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"L'April soutient la campagne Présumé⋅e⋅s terroristes par lancée La Quadrature du Net et rejoint ainsi les autres organisations comme la Ligue des droits de l'Homme, Reporters sans frontières, le Syndicat de la magistrature, Framasoft,…"
"Levée de boucliers contre la loi "terrorisme". Le projet de loi renforçant la lutte contre le terrorisme et dont nous avions déjà parlé sur @asi s’apprête à être débattu, sous procédure d'urgence, à l’Assemblée nationale. Un texte qui a déjà plus d’un détracteur, réunis sur le site Presumes-terroristes.fr."
"Sur Presumes-terroristes.fr, la Quadrature, la Ligue des Droits de l’Homme, Framasoft, le Parti Pirate, Reporters sans frontières et le Syndicat de la magistrature s’opposent d'une même voix au projet de loi contre le terrorisme. Le site apporte ainsi son analyse sur ce texte bientôt examiné à l’Assemblée nationale."
"La Quadrature du Net organise ce vendredi en fin d'après-midi une soirée d'information dans les locaux de Mozilla à Paris, pour mettre en alerte sur le contenu de la loi anti-terrorisme que doit présenter Bernard Cazeneuve."
"Les députés ont voté mardi en commission la possibilité d'un blocage administratif de sites glorifiant le terrorisme, une mesure controversée. "
"Les députés de la commission des lois ont voté mardi le projet de loi de lutte contre le terrorisme présenté par le ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve. Dans un étonnant contexte de consensus et de surenchère sécuritaire entre UMP et PS."
" Le pays des Lumières, havre des libertés, met en place petit à petit un système de blocage administratif des sites web, sans intervention de la justice. "
"Le projet de loi sur le terrorisme continue de susciter des vagues. Après le Conseil national du numérique, le syndicat de la magistrature dénonce dans une longue note cette future législation d’exception."
"Malgré l'avis du Conseil National du Numérique (CNNum) qui s'oppose au blocage des sites terroristes sur ordre administratif, le ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve veut conserver la mesure inscrite au projet de loi antiterroriste. Son cabinet a répondu point par point aux arguments du Conseil."
"Le Conseil national du numérique vient d’adresser un sérieux carton rouge au dispositif de blocage administratif des sites terroristes récemment élaboré par le gouvernement. Même si cette remontrance reste symbolique puisque l’avis de l’institution est purement consultatif, les critiques n’en demeurent pas moins décapantes. Ce projet est en effet décrit comme « inefficace », « inadapté » et dangereux vis-à-vis du respect des libertés... Pour le CNNum, il ne faut « jamais déroger au principe du recours à une autorité judiciaire préalablement à l’instauration d’un dispositif de surveillance, de filtrage ou de blocage de contenus sur Internet ». Explications."
"L’article 20 de la loi de programmation militaire, promulguée le 19 décembre, autorise une surveillance généralisée des données numériques, au point que l’on parle de « Patriot Act à la française ». Erigé en priorité absolue, l’impératif de sécurité change souvent de prétexte (subversion politique, « terrorisme ») mais conserve sa visée : gouverner les populations. Pour comprendre son origine et tenter de le déjouer, il faut remonter au XVIIIe siècle…"
"“Censure”, “liberticide”, “atteinte à la liberté d’expression” : de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer le projet de loi anti-terroriste, présenté par Bernard Cazeneuve, ministre de l’intérieur, pour répondre à la menace du “creuset syrien”. Critiqué pour son manque d’efficacité sur le terrain, le projet est également conspué pour son volet numérique. En cause, l'article 6 du projet, qui autorise l'administration à ordonner aux fournisseurs d'accès à Internet de bloquer l'accès aux sites faisant l’apologie du terrorisme. "
"Le gouvernement français a notifié à Bruxelles un nouveau texte de blocage administratif. Cette procédure est nécessaire dès lors qu’un texte touche de trop près à la « société de l’information ». Cependant, selon l'Asic, l'association des acteurs du web, un tel mécanisme ne serait pas conforme à la Constitution."
"À chaque gouvernement, son système de blocage administratif ? Il faut le croire si on revient quelque peu en arrière. Alors que le gouvernement Valls prépare le blocage sans juge des sites provoquant au terrorisme ou ceux qui en font l’apologie, la précédente majorité UMP avait pour sa part imaginé un blocage similaire des sites pédopornographiques. Fait notable, le PS, dont le député Manuel Valls, s’était opposé à cette mesure considérée comme attentatoire aux textes fondamentaux. Petit retour en arrière."
" Le gendarme de la vie privée sonne la charge contre "l'argument sans cesse ressassé du rien à se reprocher, rien à cacher" invoqué pour surveiller les citoyens.
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"Il faut combattre farouchement l'argument sans cesse ressassé du rien à se reprocher, rien à cacher", explique-t-elle en introduction du rapport d'activité 2013, disponible en ligne. "Ce raisonnement simpliste est précisément celui qui était utilisé par les régimes totalitaires pour justifier la surveillance généralisée. Il associe le droit à l'intimité à la culpabilité, plutôt que de l'associer à une liberté fondamentale non négociable", assène-t-elle. "Il affirme que la vie privée est ce que l'on cache, alors que la vie privée est l'expression de la volonté légitime d'autonomie de chacun d'entre nous", tonne la présidente de la Cnil. "L'enjeu est de savoir collectivement vers quel type de société nous souhaitons évoluer", prévient-elle.
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Pour la présidente de la Cnil, il ne faut donc pas "considérer que la loi informatique et libertés doit être entièrement revue sous prétexte d'obsolescence et que des principes nouveaux doivent être retenus", estime la patronne de la Cnil. "Les principes informatique et libertés demeurent robustes et adaptables aux évolutions technologiques", assure-t-elle. Problème : le PS comme l'UMP sont totalement opposés à cette vision, lui préférant le "tout sécuritaire", bien plus rentable dans les urnes. "
"Treize organisations de défense des droits et libertés sur Internet en Europe dont la Quadrature du Net ont joint leurs forces pour soutenir une action juridique lancée en octobre devant la CEDH et dont l'objet conteste la légalité de la surveillance de masse."
"Pour démasquer une taupe, rien de plus efficace que d'aller directement fouiller dans la boîte mail du destinataire des informations confidentielles qu'elle envoie. C'est la tactique qu'a récemment employé Microsoft pour identifier la source d'un blogueur. Une opération d'autant plus simple pour la firme de Redmond que ce dernier utilisait Hotmail, son service de courrier électronique."
"L'omniprésence d’internet rend nécessaire un débat d’ordre constitutionnel pour protéger les libertés fondamentales. Par Benjamin Loveluck, chercheur en sciences sociales."
"Porte-parole et co-fondateur de La Quadrature du Net, une organisation de défense des droits et libertés des citoyens sur Internet. Il nous donne sa clef de lecture sur l'affaire PRISM et ses conséquences sur nos démocraties. Des solutions sont abordées pour mieux appréhender la menace sur nos libertés, comment Internet nous espionne. Comment résister ?
Cette interview a eu lieu pendant la "Nuit Du Hack" 2013 : "
"Le Conseil d'État va produire une étude sur les rapports particuliers entre les technologies numériques et les libertés individuelles. La publication de ce vaste travail, mais assurément passionnant, est prévue pour 2014."