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En première lecture à l’Assemblée nationale, le gouvernement a fait adopter par un 49-3 un budget 2024 qui ne répond pas aux enjeux économiques, écologiques et de services publics actuels. Dans un contexte où la politique monétaire de la BCE se resserre, c’est d’autant plus risqué.
C’est le projet qui cristallise toutes les tensions mais aussi l’opposition entre deux visions de l’avenir : l’autoroute A69 qui devrait relier Toulouse à Castres.
Près de 2000 scientifiques ont appelé Emmanuel Macron à renoncer à ce projet “délétère et injustifiable”, plusieurs institutions environnementales ont donné des avis défavorables, des dizaines de personnes ont mis leur vie en danger, d’autres ont passé des semaines entières perchés dans des arbres pour empêcher qu’on les abatte, des milliers d’opposants se sont mobilisés, 61% des habitants dans le Tarn et la Haute Garonne seraient favorables à l’abandon de l’autoroute et pourtant le gouvernement ne veut rien entendre et annonce que l’A69 ira “jusqu’à son terme” ! En dépit de toutes ces alertes, des recours en justice toujours en attente, tout est fait pour accélérer le chantier. Quitte à déloger les grimpeurs des arbres, à les mettre en garde à vue, à violenter des militants pacifistes ou encore à arroser des manifestants de lacrymogènes et de grenades de désencerclement pour déloger une ZAD lors de ce week-end de mobilisation.
Jusqu’où ira le passage en force ? S’il ne peut pas y avoir de dialogue démocratique sur un projet qui concentre autant d’oppositions alors comment imaginer la suite pour tous les autres projets polluants ? Tous les autres débats qui vont être créés par la transition écologique ?
Les activistes, à l’image du médiatique Thomas Brail, ne demandent qu’une chose : une suspension des travaux le temps de mettre en place une médiation et de mener une expertise socio-économique indépendante. 2 processus qui pourraient mener à un moratoire, une consultation publique ou un référendum local. Référendum auquel 82% des habitants impactés seraient favorables.
Alors que raconte la lutte contre l'autoroute A69 ? Pourquoi ce projet est-il tant décrié ? Quels sont les arguments pour le mener jusqu’au bout ? Et que s’est il joué lors de ce week-end de mobilisation ? Réponses dans ce décryptage reportage de Paloma Moritz.
"Un prélèvement de 5% étalé sur 30 années (...) procurerait 150 milliards d'euros", écrivent les deux auteurs du rapport, qui suggèrent la mise en place d'une taxation européenne.
L’envie de pédaler n’a jamais été aussi forte en France. Que l’on se fie aux chiffres nationaux de fréquentation cyclable, à la participation au Baromètre des villes cyclables ou à la croissance des ventes de cycles : les indicateurs sont tous au vert. Le vélo est une alternative désirable à la voiture individuelle.
Emmanuel Macron a annoncé hier une feuille de route pour la transition écologique de la France. Le président de la République souhaite que le pays réduise ses émissions de gaz à effet de serre de 55 % d'ici 2030, par rapport à 1990. Cet objectif ambitieux vise à limiter les effets du changement climatique. Comment ? Avec des voitures électriques et des RER métropolitains. Et pour le vélo ? Rien, que dalle, walou...
La première ministre a dévoilé le détail des investissements écologiques de l’État pour l’année 2024. Préparée depuis un an, la planification écologique prend forme mais elle est toujours suspendue aux arbitrages du président de la République, censé faire des annonces le 25 septembre.
La longueur du réseau autoroutier a progressé de 60 % entre 1995 et 2020 dans 30 pays européens, s’alarme Greenpeace dans une étude. L’Hexagone ne fait pas exception, malgré «un léger infléchissement» ces dernières années.
Emmanuel Macron a annoncé la fermeture des deux dernières centrales à charbon de France d’ici à 2027. Il veut les transformer en centrales biomasses. Mais des associations et des scientifiques craignent les dérives de cette énergie.
Pour l’économiste Hélène Tordjman, les annonces d’Emmanuel Macron sur l’industrie verte ne changeront rien au système économique et aggraveront la destruction de l’environnement.
Contrairement à ce qu’il affirme dans ses grands discours, le bilan climatique de Macron est catastrophique : il soutient les industries polluantes, a détricoté les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat, ratifié le CETA, réintroduit les néonicotinoïdes, défend la maladaptation des mégabassines, fait réprimer les militant•es climat, etc., et, ce, en dépit des condamnations de l’État pour inaction climatique.
Contrairement à ce qu’il affirme dans ses grands discours, le bilan climatique de Macron est catastrophique : il soutient les industries polluantes, a détricoté les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat, ratifié le CETA, réintroduit les néonicotinoïdes, défend la maladaptation des mégabassines, fait réprimer les militant•es climat, etc., et, ce, en dépit des condamnations de l’État pour inaction climatique.
Toute honte bue, il veut en plus faire peser sur les enfants la responsabilité de réparer le déni coupable des adultes alertés depuis les années 70 par le GIEC.
Si lui se voit bien rempiler pour un 3ème mandat, la population veut sa démission ⚡️
Dans les tuyaux depuis le début de l’été, la présentation de la stratégie nationale n’a cessé d’être reportée, semant le trouble autour de ce projet défini comme prioritaire par le chef de l’État.
Travailler moins, c’est polluer moins rappelle, dans un entretien au « Monde », l’économiste Aurélie Piet, qui plaide notamment pour l’instauration des trente-deux heures hebdomadaires.
7 milliards d’euros. C’est l’enveloppe supplémentaire accordée pour la transition énergétique pour 2024, annoncée par la Première ministre Élisabeth Borne 12 juillet en ouverture du Conseil national de la transition écologique.
Peu d’argent, peu de suivi... La Cour des comptes dresse un bilan très critique du montant des dépenses publiques consacré à la transition écologique. En parallèle, les dépenses défavorables à l’environnement ont, elles, explosé.
Selon l’économiste Eloi Laurent, la réussite d’une transition écologique juste passe par la mise en œuvre du triptyque : réduire les inégalités, repenser les besoins humains et réinventer la coopération sociale, explique-t-il, dans une tribune au « Monde ».
Ne parlez pas de dépenses publiques et d’impôts aux libéraux, ça les rend fous ! La seule conversation qui vaille pour eux c’est comment les réduire, et si possible au plus vite. Malheureusement pour eux, ce n’est pas du tout, mais alors pas du tout, la tendance qui se profile pour les décennies qui viennent.
En utilisant les données de l’Institut des politiques publiques, on peut calculer ce que l’Etat aurait pu récolter si l’ensemble des revenus des giga-riches étaient soumis au barème de l’impôt sur le revenu. C’est bien plus que le gain escompté avec la réforme des retraites.
Le Crédit Mutuel lance ce lundi un prêt à taux zéro pour l'achat d'un vélo, avec jusqu'à 6 000 euros pour un modèle électrique ou non. La dernière initiative en date à témoigner du succès de la petite reine : on compte plus de 20 millions de cyclistes en France, dont 5 millions au quotidien.
C'est un de ces marchés qui a, contrairement à beaucoup d'autres, été largement aidé par la crise du Covid : 25% de hausse pour le marché du cycle en 2020, puis une croissance qui se ralentit, mais reste autour de 7% par an. Le chiffre d'affaires dans le domaine dépasse actuellement les 3,5 milliards d'euros.
L’organisation patronale a présenté le 16 mai les résultats d’une étude sur la transition écologique. Misant tout sur la technologie, elle prône la croissance « sobre ». Et assure que le capitalisme « a toujours trouvé des solutions ».
Alors que la crise sanitaire a accéléré l’avènement du vélo en France, un rapport parlementaire remis mardi 8 février au gouvernement enjoint justement à soutenir la filière et à relocaliser son industrie dans l’Hexagone. À la clé, la création de 100 000 emplois d’ici 2050.