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"Vendredi 5 juillet, la rapporteure publique du Conseil d’État, Mme Cortot-Boucher, a rendu publiques ses conclusions dans l’affaire opposant le gouvernement français à deux exploitations agricoles (les EARL de Commenian et de Candelon), Monsanto SAS, ainsi que l’Union française des semenciers et l’Association des producteurs de maïs. Elle a considéré que l’interdiction de culture du maïs MON810 était non-juridiquement fondée. Cette culture pourrait être à nouveau autorisée d’ici une quinzaine de jours, si le Conseil d’État suit ces conclusions, ce qu’il fait dans la majorité des cas.
Pour soutenir le moratoire, neuf structures issues de la société civile s’étaient jointes au ministère de l’Agriculture : Amis de la terre, Confédération paysanne, Fédération française des apiculteurs professionnels, Fédération nationale d’agriculture biologique, France Nature Environnement, Greenpeace, Nature & Progrès, Réseau Semences paysannes, Union Nationale d’apiculture française."
"Le Point nous a gratifié aujourd’hui d’un article en forme de démenti sur l’étendue de la surveillance opérée par la DGSE, façon PRISM. Jean-Jacques Urvoas, député PS du Finistère, spécialiste du renseignement et de la surveillance pour le parti au pouvoir. Jean-Marc Manach a tweeté le lien vers l’article sans commentaires. Ce qui a appelé de ma part la réponse suivante : « @manhack : @jjurvoas raconte des conneries, ce qui peut facilement être démontré. Tu devrais le dire et pas simplement relayer.« . Ni une ni deux, Jean-Jacques Urvoas me mettait au défi de « démontrer« ."
"Le projet de loi de refondation de l'école de la République, qui doit passer en seconde lecture au Sénat ce mardi, donnait la priorité aux logiciels libres et aux formats ouverts dans l’éducation. Un revirement soudain a vidé cette disposition de sa substance."
"Si le prix du poisson a augmenté d’une manière générale, certaines filières sont plus ou moins touchées. Celle du saumon l’est particulièrement et les sociétés français s’inquiètent fortement de leur avenir à court terme."
"Alors que le président François Hollande, le ministre de l’intérieur Manuel Valls et de nombreux autres responsables politiques français ont critiqué au cours des derniers jours les pratiques de surveillances américaines mises au jour par les révélations d’Edward Snowden, l’article publié par Le Monde le 4 juillet sur le système de surveillance de la DGSE n’est pas passé inaperçu à l’étranger."
"Le Monde publie ce jeudi un article racontant notre petit Prism à nous. Notre petit Big Brother local [accès abonnés]. Si les Etats-Unis font scandale avec leurs écoutes aux ramifications internationales, la France n'est pas en reste. Outre un système qu'Andréa Fradin vous expliquait sur Slate, la Plateforme nationale des interceptions judiciaires, les futures grandes oreilles de l'Etat, la DGSE s'adonne à une collecte de métadonnées extrêmement étendue."
"Le Monde affirme ce jeudi que la France a elle-aussi son grand programme d'espionnage général des communications électroniques, centralisé à Paris dans les sous-sols de la DGSE. Le programme était toutefois déjà connu sous le nom de Frenchelon."
" « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux. » (Benjamin Franklin)
Edward Snowden est un citoyen ordinaire, comme le sont d’autres lanceurs d’alerte tels Daniel Ellsberg, Bradley Manning, Julian Assange, Irène Frachon ou Paul Watson. Aux Etats-Unis, l’ancien employé de la NSA, le soldat et le fondateur de Wikileaks risquent tous trois la peine de mort. Les abandonner, c’est aussi envoyer ce terrible signal aux futurs lanceurs d’alerte : « Vous risquez la mort et nous ne lèverons pas le petit doigt.
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Le capitaine Paul Watson, fondateur et président de l’ONG internationale de défense des océans Sea Sheperd est lui poursuivi par le Costa Rica, qui agit en tant que proxy pour le compte des baleiniers japonais. Défenseur de la biodiversité des océans, et plus particulièrement des baleines, il fait partie de ces visionnaires que l’avenir encensera mais que ses contemporains laissent se faire étriller par les intérêts à court-terme qu’ils importunent.
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Soyons cohérents et faisons preuve du courage contagieux tel que le défend Wikileaks : offrons l’asile aux lanceurs d’alerte, et refusons le traité TAFTA. "
"Quel rapport entre le stade de Lyon et ce parking à Biarritz ? Leurs opposants, qui dénoncent l’impact écologique, le gaspillage d’argent et le manque de concertation."
"Visuel interactif. Aéroports, stades, déchets, gaz de schiste... Les contestations locales contre des projets jugés inutiles, dépensiers et destructeurs de l'environnement se multiplient en France."
"Le parlement français examine actuellement plusieurs projets de loi qui concernent directement ou indirectement le logiciel libre :
- projet de loi relatif à la consommation ;
- projet de loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République ;
- projet de loi relatif à l'enseignement supérieur et à la recherche.
Mercredi 26 juin 2013 à 15h (heure de Paris), une commission mixte paritaire (CMP) se réunira pour réexaminer les dispositions votées non conformes dans les deux chambres (Assemblée nationale et Sénat) afin d’élaborer un texte de compromis. Il est important de contacter les députés et sénateurs membres de cette CMP pour que la disposition en faveur du logiciel libre soit conservée."
"Un ancien agent de la DGSE, expert de la sécurité informatique de l'Etat, indique que la France n'arrive pas à contraindre Microsoft à livrer certaines informations sur le noyau Windows.
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Le risque, bien sûr, est de découvrir des backdoors mis en place par Microsoft pour l'Etat américain, ou plus simplement pour Microsoft lui-même, notamment à des fins d'espionnage industriel."
""Le logiciel libre évite à un pays d’être sous la dépendance technologique d’une entreprise ou d’un Etat" a jugé la ministre de l'Economie numérique lors de l'inauguration des nouveaux locaux français de Mozilla. "
"Selon nos informations, que ne dément pas Microsoft, la console Xbox One pourrait ne pas fonctionner dans les départements et territoires d'outre-mer."
En fait, on en vient à se demander ce que l'on est en droit de faire avec cette machine...
"Les vagues de la polémique PRISM ont finalement atteint les rivages européens. Au niveau européen, la Commission compte s'entretenir dès que possible avec les USA sur ce sujet, estimant l'affaire préoccupante. En France, la ministre de l'économie numérique a fait part de son inquiétude, estimant néanmoins qu'il faut attendre d'en savoir plus. Le parlement français a commencé également à évoquer ce sujet, via une question d'une parlementaire."
"Ce week-end, les électeurs parisiens sont appelés à participer à la primaire de désignation du candidat UMP pour les municipales 2014 à Paris. Mais le choix du vote par Internet et de ses modalités promet de faire polémique. Opacité totale, conflit d'intérêts, risque évident de fraudes,... les critiques sont nombreuses et feront peser un doute sur la sincérité du scrutin."
"Après la circulaire Ayrault, on pouvait s'attendre à une politique volontariste et cohérente en matière d'informatique. Malheureusement, en France, certains ministères n'ont cure des directives du premier ministre, en particulier celui de la défense. Ce dernier passant un accord commercial avec Microsoft Irlande.
Suite aux protestations des promoteurs des logiciels libres, un nouvel accord serait en cours de négociation : le contrat serait passé avec une succession de sociétés, la dernière signant avec Microsoft Irlande.
Heureusement, tout n'est pas aussi noir… Un accord cadre vient d'être publié par la direction informatique du ministère de l'intérieur. Il précise les conditions dans lesquelles doivent être passés les marchés relatifs aux postes de travail pour les ministères de l'intérieur et de la justice (pendant 4 ans). Voir la suite de la dépêche pour plus de détails."
"300 millions d’euros par an. C’est à peu près ce qu’a dépensé en moyenne la France au cours des cinq dernières années pour l’acquisition et la maintenance de logiciels propriétaires selon le ministère du Budget. Sur l’ensemble de cette enveloppe annuelle, 53,9 millions d’euros sont d'ailleurs allés à Microsoft en 2011. "
Et sa mise à jour du 15 mai 2013 :
"Laurent Séguin, président de l’Association francophone des utilisateurs de logiciels libres (AFUL), est revenu auprès de PC INpact afin de faire part de son scepticisme quant aux montants évoqués ce matin par Bercy s’agissant des dépenses de l’État en matière de logiciels propriétaires. Évoquant une « fumisterie », l’intéressé pense que les sommes déboursées sont en réalité bien plus importantes, même s’il est très difficile d’obtenir des chiffres précis en la matière.
« J’aimerais qu’un rapport de la Cour de comptes permette de vérifier si l’on est plus près de trois ou de huit fois les sommes évoquées par le ministère du Budget. Rien que les quelques gros programmes tels que Chorus (comptabilité de l'État), NS2I (Nouveau système d'information dédié à l'investigation), Louvois (paye des militaires), les logiciels de gestion des passeports biométriques, la nouvelle plateforme d'interception des services de renseignement, etc. - tous propulsés avec du logiciel non libre - doivent prendre une grosse part des 260M€ d'acquisition et maintenance de logiciels non libres en ne laissant plus grand chose au fonctionnement de l'informatique de l'État » nous a-t-il déclaré. "
"Au cours des cinq dernières années, l'État a dépensé au moins 1,5 milliard d'euros dans des logiciels non libres. Il s'agit d'une estimation basse, car les données communiquées par le ministère du budget n'incluent pas certaines administrations publiques. Cela représente malgré tout une dépense moyenne de 300 millions d'euros par an."
"Dans un arrêt passé injustement inaperçu, la France vient à nouveau de prendre une belle leçon de droit par la Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg (CEDH).
On connait déjà la propension de l’Etat français à se retrouver dans la liste noire des pays aux prisons les plus inhumaines (dernière condamnation en date, le 25 avril 2013), mais il s’agit cette fois d’une bien banale violation de l’article 8 de la Convention européenne, à savoir celui relatif au respect de la vie privée et familiale."