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Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) ont à jamais bouleversé notre époque, transformant en profondeur nos échanges et le partage de l’information. On pourrait penser qu’elles participent de la dématérialisation : moins de déplacements, plus d’efficacité dans la gestion des flux, et donc diminution de notre empreinte écologique. Mais est-ce si simple ?
Forêts, déserts, paysages et écosystèmes vitaux de la Terre risquent de subir une "transformation majeure" au cours du prochain siècle du fait du changement climatique, ont prévenu des scientifiques.
Pierre Le Hir et Stéphane Foucart, journalistes au « Monde », ont répondu aux questions d’internautes sur le rapport du GIEC, rendu public lundi.
Nicolas Hulot a démissionné en direct sur France Inter ce mardi 28 août et expliqué longuement le pourquoi de cette décision. De nombreux concepts reliés aux "théories de l'effondrement" ont été cités par le ministre démissionnaire pour justifier son impuissance. Nicolas Hulot a-t-il a annoncé la fin de la civilisation industrielle, sans le dire ?
Pour le sociologue et altermondialiste suisse, la démission de Nicolas Hulot illustre la faiblesse des institutions démocratiques face au capitalisme financier globalisé. Une absence de contre-pouvoir qui entraîne mépris du bien commun et destruction progressive de la planète et de la biodiversité.
En entrant dans le gouvernement Philippe, Nicolas Hulot avait fait le pari de réussir à imposer une politique de transition écologique dans un cadre néolibéral. Mais cette pensée a eu raison de ses ambitions et ne l’a mené qu’à des impasses.
Nicolas Hulot a avoué ne pas comprendre l’inaction générale face à la crise écologique. Reporterre a cherché les explications. Et trouvé dans les sciences cognitives, la philosophie et l’écologie des éléments pour expliquer ce phénomène. Ce qui dessine, en creux, les pistes vers la transition.
Alors que l'emballement climatique, l'effondrement de la biodiversité et une myriade d'autres problèmes environnements menacent la vivabilité de notre planète, un lecteur d'Usbek & Rica s'est demandé quelle était la façon la plus rapide et efficace d'agir. Ni les actions individuelles, inefficaces, ni les appels à renverser le capitalisme, dépourvus de contre-projet sérieux selon lui, ne sont la bonne solution. Il faudrait plutôt se concentrer sur l'action politique et oser prendre des mesures impopulaires, utiliser les leviers du marché et renforcer la régulation environnementale.
Devant l’urgence climatique, l’énergie nucléaire est souvent évoquée en France, malgré les risques qui s’y attachent, comme une solution crédible au niveau mondial à la lutte contre le réchauffement climatique, à l’égal des économies d’énergie et des énergies renouvelables.
Les changements climatiques ont le même effet sur la population que sur les politiciens. L'enjeu les préoccupe, mais quand vient le temps de passer de la parole aux actes, il y a un pas qu'ils ne sont pas prêts à franchir. Les scientifiques nous disent pourtant que la planète a un grave cancer et nous faisons l'autruche. Pourquoi?
En ville, les températures de l’air, des surfaces et du sol sont presque toujours plus importantes que dans les zones rurales. Ce phénomène est connu sous le nom d’« îlot de chaleur urbain » – un terme qui a fait son apparition au milieu du XXe siècle.
Derrière leurs beaux discours publics sur le climat, les multinationales continuent à s’opposer à tout objectif ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Illustration avec un document interne du lobby patronal européen BusinessEurope.
Deux chercheuses en marketing, Sihem Dekhili et Aline Pereira Pündrich, analysent dans une tribune au « Monde » les comportements des consommateurs de textile, peu compatibles avec la mode « responsable » qu’essaient de mettre en avant certains pionniers du secteur.
Ces soixante dernières années, les êtres humains ont altéré les écosystèmes plus rapidement et plus profondément que dans aucune autre période comparable de l’histoire humaine. Les courbes figurant les tendances historiques de l’activité humaine et les changements physiques qui ont affecté le système terrestre présentent une progression lente depuis 1750 et une croissance exponentielle après 1950. En 2005, les climatologues Will Steffen, Paul Cruzen et l’historien John McNeill ont proposé le terme de « grande accélération » pour désigner ce phénomène, révélateur de bouleversements sociaux et environnementaux.
Naomi Klein est journaliste, réalisatrice et l’auteure de plusieurs essais remarqués : No Logo : La tyrannie des marques (Actes Sud, 2001), La Stratégie du choc : Montée d’un capitalisme du désastre (Actes Sud, 2008) et Tout peut changer : Capitalisme et changement climatique (Actes Sud, 2015). Nous vous proposons la traduction inédite d’un de ses derniers articles publié le 3 août dernier sur le site américain TheIntercept.com : « Capitalism killed our climate momentum, not “human nature” ».
Les chercheurs en biologie de conservation alertent depuis 40 ans sur l’effondrement de la biodiversité, nous sommes entrés dans la 6e extinction massive de l’histoire de la Terre, et pourtant, les choses ne font qu’empirer. Est-ce à cause d’un manque de connaissances ? D’un manque de solutions ? Deux chercheurs du CNRS se sont penchés sur la question en analysant plus de 13 000 articles, soit l’ensemble des publications de la discipline parues dans les 9 plus grandes revues de biologie de conservation entre 2000 et 2015. L’analyse du travail de ces plus de 100 000 chercheurs à travers le monde entier est sans appel : la lacune ne vient pas d’une méconnaissance du phénomène mais d’un manque d’ambition politique. Des solutions existent, sont connues et ont déjà prouvé leur efficacité, mais pour les mettre en place, il faut reconnaître qu’entre préservation de la vie et développement économique, il n'y a parfois pas de conciliation possible. C’est ce que nous explique Laurent Godet, chercheur au CNRS et l’un des deux auteurs de l’étude publiée le 10 septembre dans Trends in Ecology and Evolution.
Le monde a deux ans pour agir contre le changement climatique sauf à affronter des "conséquences désastreuses", a averti lundi le chef de l'ONU, en appelant la société civile à réclamer "des comptes" aux dirigeants de la planète.
Un rapport de l'OCDE pointe le prix insuffisant des émissions carbone (taxes sur les énergies fossiles et le carbone, prix des permis d'émissions échangeables...).
La fonte du permafrost, en libérant des gaz à effet de serre, pourrait mettre à mal les efforts entrepris pour limiter le réchauffement climatique.
Les prochains mois sont décrits comme cruciaux par de nombreux participants pour relancer l’accord de Paris sur le climat de 2015.