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"Dans le cadre du New York Film Festival, qui a débuté vendredi soir, Edward Snowden était interviewé par la journaliste Jane Meyer. Le lanceur d’alertes, à l’origine d’un très grand nombre de fuites sur les activités de surveillance et d’espionnage aux États-Unis, a répondu sur certains développements de son action. Mais il a surtout appelé à se méfier encore une fois de certains outils répandus, notamment Dropbox."
"En utilisant le navigateur Google Chrome et en vous connectant à votre compte Google avec Chrome (« Menu » / « Se connecter à Chrome… »), Google synchronise par défaut les données du navigateur avec son cloud.
Cela comprend les favoris, l’historique et l’ensemble des mots de passe mémorisés localement. C’est utile pour récupérer ou partager ses préférence entre plusieurs appareil mais pourquoi donc cela est-il fait sans chiffrement, de telle sorte que Google, et tous les services qui en demandent l’accès NSA, etc.. aient un accès tout trouvé à vos secrets, accès et historique de navigation?"
"Google a mis à jour vendredi 10 octobre, son rapport de transparence, un document qui liste les demandes qui lui ont été faites par les gouvernements et les autorités (de retrait de contenu ou d'information sur ses utilisateurs notamment). Fait nouveau, cette dernière livraison comporte les demandes de déréférencement faites au nom de la récente décision de la Cour de justice de l'Union européenne concernant le « droit à l'oubli »."
"Framasoft vient de lancer un projet très ambitieux : « Dégooglisons Internet ». Il cherche à dresser une liste des outils les plus couramment utilisés afin d’en proposer des équivalents libres, gratuits, sécurisés et respectant la vie privée des utilisateurs."
"Non, il ne s'agit pas d'une épiphanie. Ni d'une blague, même mauvaise.
Quand Eric Schmidt, aujourd'hui à la tête du conseil d'administration de Google, s'est ému ce mercredi 8 octobre que la surveillance opérée par les espions américains s'apprête à «casser Internet», comme le rapporte Business Insider, il ne pensait pas vraiment à nous autres, internautes. Et au sort de nos mails, documents de travail, photos intimes et messages que nous stockons sur les serveurs des géants du web et que la NSA consulte sans trop de problème, comme l'a révélé en juin 2013 Edward Snowden.
Non, ce qui inquiète Eric Schmidt, et les autres pointures du secteur numérique réunis ce 8 octobre autour d'une table ronde organisée par le sénateur américain Ron Wyden (un extrait à voir sur National Journal), c'est la conséquence de tout ça sur leur business. "
"L'association Framasoft a mis sur un pied un nouveau projet visant à "dégoogliser" Internet, qui consiste à encourager les utilisateurs à migrer vers des solutions libres, éthiques, décentralisées et solidaires. Et quoi de mieux, pour faire passer ce message, que de s'inspirer des aventures d'Astérix et Obélix, que tout le monde connaît ?"
"Ca y est la phase de teasing est terminée, Framasoft a enfin dévoilé son plan triennal pour (tenter de) faire tomber Google et consorts. C’est donc le cloud qui est la cœur de cible de cette nouvelle campagne. J’oserais dire que cela n’a rien de surprenant au vu des outils mis en ligne depuis de nombreux mois. Il nous manquait juste le comment et surtout l’impulsion.
Ce comment passe par un site dédié qui regroupe toutes les informations et la liste des services que proposera Framasoft dans les trois années qui viennent. Inutile de dire que la liste est longue. Toujours dans le comment se pose la question des moyens. Visiblement Framasoft compte sur nos dons et nos bras pour arriver à ses fins. L’embauche de permanents supplémentaire est également à l’ordre du jour avec un objectif de onze permanents pour 2017. Effectivement il faudra du monde pour administrer et faire fonctionner tous les services.
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Ce qui est dommage et Framasoft n’y peut rien dans l’absolu puisque personne ne s’y est attelé avant eux, car le cloud c’est mal, c’est que finalement ce projet ne vise qu’à refaire ce qui existe déjà.
En attendant, soutenons Framasoft, car ce qu’il font doit être fait. Cela galvanise les volontés autour d’un unique acteur ce qui évite la dispersion. Il sera toujours temps de se réorienter."
"Microsoft a signé des accords de licence avec de nombreux constructeurs de smartphones et tablettes Android, afin qu’ils puissent librement commercialiser leurs produits. L’éditeur de Windows détient en effet bon nombre de brevets utilisés dans le système d’exploitation mobile de Google, et si les fabricants veulent s’éviter de longues procédures en justice, ils ont préféré transiger avec le géant américain (Motorola fait partie des rares qui n’ont toujours pas signé avec Redmond)."
"Suite aux décisions de Google et d'Apple en matière de chiffrement des smartphones, un député sollicite le gouvernement pour qu'il s'y oppose. Il estime que les nouvelles mesures annoncées ou mises en place pour Android et iOS risque d'entraver le bon déroulement des enquêtes."
"Comme aux États-Unis, les projets de chiffrement sur iOS et Android inquiètent en Europe. Le directeur du centre européen de lutte contre la cybercriminalité a expliqué que les forces de l'ordre devaient avoir accès aux informations lorsque la justice donne son feu vert. Il a plaidé en faveur de la vie privée, mais estimé qu'elle n'est ni absolue ni assimilable à l'anonymat."
"Axel-SpringerLes rapports conflictuels entre Google et les organes de presse européens commencent à faire tâche. Le problème n’est pas franchement nouveau et il dépasse de loin le cantonnement au géant américain. Le nouvel épisode qui avait connu un chapitre français (et le connait toujours), concerne les médias allemands avec en tête de la fronde le groupe Axel Springer."
"Selon un cabinet spécialisé en propriété intellectuelle, un récent jugement de la Cour Suprême des Etats-Unis pourrait rendre invalide plus de la moitié des brevets détenus par les géants Google et Microsoft."
"Lors d'une rencontre avec Larry Page la semaine dernière, le patron d'Orange Stéphane Richard a expliqué à Google que son chiffrement intégral des communications posait des problèmes de gestion de trafic à l'opérateur."
"Le ministre de la justice américain a fait part de ses inquiétudes sur les projets de Google et d'Apple en matière de chiffrement, lors d'une conférence dédiée à la pédocriminalité. Ses remarques rejoignent celles du directeur du FBI, qui estime que les sociétés privées doivent être en mesure de coopérer avec les forces de l'ordre."
"Google ne se laisse pas faire. Après une plainte de plusieurs éditeurs allemands contre le moteur de recherche en juin pour non-respect de la propriété intellectuelle, Google a décidé de frapper fort en annonçant aujourd'hui qu'il allait pénaliser plus de deux cents médias allemands. Le patron de Google Allemagne, Philipp Justus, a fait part de cette décision sur le blog de Google Allemagne, rapporte l'AFP."
"Le torchon continue de brûler entre Google et la presse allemande. En effet, un nouveau rebondissement vient d'être annoncé par la voix du patron du géant de la recherche outre-Rhin, Philipp Justus : tous les sites regroupés au sein de VG Media (soit plus de 200 titres) n'auront plus droit à une mise en avant visuelle à partir du 9 octobre. Le début d'une pression sur l'audience."
"Google donne quelques indications sur l’avancement de son Projet Ara via le blog de Phonebloks qui travaille avec le géant américain sur ce projet."
"Il y a ces jours-ci un genre de ballet médiatique sur la vie privée entre Apple, Google et les autorités américaines qui mérite peut-être un décryptage rapide."
"Le FBI est très mécontent des récentes initiatives de Google et d'Apple en matière de confidentialité. La police fédérale estime que les autorités doivent toujours pouvoir accéder à un terminal, notamment lorsque la justice donne son accord. Le FBI discute avec Apple et Google pour les faire changer d'avis. Mais le FBI n'est pas démuni pour autant."
" Nous n'avons pas réussi à avoir plus d'explications sur la nature du bug qui semblait s'abattre spécifiquement sur Numerama, mais Google nous a contacté ce mercredi, gêné, pour nous informer de la réparation du problème qui faisait que tous nos articles sur les effets de bord indésirables du blocage administratif des sites pédophiles étaient censurés dans les résultats des recherches.
La firme de Mountain View n'a pas voulu nous dire quelle était l'origine du problème, mais nous a aimablement remercié de les avoir informés du problème."