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"Alors que le Salon de l'agriculture se tient à Paris jusqu'au 1er mars, retour sur les promesses de François Hollande et du gouvernement en matière agricole."
"La Bio est véritablement entrée dans le quotidien des Français : 90% des Français en ont consommé cette année, avec une forte fidélisation des consommateurs qui percevoient de plus en plus l'intérêt de privilégier des produits alimentaires plus sains et respectueux de l'environnement. Si la France souffre d'une production biologique insuffisante, celle-ci augmente sensiblement et crée maintenant plus d'emplois que l'agriculture conventionnelle."
"De plus en plus de paysans, y compris en ville, s'inspirent de la nature pour aménager des exploitations agricoles différentes et à taille humaine. Ils produisent en quantité plantes, fruits et légumes sans engrais, sans tracteur, sans énergie fossile. Et propagent, ainsi, l'idée de l'autosuffisance alimentaire."
"Ce titre volontairement provocateur évoque une problématique qui revient régulièrement au sujet des vignobles bio : peut-on éviter totalement les pesticides ? Bio ne suppose-t-il pas justement « sans pesticide » ? Qu’en est-il réellement ?"
"A Fribourg, en Allemagne, est née il y a 3 ans une ferme basée sur les principes de l’agriculture solidaire. L’idée est de pérenniser une agriculture respectueuse de l’environnement, mais suffisamment productive pour nourrir de nombreux adhérents. Un peu sur le modèle des AMAP françaises (association pour le maintien de l’agriculture paysanne), la GartenCoop reprend les principes solidaire et communautaire, en allant plus loin."
"Sous le feu des projecteurs avec l’implantation de l’usine des 1000 vaches, l’agriculture en Picardie se réduit-elle à des fermes géantes ? Non, bien évidemment. Avec le web-documentaire « Les paysans ont de l’avenir », deux réalisateurs montrent un autre visage de la région. Des femmes et des hommes parlent de leur métier et de leurs vies : les liens humains, l’agriculture paysanne et leurs engagements. A voir, entre autres, sur Basta !."
"Publiée dans la revue scientifique British Journal of Nutrition [1], en juillet 2014, une étude réalisée par Carlo Leifert, professeur à l’Université de Newcastle (Royaume Uni), relance le débat sur l’intérêt sanitaire de l’agriculture biologique. A intervalle régulier, en effet, des études vantant les mérites de l’agriculture bio ou, au contraire, dénonçant cette pratique comme n’apportant aucun bénéfice notoire aux consommateurs, sont réalisées et engendrent dans la foulée des polémiques passionnées. Carlo Leifert considère que deux revues critiques vis-à-vis de l’agriculture bio, publiées en 2009 dans American Journal of Clinical Nutrition et en 2012 dans Annals of Internal Medicine, ne sont pas concluantes car basées sur un nombre trop faibles d’études. Son travail, explique-t-il, prend en compte les résultats de 343 autres travaux (contre 55 pour l’étude de 2009). Le professeur explique cette différence en soulignant que “la recherche dans ce domaine a mis du temps à prendre son essor et [que] nous avons aujourd’hui beaucoup plus de données à notre disposition qu’il y en avait il y a cinq ans”."
"Le lait, c’est le champion des produits agro-alimentaires français. En bouteilles, en crèmes ou en fromages, il auréole les terroirs. En plus il rapporte et s’exporte. En consommer est vivement conseillé en matière de santé. Cette blanche réalité comporte pourtant des coûts cachés, ignorés des marchés, liés à un modèle de plus en plus intensif. Pollutions de l’eau, réchauffement climatique, précarité de l’emploi… L’économie du lait coûte cher à la société et à l’environnement. Une étude inédite tente d’en calculer les impacts et de lancer le débat. Car, en bio ou en AOC, produire du lait bien moins cher est tout à fait possible. Enquête et animation vidéo à l’appui."
"Une question en au centre du débat entre les partisans et détracteurs de l’agriculture bio : les aliments bio sont-ils meilleurs pour la santé ? Sont-ils plus riches en antioxydants et moins contaminés par des métaux toxiques et des pesticides ?"
"La consommation de fruits, légumes et céréales bio peut fournir un complément en antioxydants équivalant à une consommation supplémentaire de une à deux portions de fruits et légumes par jour. Autrement dit, choisir des aliments produits selon les normes de l’agriculture biologique peut conduire à une consommation accrue d’antioxydants, bénéfiques pour la santé, sans augmentation de l’apport calorique."
"C’est une promesse pleine d’avenir : nourrir la France sans pesticides, sans engrais chimiques, et quasiment sans pétrole, tout en dégageant de substantielles marges et en créant des dizaines de milliers d’emplois. A la Ferme du Bec Hellouin, non loin de Rouen, on invente cette agriculture de demain. Expérimentant des techniques qui viennent des quatre coins de la planète, cette ferme en permaculture produirait autant voir plus que le système conventionnel. L’exploitation pose les bases d’un nouveau modèle agricole : celui d’un réseau de centaines de milliers de micro-fermes rentables et capables de générer chacune un emploi à plein temps. Reportage."
"Le secteur de l'agriculture biologique continue de séduire et de conquérir les Français, dans un contexte marqué par une défiance vis-à-vis des produits alimentaires issus des productions conventionnelles. Une tendance désormais structurelle confirmée par le nouveau Baromètre Agence BIO/ CSA."
"L’avenir de « l’agriculture, l’alimentation et la forêt » est en discussion au Parlement. Le projet de loi défendu par le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll doit redéfinir notre modèle agricole pour les années à venir. Parmi les agriculteurs, deux visions s’affrontent. Celle de la FNSEA, incarnée par Xavier Beulin, l’« agrobusiness man » réélu à la tête du syndicat agricole majoritaire. Et celle de la Confédération paysanne, dont le porte-parole Laurent Pinatel, défend une agriculture à taille humaine, moins polluante, privilégiant les filières courtes."
"Adrien, arboriculteur biologique en Ardèche, sait qu’il agit en toute illégalité en épandant une décoction de prêle sur ses vergers. Cette plante riche en minéraux contribue à protéger les arbres fruitiers de certaines maladies. Ce jeune paysan veut lever le voile sur cette aberration en conviant, ce 4 avril, une cinquantaine de personnes à une action symbolique sur sa ferme. « On peut boire une tisane de plantes, mais la pulvériser sur ses cultures est passible de poursuites », explique Guy Kastler du Réseau semences paysannes. « Les paysans n’ont pas le droit d’utiliser ce type de produits, même chez eux », précise Jean-François Lyphout qui préside une association défendant l’utilisation de ces préparations naturelles dites « peu préoccupantes » (Aspro-PNPP). « Selon la réglementation en vigueur, si l’agriculteur passe ces produits sur sa production, celle-ci peut être saisie et les produits peuvent être retirés de la vente »"
"Emmanuel Giboulot, vigneron en biodynamie à Beaune, encourt jusqu’à six mois de prison et 30 000 euros d’amende. Son délit ? Avoir refusé de traiter son vignoble avec un insecticide pour lutter contre une maladie de la vigne, la flavescence dorée [1], comme en témoigne sa convocation au tribunal. En résumé, le vigneron pourrait être condamné pour avoir refusé de polluer..."
"Comment concilier vignoble bio et lutte contre une maladie mortelle de la vigne ? C'est la question épineuse à laquelle s'est heurtée Emmanuel Giboulot, qui exploite dix hectares de vignes en biodynamie sur la Côte de Beaune et la Haute-Côte de Nuits, en Bourgogne. Le viticulteur de 51 ans doit être bientôt convoqué devant la justice pour avoir refusé de traiter ses cépages de chardonnay et de pinot noir. Il encourt jusqu'à six mois d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende, comme l'a révélé le site Bastamag."
"La question de savoir si l’agriculture biologique peut ou pas nourrir les 7 puis 9 milliards d’habitants de la planète repose finalement sur sa capacité à articuler ses avantages environnementaux avec un niveau de performance économique élevé. Ce n’est en effet qu’à la condition de réussir cette articulation que la transition agroécologique peut surmonter les défis du futur. Pour qu’elle aille vers le succès, l’Inra a identifié 3 leviers majeurs."
"L’Inra présente les résultats d’une étude sur l’impact de l’eau en agriculture biologique. L’organisme de recherche public s’est posé diverses questions et abouti à des conclusions sur les conséquences de l’agriculture bio sur les consommations d’eau, de carburant et de pesticides ; sur la valeur de la production agricole. Une étude dont vont s’emparer les partisans du bio."
"Vous n’êtes pas sans avoir remarqué qu’autour de chez nous fleurissent les petits marchés bio. Et que ces producteurs agricoles d’un nouveau genre commencent même à se faire leur place dans les grands marchés traditionnels. C’est le cas avec ceux du côté de chez moi. Un trait commun entre eux : ils sont si jeunes ! "
"A l'heure où les fermes meurent les unes après les autres, l'association Terre de liens résiste. Elle apporte son aide aux jeunes paysans qui s'installent en bio."