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L’usage de pesticides et d’engrais est la principale menace à laquelle sont confrontés les oiseaux européens, montre une étude publiée le 15 mai.
La région est, en France, la première émettrice de ce gaz issu à 95 % de l’activité agricole et responsable d’une partie de la pollution de l’air aux particules fines, qui favorisent cancers et maladies cardiovasculaires. Malgré le danger sanitaire, les outils de surveillance restent sous-développés, faute de financements publics.
Une étude de France Stratégie propose de corréler les aides aux exploitations à leur score d'exigence environnementale, mais aussi de faire évoluer les pratiques des consommateurs.
Une étude pilotée sous l’égide du ministère de la Transition écologique et solidaire révèle une hausse des ventes d’insecticides, fongicides et herbicides depuis 10 ans en France. Un bilan alarmant.
C’est une première : plus de 2 500 scientifiques d’Europe et d’ailleurs adressent une lettre ouverte au Parlement européen, en demandant la réforme de la PAC. Car Ils établissent un lien direct entre intensification de l’agriculture et disparition croissante de la biodiversité.
La sécurité alimentaire mondiale est menacée par une hausse de 2°C de la température moyenne mondiale, estime le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat).
Les scientifiques ont rendu le jeudi 8 août un rapport sur l’usage des terres et la crise climatique. L’agriculture et l’élevage dégradent les sols et comptent pour un tiers des émissions de gaz à effet de serre. Ces émissions augmentent la température moyenne qui à son tour dégrade les sols. Il est urgent d’agir, toujours selon le Giec, notamment sur nos habitudes alimentaires.
Les précipitations record dans le Midwest des États-Unis ont provoqué le ruissellement de plusieurs tonnes d'engrais et d'eaux usées vers l'océan, donnant naissance à une vaste étendue d'eau polluée responsable d'une hécatombe dans les écosystèmes marins.
2018 est une année record pour le bio en France, a annoncé le 4 juin l’Agence Bio. Ce changement d'échelle pose la question de l'« industrialisation » du bio, qui fait l'objet d'une pétition dénonçant les tomates en hiver.
La nuit, d’étranges couleurs fluorescentes semblables à des aurores boréales apparaissent dans le ciel breton. C’est le phénomène quelque peu surréaliste observé par une photographe, dont les clichés viennent d’être publiés dans le quotidien Libération. Elles proviennent en réalité des serres de tomates où l’on compense le peu d’ensoleillement par un éclairage artificiel.
La Bretagne n’est pas réputée pour sa chaleur et son ensoleillement mais elle est pourtant la première région productrice de tomates en France, le légume-fruit le plus consommé des français. Les grands exploitants de tomates cultivent principalement hors-sol, sous serres chauffées et compensent le peu d’ensoleillement avec un éclairage artificiel. C’est de ces serres que proviennent ces lumières nocturnes fantastiques, qui ne sont évidemment pas sans impact pour l'environnement.
Les États membres de l’IPBES, le « Giec de la biodiversité », ont adopté un rapport inédit qui alerte sur l’effondrement du vivant. L’agriculture industrielle et la consommation de viande sont les causes majeures de ce déclin. Un changement de modèle agricole et une reconnaissance des peuples autochtones pourraient permettre d’éviter l’extinction.
Des inondations meurtrières viennent de frapper le département de l’Aude. Sous l’effet du changement climatique, ces épisodes de pluies diluviennes devraient s’intensifier dans les années à venir, en particulier sur le pourtour méditerranéen. Or, les velléités des élus de construire et d’urbaniser à outrance, y compris en zones inondables, restent fortes. L’agrochimie appauvrit les sols qui perdent leur rôle d’éponge en cas de pluies torrentielles. A travers l’aménagement du territoire, les collectivités locales ont pourtant un rôle clé à jouer pour limiter les conséquences de ce phénomène.
Pour continuer d’irriguer leurs cultures de maïs très gourmandes en eau, des exploitants agricoles installés dans la Vienne envisagent la construction de 41 réservoirs d’eau d’ici 2022. Ces retenues, qui ne profiteraient qu’à une poignée d’agriculteurs, équivaudraient à 7,5 fois le projet de barrage de Sivens. Objectif : pomper de l’eau dans les rivières et les nappes phréatiques durant l’hiver, puis la stocker en vue de limiter le pompage en été. Un moyen, selon les opposants, de contourner les restrictions d’arrosage en période estivale, et de faire perdurer un modèle d’agriculture intensive. Des services de l’État font cependant pression en faveur de ces projets. Enquête.
Des députés européens dénoncent la décision de la Commission européenne d’autoriser la fusion entre les groupes Bayer et Monsanto, qui va renforcer le modèle de l’agriculture productiviste en Europe, ainsi que le pouvoir de l’industrie agro-alimentaire, contre la volonté des citoyens.
C'est un chiffre effrayant : en Europe, près de 80% de la masse des insectes volants auraient disparu en trente ans. Il y a de quoi s'alarmer.
La Commission européenne vient de décider de reporter le vote sur le renouvellement de la licence du glyphosate, une molécule présente dans de (...)
"Hasard du calendrier, le lancement de la semaine mondiale des alternatives aux pesticides, organisée du 20 au 30 mars, coïncide cette année avec la publication d’une vaste étude sur les « coûts cachés » de l’utilisation de ces substances. Ce travail de longue haleine, entrepris par deux chercheurs de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et publié dans la dernière édition de Sustainable Agriculture Reviews, est le premier à colliger l’ensemble des connaissances disponibles sur ce que les économistes appellent les « externalités négatives » liées à l’utilisation des produits phytosanitaires. Ce fardeau économique, estiment les chercheurs, peut dans certains cas excéder largement les bénéfices offerts par les herbicides, fongicides et autres insecticides."
"Ils élèvent des porcs ou des vaches laitières, mais ne s’en sortent pas. Ils continuent pourtant de suivre à la lettre les prescriptions des coopératives auxquelles ils adhèrent, des banques qui les financent et des lycées agricoles où ils ont étudié. Ces institutions prônent le modèle intensif qui mènent ces agriculteurs à leur perte : les côtes de porcs ou le litre de lait sont achetés au même prix au producteur depuis plus de quinze ans… quand les grandes surfaces ne cessent d’augmenter leurs marges. Alors que le Salon de l’agriculture ouvre ses portes, Basta ! a rencontré ces agriculteurs en plein désarroi. Longtemps dédaigneux vis-à-vis de l’agriculture bio, ils sont de plus en plus nombreux à s’y intéresser."
"Un dimanche de printemps 2014, Marie-Yvonne Lethuillier a vu la carapace de son mari se fendre : « Il m’a dit qu’il n’allait pas pouvoir faire la traite. » Une « grande fatigue » s’est abattue sur les épaules de Frédéric, éleveur laitier à Auvers-sous-Monfaucon (Sarthe). Une maladie dont il peine aujourd’hui à retrouver le nom en anglais. Son « burn-out », somme d’un trop plein de travail et d’une accumulation de dettes, lui vaudra quatre mois d’arrêt de travail et une grande remise en question."