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« Les députés de la majorité, avec la complicité du gouvernement, viennent de céder au lobbying éhonté de Total. » Sylvain Angerand, porte-parole des Amis de la Terre, ne décolère pas. Ce 14 novembre, dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances 2020, les députés ont voté sans débat un amendement qui reporte à 2026 la suppression de l’huile de palme de la liste des agrocarburants. Défendu par sept députés de la droite et du centre (MoDem, LREM et LR), cet amendement, qui a également reçu un avis favorable du gouvernement, se traduira par un cadeau fiscal à Total évalué entre 70 et 80 millions d’euros.
Un rapport du ministère de la transition écologique souligne les défaillances de la France en matière de climat et de biodiversité.
Claudette Labonté, présidente de la fédération Parikweneh de Guyane, et Jean-Philippe Chambrier, président de la Fédération des organisations autochtones de Guyane, expliquent, dans une tribune au « Monde », qu’il existe des alternatives d’utilisation durable de territoires forestiers riches en biodiversité mises en œuvre par d’autres pays amazoniens.
Le président d’extrême droite multiplie les mesures nuisibles envers l’environnement. Alors que le dernier rapport du Giec insiste sur le rôle des forêts et des peuples autochtones contre la crise climatique, le Brésil est un contre-modèle : plus de 2 000 kilomètres carrés de forêt ont été rasés sur le seul mois de juillet.
Une nouvelle analyse cartographique de Greenpeace International révèle qu’en seulement deux ans, des fournisseurs du géant de l’alimentaire Mondelez ont détruit près de 25 000 hectares de forêts abritant des orangs-outans [1]. Les militantes et militants de Greenpeace France se mobiliseront samedi 17 novembre dans plus de 25 villes pour dénoncer le “goût déforestation” des biscuits Oreo et sensibiliser les consommateurs à la protection des forêts tropicales.
Au moins 14% du carburant destiné au transport devra provenir de sources renouvelables d’ici 2030
Le nouveau président brésilien élu ce 28 octobre a multiplié les annonces visant directement l’Amazonie, les défenseurs de l’environnement et les communautés autochtones. Jair Bolsonaro veut la fin des démarcations de terres indigènes et ouvrir de larges zones de forêts à l’exploitation minière et à l’agrobusiness, des secteurs économiques qui ont appuyé sa candidature. Si l’élection de Bolsonaro, et la violence qu’il attise par ses discours, constituent une menace directe pour la vie des communautés locales, l’avenir de l’Amazonie nous concerne tous : l’accélération de sa destruction aura de lourdes conséquences sur l’équilibre climatique de la planète.
Au nom de l’emploi, les députés ont suivi l’avis du gouvernement en rejetant un amendement, proposé par une députée LRM, visant à supprimer une fiscalité favorable à certains agrocarburants.
L'Assemblée nationale a rejeté jeudi 18 octobre, à la demande du gouvernement, les amendements au projet de loi de finances pour 2019 (PLF 2019) qui visaient à supprimer la niche fiscale dont bénéficie l'huile de palme. Ces amendements venaient de plusieurs bancs de l'hémicycle, y compris des députés LREM.
La biomasse est-elle l’avenir de la production d’énergie ? A Gardanne, près de Marseille, l’une des deux chaudières à charbon de la centrale thermique a été convertie. Elle doit, à terme, engloutir 850 000 tonnes de bois par an, dont 50% issues de coupes forestières, pour produire de l’électricité. Mais entre les risques de pollutions ou celui d’une surexploitation de la forêt régionale, le projet soulève de nombreuses oppositions. Il interroge aussi la pertinence de la biomasse issue des forêts comme solution face au réchauffement climatique, alors que le gouvernement envisage, dans son budget 2019, de consacrer plus de 7 milliards d’euros aux énergies dites renouvelables : la consommation industrielle de bois dans ces centrales est-elle soutenable ?
Malgré les engagements des grandes marques à découpler la production d’huile de palme de la destruction de forêts primaires, le déboisement se poursuit, dénonce l’ONG Greenpeace après deux ans d’enquête.
Jakarta demande aux États-Unis et à la France de ne pas bloquer la production sur leur sol de kérosène à partir d'huile de palme. A défaut, elle se passera des avions américains et européens.
D'importantes disparitions d'espaces forestiers ont été observées en une année dans une vingtaine de pays du Sud, à commencer par le Brésil, le Congo et l'Indonésie.
La déforestation a des conséquences terribles pour la faune et la flore. Les espèces animales et végétales sont menacées. Leur fragilité peut mener à leur disparition. Akira Miyawaki, un professeur de l’université nationale de Y...
La raffinerie de Total, dans les Bouches-du-Rhône, se prépare à produire du « biocarburant ». Problème : elle fonctionnera à base d’huile de palme, qui est une cause majeure de déforestation et d’émissions de gaz à effet de serre dans les pays tropicaux.
A l'est de l'Europe, sur les territoires polonais et biélorusse, l'une des dernières forêts primaires du continent, classée au patrimoine de (...)
Cette déforestation s’explique par la forte augmentation des feux de forêt en 2015 et 2016. La responsabilité de l’agriculture et de l’activité minière est également soulignée.
On les croyait 'les poumons de la planète', et pourtant, les forêts émettent aujourd’hui plus de CO2 qu’elles n’en emmagasinent.
"Le Brésil est, depuis des années, en proie à une déforestation massive à cause de la surexploitation de l’homme. Une déforestation qui inquiète, car elle touche la forêt amazonienne, considérée comme le ‘poumon de la Terre’, mais que des entreprises détruisent sans scrupules, que ce soit pour le bois ou pour les ressources qui se trouvent dans les terres qu’elle recouvre. Le gouvernement surveille au mieux, mais il semblerait que leur système soit défaillant."
"Nouveau terrain de jeu des industriels du palmier à huile et de l’hévéa, l’Afrique devient aussi la nouvelle frontière de la déforestation, alerte Greenpeace dans un rapport rendu public mardi 23 février. « On assiste actuellement à une véritable ruée sur les forêts africaines, explique l’organisation non gouvernementale (ONG) dans un document de 28 pages. Les investissements s’y multiplient, attirés par des conditions climatiques idéales et surtout par des réglementations peu contraignantes, non appliquées ou particulièrement favorables aux investissements étrangers. »"