417 liens privés
"Disney a obtenu vendredi dernier un brevet sur une méthode de filtrage des moteurs de recherche, destinée à écarter les sites pirates ou autres sites qu'il trouve peu recommandables, au profit des sites officiels "authentiques"."
"Quinze jours après l'adoption de l'amendement qui instaure en France une censure des moteurs de recherche sur simple instruction policière, sans contrôle d'un juge, les géants du web ont enfin réagi. Mais on ne sent pas une très forte indignation..."
" L'Asic, association regroupant plusieurs géants du Web, dénonce "une atteinte sans précédent aux libertés" et veut que le Conseil constitutionnel soit saisi. "
"L’Assemblée nationale examinera aujourd'hui en dernière ligne droit le projet de loi sur le terrorisme, avant le Sénat la semaine prochaine. Comme la loi de programmation militaire, le texte risque d’échapper au contrôle a priori du Conseil constitutionnel. Les membres de l’Asic, association des acteurs du web, indiquent dès à présent que la voie de la QPC ne sera pas délaissée."
"Avec la technologie de nano-diagnostic, Google vient de dévoiler une nouvelle tentacule de son projet global. Après les voitures sans conducteur, les Google Glass et les ballons pour permettre la connexion à Internet dans des lieux non couverts par les réseaux, le groupe américain s’immisce dans le monde de la e-santé.
L’idée : faire ingérer un comprimé contenant des particules intelligentes qui se diffuseront dans le sang. Une fois dans les veines, elles analyseraient en permanence sa composition et détecteraient les signaux annonciateurs d’une maladie ou d’un trouble cardio-vasculaire."
"Les entreprises regroupées au sein de l'Open Internet Project ont décidé de s'attaquer une nouvelle fois à Google. Elles ont ainsi mis en demeure le moteur de recherche, ce jeudi, afin de demander le retrait des « search box » apparues il y a peu. Le groupe américain est accusé de détourner du trafic des sites à son compte et de dégrader la qualité des résultats."
"Le ministre de l'Intérieur a attendu le dernier moment pour introduire un amendement devant le Sénat, et l'a présenté de façon biaisée. Grande classe.
Bernard Cazeneuve a réussi une manipulation politique exemplaire. Le projet de loi contre le terrorisme, très controversé, a été voté par l'Assemblée et par le Sénat, mais, lors du vote à la Chambre haute, le ministre de l'Intérieur a introduit un amendement à la dernière minute. Comme le relève Numerama, ce texte permet à l'autorité administrative d'exiger des moteurs de recherche qu'ils déréférencent des sites, sans intervention du juge. Concrètement, si l'exécutif estime qu'un site fait l'apologie du terrorisme (cette notion étant définie de façon très, très vague), il pourra ordonner à Google et à ses concurrents de ne plus l'afficher sur leurs pages de résultats de recherche. L'amendement a été validé par la Commission mixte paritaire, qui réunit des élus des deux chambres chargés d'harmoniser les versions du texte votées à l'Assemblée et au Sénat. Embourbés dans d'autres passages polémiques, ils n'ont même pas débattu de cette mesure et l'ont validée.
Problème : cet amendement a été adopté au Sénat après une présentation biaisée, voire malhonnête, du ministre : celui-ci a expliqué que "cette possibilité [de déréférencement, NDLR] était déjà prévue" par la loi sur les jeux en ligne. Pas de quoi s'émouvoir, donc ? Eh bien si, car pour déréférencer un site de paris en ligne illégal, l'autorité ad hoc (l'Arjel) doit impérativement passer par la case justice, qui agit alors en référé (en urgence). La mesure prévue dans la nouvelle loi antiterroriste n'a rien à voir, puisqu'elle donne le pouvoir de censure à l'administration, qui contacte directement le moteur de recherche. Le passage en force est réussi pour Bernard Cazeneuve.
[...]
La dérive des démocraties, qui grignotent progressivement les libertés fondamentales sur lesquelles elles sont bâties, fait au moins des heureux : les terroristes. Oui, on a tendance à l'oublier, mais leur but n'est pas de faire un maximum de morts : leur but est de forcer les vivants à renoncer à leurs principes. Grâce à une faiblesse politique et une bonne dose de démagogie, à gauche comme à droite, les terroristes remportent chaque jour de petites victoires comme celle-ci."
"Ajoutée au dernier moment au Sénat, la disposition qui autorise le ministère de l'intérieur à ordonner aux moteurs de recherche de déréférencer des sites internet n'a fait l'objet d'absolument aucun débat lors de la commission mixte paritaire."
"Face à l’intense lobbying des ayants droit, Google promettait la semaine dernière de rétrograder les sites « pirates » au sein des résultats de son moteur de recherche. Et manifestement, de premiers effets se font sentir, de petits sites moins connus prenant désormais le relais sur les traditionnels Kickass Torrent ou The Pirate Bay."
"La société américaine vient d'acquérir Revolv, une entreprise spécialisée dans les objets connectés. Celle-ci proposait une solution permettant de gérer depuis un mobile de nombreux appareils grâce à un produit fonctionnant comme un hub."
"Nest, qui est depuis plusieurs mois une filiale de Google, vient de racheter Revolv et son boîtier permettant de gérer de nombreux objets connectés. La société se renforce donc un peu plus sur ce segment ô combien convoité ces derniers temps. "
"Dix ans après avoir révolutionné l'e-mail avec Gmail, Google lance un nouveau service qui s'inspire des méthodes de productivité américaines de la « boîte de réception vide », « l'inbox zero »."
"Google veut révolutionner la façon dont l’utilisateur consulte ses emails avec Inbox. La firme a en effet dévoilé une nouvelle application qui, grosso-modo, est un mélange entre Gmail et Google Now. Néanmoins, Inbox est tout de même un peu plus que cela. "
"Google présente une nouvelle messagerie, baptisée Inbox. Celle-ci a été pensée pour faciliter la vie de l'internaute, en lui permettant de voir d'un seul coup d'œil les informations importantes d'un courrier électronique. Pour l'instant, l'accès à Inbox se fait sur invitation.
"Framsoft s’attaque aux géants de la Silicon Valley. L’association qui promeut logiciel et culture libres vient de lancer une grande campagne de dons afin de poursuivre le développement de ses outils, autant d’alternatives aux applications de Google. Basta ! relaie son appel."
" Proposer des alternatives aux services populaires des géants du Web, c’est la démarche de l’association de promotion des logiciels libres Framasoft. Un combat essentiel et salutaire après l’affaire Snowden, ou bien utopique et perdu d’avance ? Décryptage. "
"Rares sont les économistes qui s’intéressent à Internet et aux nouveaux modèles qu’il génère. Jean Tirole, le nouveau Nobel d’économie (un prix qui n’existe pas, mais c’est une autre histoire), fait partie de ce petit club. Et le professeur de Toulouse est l’un des premiers à avoir lancé la réflexion sur les prétendument « gentils » monopoles tels que Google."
[Interview] Pierre-Yves Gosset de Framasoft nous parle de son projet de Dégooglisation - Next INpact
"Framasoft a lancé récemment une grande initiative baptisée « Dégooglisons Internet ». Son objectif est de proposer des services alternatifs à ceux qui peuvent exister chez les grandes entreprises américaines. Entre philosophie, défis financiers et propos « proches » tenus par Edward Snowden, nous avons cherché à en savoir plus."
"Google est partout. Google s'insinue dans nos vies, dans nos échanges, dans notre consommation, dans nos voyages, partout. Faut-il vraiment tenter de se passer de Google ? se demande l'écrivain Ariel Kyrou, auteur de "Google God, Big brother n'existe pas, il est partout" (Editions Inculte). Pas évident. En apparence, Google est si généreux ! Il veut si clairement notre bien ! Google, c'est Casimir, adversaire tellement séduisant. Pourquoi s'en méfier ?"
"Il y a vingt ans sortait Netscape Navigator 0.9, la toute première version publique de ce qui était alors le navigateur web de référence pour Windows, Linux et Mac OS. Son histoire continue aujourd'hui avec Firefox, son héritier.
[...]
Au milieu des années 1990, Netscape Navigator était le navigateur web de référence pour les premiers internautes. Il était alors disponible sous Windows, Linux et Mac OS. Mais il s'est rapidement fait dépasser par Internet Explorer, en grande partie parce que Microsoft avait utilisé la position dominante de Windows pour y intégrer son propre navigateur, et pour rendre Netscape Navigator inutile (une stratégie qui n'est pas sans évoquer quelques échos actuels avec Google et ses propres produits mis en avant sur son moteur de recherche). Le géant de Redmond avait également fait presssion sur les constructeurs de PC pour qu'ils ne pré-installent pas Netscape avec les ordinateurs livrés avec Windows, qui composaient la très grande majorité du marché."