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La multinationale de l’énergie Engie a mis en vente quatre centrales à charbon en Europe : une centrale aux Pays-Bas et trois en Allemagne. Alors qu’il y a urgence à sortir du charbon en Europe pour éviter le chaos climatique, Engie bloque cette sortie en tentant de revendre ces centrales à des entreprises qui feront tout pour les maintenir en activité, au lieu de les fermer.
Ils sont maires de villages de quelques centaines d’âmes ou d’agglomérations de plus de 100 000 habitants. Ils président aux destinées de villes côtières, de cités montagnardes ou de banlieues défavorisées. Leurs étiquettes politiques sont différentes, de la gauche « plurielle » à l’union de la droite, mais ils mènent ensemble un combat commun : face à la multinationale pétrolière Total. Les maires de douze communes, appellent dans une lettre commune la multinationale française à agir pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. Faute de quoi ils pourraient l’attaquer en justice. Eric Piolle, le maire de Grenoble, s’en explique dans une vidéo.
«L’arrêté a été pris et signifié à Total», a confirmé à l’AFP la direction générale des services de la CTG, fusion depuis décembre 2015 de la région et du département. La responsable des relations extérieures au sein de Total Exploration & Production Guyane Française, la société demanderesse de l’ouverture des travaux miniers, a confirmé la signature de cet arrêté au site d’information local Guyaweb et ajouté que ledit arrêté du préfet ferait l’objet d’une publication ces jours prochains. Contactée mardi en fin de journée par l’AFP, la préfecture de Guyane n’a pas donné suite.
Les maires de plusieurs villes françaises et des ONG ont demandé mardi 23 octobre au groupe pétrolier Total d'agir pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°. Faute de quoi ils pourraient l'attaquer en justice.
D’après un nouveau rapport de l’OCDE, l’utilisation de matières premières devrait pratiquement doubler dans le monde d’ici à 2060, accompagnant l’expansion de l’économie mondiale et l’élévation des niveaux de vie, ce qui exercera sur l’environnement une pression deux fois plus forte qu’aujourd’hui.
Pour le professeur de philosophie Thomas Schauder, l’absence de limite à notre liberté vient aujourd’hui se heurter à la limite des ressources.
La hausse des températures va changer non seulement la vitesse des courants océaniques profonds mais aussi les endroits de l’Arctique où les eaux froides plongent dans les profondeurs. C’est le résultat majeur d’une étude que vient de publier Nature Climate change.
Energy sector carbon emissions will rise in 2018 after hitting record levels the year before, dimming prospects for meeting Paris climate treaty goals, the head of the International Energy Agency (IEA) said Wednesday.
Les professionnels de l’automobile, réunis au Mondial de l’automobile de Paris (jusqu’au 14 octobre), mettent en avant leurs efforts en faveur de l’électrique et d’autres innovations technologiques en vue de produire des véhicules plus propres. Les Français, eux, ont un faible pour les véhicules tout-terrain, pourtant polluants et voraces en énergie.
Un « spécialiste reconnu des avalanches » conteste le rôle de l’homme dans le bouleversement climatique. Avec des arguments fallacieux.
Derrière leurs beaux discours publics sur le climat, les multinationales continuent à s’opposer à tout objectif ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Nouvelle illustration avec un document interne de BusinessEurope, le plus important lobby patronal européen regroupant tout le gratin des multinationales du vieux continent, mais aussi des États-Unis. Ce document interne révélé par Greenpeace montre comment BusinessEurope, actuellement présidé par Pierre Gattaz, ancien patron du Medef, entend faire capoter le projet d’introduire des objectifs climatiques plus ambitieux au niveau de l’Union européenne à l’horizon 2030.
Sommes-nous sous la menace d’un « effondrement » imminent, sous l’effet du réchauffement climatique et de la surexploitation des ressources ? Pour l’historien Christophe Bonneuil, la question n’est déjà plus là : des bouleversements sociaux, économiques et géopolitiques majeurs sont enclenchés et ne vont faire que s’accélérer. Il faut plutôt déplacer la question et produire une « pensée politique » de ce qui est en train de se passer : qui en seront les gagnants et les perdants ? Comment peser sur la nature de ces changements ? Migrations de masse, émergence d’un « capitalisme écofasciste », risque de conflits pour les ressources : malgré un constat brutal sur le monde qui se dessine, l’historien appelle à éviter le piège d’un « romantisme » de l’effondrement : « Une autre fin du monde est possible », affirme-t-il. Il revient aux sociétés civiles d’écrire le scénario final. Entretien.
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Ce qui gronde devant nous n’est pas une crise climatique à gérer avec des « solutions » ou une mondialisation économique à réguler, mais la possibilité d’un effondrement du monde dans lequel nous vivons, celui de la civilisation industrielle mondialisée issue de cinq siècles de capitalisme.
Ils sont agriculteurs, bergers, forestiers, étudiants, propriétaires d’hôtels ou de restaurants. Ils vivent en Suède, au Portugal, en France, en Italie, en Allemagne et en Roumanie. Tous sont déjà victimes du changement climatique et en témoignent : Armando a perdu ses forêts dans les incendies qui ont décimé le Portugal, Sanna redoute de perdre son élevage de rennes menacé par la fonte du permafrost, Maurice peine à vivre de sa culture de lavandes du fait des sécheresses consécutives... Ensemble, ils ont décidé d’attaquer en justice l’Union européenne pour le manque criant d’ambition de ses objectifs climatiques. Ils interpellent les ministres de l’Environnement sur la révision de leurs engagements carbone.
Le marché de la voiture électrique est en pleine croissance. Elle est présentée comme la solution miracle : à la fois vertueuse contre le réchauffement climatique et alternative indolore pour notre confort, nous permettant d’entrer en transition sans rien changer de nos habitudes de vie et d’une mobilité construite autour de la voiture individuelle. Malheureusement, la voiture électrique n’est pas si propre. Si l’on veut encore espérer limiter le réchauffement climatique à un niveau soutenable, l’effort à soutenir passera nécessairement par l’adoption collective d’autres modes de transports.
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« La transition vers des mobilités décarbonées est incompatible avec l’essor des flux de déplacement, fussent-ils plus verts », fustige l’association. Nous ferions ainsi face à un biais propre au solutionnisme technologique : le fantasme d’un progrès technologique qui nous dispenserait de toute évolution de nos modes de vie et nous permettrait de conserver notamment ce totem qu’est la voiture individuelle. À l’opposé, le Forum vies mobiles appelle à « transformer les pratiques de mobilité et les représentations collectives qui y sont associées ».
Climate change is inextricably linked to economic inequality: it is a crisis that is driven by the greenhouse gas emissions of the ‘haves’ that hits the ‘have-nots’ the hardest. While COP21 in Paris will see a deal negotiated between governments on the basis of the total emissions produced in their territories, the real winners and losers will be their citizens. The true test of the deal will be whether it delivers something for the poorest people who are both the least responsible for and the most vulnerable to climate change, wherever they live.
Selon Oxfam qui publie un rapport mercredi, les pays riches se doivent de "montrer la voie" afin de limiter le réchauffement climatique.
Selon un rapport de l'ONG internationale Carbon Disclosure Project, plus de 70 % des émissions de gaz à effet de serre émaneraient de seulement 100 entreprises.
Comment rester sous le seuil des 1,5°C de réchauffement ? Le dernier rapport du Giec préconise de retirer du carbone de l’atmosphère et envisage le déploiement de technologies dites "à émissions négatives". En clair : nous pouvons continuer à émettre du CO2, les technologies de demain règleront le problème. Or, la concrétisation de ces technologies est plus qu’hypothétique, et leurs effets pourraient être dangereux pour les générations futures, explique Kévin Jean, de l’association Sciences Citoyennes dans cette tribune.
Nous pouvons gagner cette course contre la montre, mais le temps presse pour prendre dès maintenant les mesures nécessaires, plaide Antonio Guterres, le chef de l'ONU.
Véritable système nerveux central de l’économie mondiale et système social à part entière, le web engloutit des quantités considérables d’énergie. Pour ranger nos données, les partager ou les protéger, nous avons recours à un gigantesque « nuage » de mémoire informatique auquel nous pouvons accéder quelque soit l’endroit où nous nous trouvons. Ce cloud n’est pas dénué d’impacts sur l’environnement. Alors qu’internet prend une part de plus en plus importante dans nos vies, ces impacts ne cessent de grandir. Il est temps de pousser les acteurs du numérique à se convertir aux énergies renouvelables.