique allaient mettre en péril la santé des humains et celle de la planète.
Grâce aux efforts de Lynas et de ses homologues, tous les gouvernements du monde –en particulier ceux d'Europe de l'Ouest, d'Afrique et d'Asie– ont freiné les recherches sur les OGM et, à l'instar de Greenpeace, de nombreuses ONG ont banni tous les dons d'aliments génétiquement modifiés.
Mais Lynas a changé d'avis –et il compte bien le faire savoir. Son laïus prononcé, jeudi 3 janvier, à l'occasion de l'Oxford Farming Conference ne pouvait être plus clair: au sujet des OGM, il était dans l'erreur la plus totale."
Un article surprenant, totalement pro OGM sans réflexion ni analyse des propos tenus...
"La Malaisie s'était inquiétée après l'adoption en novembre 2012 par la commission des affaires sociales du Sénat d'un "amendement Nutella" au projet de budget 2013 de la Sécurité sociale, visant à augmenter de 300 % la taxe sur l'huile de palme, son produit phare."
"Une association norvégienne a transmis à Rue89 les résultats catastrophiques de son étude sur l’impact environnemental de l’élevage, question ultra-sensible à Oslo."
"Femmes enceintes et jeunes, ne mangez pas de saumon plus de deux fois par semaine. Telle est la nouvelle recommandation du gouvernement norvégien, forcé de reconnaître – tardivement – que ce poisson gras est aussi bourré de produits toxiques.
Le gouvernement aimerait surtout que la nouvelle ne traverse pas la frontière. Pensez : la Norvège a été en 2012 à l’origine de 60% de la production mondiale de saumon atlantique, le pays a produit près d’1,2 million de tonne de ce poisson. Et les 29 milliards de dollars annuels générés par les exportations de ce secteur-clé de l’économie pourraient s’en trouver affectés."
"Le samedi 20 juillet, le journaliste norvégien Morten Strøksnes, l’un des plus réputés du pays, a publié un article dans le quotidien Aftenbladet de Stavanger, où il révèle que le Centre des produits de la mer de Norvège a menti. Ils ont eux-mêmes rédigé les conseils en français sur le site de l’ambassade de Norvège en France, et en anglais sur le site du ministère de la Santé norvégien, suite à la publication d’un article sur Rue89, « La Norvège reconnaît que son saumon peut être dangereux pour la santé »."
"Si l’Europe impose l’étiquetage des aliments contenant des OGM, certains produits y échappent, notamment tous les produits issus d’animaux nourris aux OGM (viande, lait, œuf...). Depuis 2012, il est possible de trouver en France des produits étiquetés « sans OGM » et « nourris sans OGM », mais cet étiquetage reste encore peu utilisé. Difficile alors pour le citoyen de s’y retrouver...
En éditant un mini guide de 12 pages format A6, Inf’OGM souhaite répondre aux questions que se posent les consommateurs et leur donner les clés pour s’y retrouver au moment de remplir leur panier."
"On savait déjà que les phtalates (produits chimiques utilisés entre autres dans les plastiques pour les rendre plus souples, les parfums et cosmétiques) avaient des effets néfastes sur la fertilité masculine. Une étude vient de montrer que même en faibles doses, ils pouvaient également nuire à la fertilité féminine."
"Du blé génétiquement modifié (GM) MON71800 de Monsanto, illégal, a été retrouvé dans l’Oregon aux États-Unis. Il pourrait maintenant se retrouver dans les bateaux vers l’Europe ou l’Asie. La Commission européenne a donc demandé au laboratoire commun de l’Union européenne (EURL) une méthode de détection de ce blé GM. Publiée le 12 juin 2013, cette méthode est obligatoire pour détecter, tracer et retirer du marché ce blé non autorisé dans l’Union européenne [1]. Mais, contrairement à ce que requiert la législation européenne, elle n’est pas spécifique de l’événement transgénique MON71800..."
"Après de nombreux scandales et polémiques qui ont secoué la sphère alimentaire, une tendance à se diriger vers les produits naturels s’observe chez les Français. En tout cas, c’est ce que vient de constater une étude menée par 60 millions de consommateurs et Médiaprism.
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Les Français semblent méfiants vis à vis des organismes génétiquement modifiés. 2 Français sur 3 tentent de n’acheter que des produits sans OGM.
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Les Français interrogés ne semblent pas faire confiance aux industries agro-alimentaires puisque 79% des enquêtés les accusent d’être à l’origine de la malbouffe. Cependant les consommateurs sont sévères avec eux-mêmes puisque 71% condamnent ceux qui « demandent des produits tout faits, pas chers « ."
"Spécialisée dans la question des pesticides, l'association Générations futures a révélé, mardi 9 juillet, les résultats d'une enquête montrant que les fraises d'origine espagnole ou française vendues en France comprennent dans plus de deux tiers des cas (71,42 %) des résidus de produits phytosanitaires ayant une activité de perturbateur endocrinien (PE)."
"Des résidus de pesticides interdits ont été retrouvés dans des fraises cultivées en France et en Espagne, selon une étude de l'ONG française Générations futures sur les pesticides perturbateurs endocriniens. Sur 49 échantillons de fraises venues de France et d'Espagne et vendues dans des magasins de Picardie et de Haute-Normandie, 4 contenaient des pesticides interdits en Europe depuis plusieurs années et 5 autres des pesticides interdits sur les fraises."