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"Nicolas Sarkozy était l’invité de la première de « L’Emission politique » sur France 2 jeudi 15 septembre. L’ancien chef de l’Etat, candidat à la primaire de la droite, y a défendu ses propositions et répondu aux accusations dont il fait l’objet dans l’affaire Bygmalion. Le vrai du faux de certaines déclarations-clés de la soirée."
"Les affaires qui visent Nicolas Sarkozy, grâce à ce que la justice a découvert, ne peuvent être écartées du débat politique pour la primaire et plus généralement pour la présidentielle. Elles ne peuvent pas, non plus, demeurer dans la simple chronique des faits divers."
"Le réquisitoire accablant du parquet contre Nicolas Sarkozy et son entourage dans l'affaire Bygmalion permet de retracer de manière détaillée l'emballement d'une campagne au final estimée à 45 millions d'euros - une explosion totale du seuil légal. Le vice-procureur conclut à une "stratégie de déni" de la plupart des mis en examen face à cet emballement quasi immédiat des dépenses et à un activisme bien réel pour cacher ces dépassements démesurés, via le système désormais bien connu de double-facturation. Voici le dernier volet de nos révélations."
"Dans le réquisitoire accablant du parquet contre Nicolas Sarkozy et son entourage dans l'affaire Bygmalion, le système de double-facturation mis en place lors de la présidentielle de 2012, afin de cacher les coûts réels de la campagne, est expliqué avec force détails. Marianne révèle de larges extraits des conclusions du parquet. Deuxième volet."
"Le parquet de Paris a demandé le renvoi de Nicolas Sarkozy devant le tribunal correctionnel pour « financement illégal de campagne électorale » dans le cadre de « l’affaire Bygmalion », que l'on peut plus que jamais renommer « affaire Sarkozy ». Ses proches dénoncent un « acharnement ». Marianne s’est donc procuré la version intégrale du réquisitoire pour en avoir le cœur net. Révélations en trois parties."
"Saviez-vous que nous étions fichés, ou tout du moins ciblés, par les candidats en campagne électorale ? De nombreux logiciels ou applications recensent aujourd’hui nos données personnelles pour étudier nos comportements et nous démarcher. Enquête de Matthieu Mondoloni."
"L'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy a mis à disposition des militants une application qui place sur une carte les internautes à aller rencontrer en porte-à-porte, qui ont aimé ou partagé des publications liées à l'ancien président de la République. Leur adresse postale est renseignée par recoupement d'informations obtenues sur les réseaux sociaux ou ailleurs."
"Il répète par ailleurs sa volonté de « reprendre l’investissement dans la filière nucléaire », sans fermer la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), et de remplacer le principe de précaution par celui de la responsabilité. Sans interdire les recherches sur le gaz de schiste."
"L’ex-président de la République Nicolas Sarkozy avait fermement déclaré au micro de RMC en mars 2012 qu’en cas de défaite à l’élection présidentielle, il quitterait la politique. Quatre ans plus tard, cette promesse n’est pas tenue. Malgré sa défaite alors face à François Hollande, Nicolas Sarkozy fait acte de candidature à la primaire de la droite et espère se présenter à la présidentielle de 2017."
"Nicolas Sarkozy reste désireux de réformer le secteur des médias. Son quinquennat (2007-2012) avait été marqué par plusieurs décisions symboliques et polémiques, parmi lesquelles la suppression de la publicité en soirée sur les antennes de France Télévisions (qui reste en vigueur) ou le choix de confier à l’exécutif la nomination des dirigeants de l’audiovisuel public (une procédure abandonnée en 2013 au bénéfice d’une désignation par le Conseil supérieur de l’audiovisuel)."
"L'ancien chef de l'Etat préconise un nouveau tour de vis sécuritaire après les attentats islamistes qui ont frappé la France en ce mois de juillet. Mais certaines de ses propositions vont à rebours de son bilan en matière d'effectifs policiers, de renseignement ou de politique pénale…"
"Dans une tribune au "Monde", jeudi 28 juillet, le garde des Sceaux accuse l'ancien chef de l'Etat de vouloir "réduire notre droit à un système d'exception"."
"Dans une tribune publiée jeudi 28 juillet dans Le Monde et sur Le Monde.fr, le ministre de la justice, Jean-Jacques Urvoas, répond aux propositions du président du parti Les Républicains (LR), Nicolas Sarkozy, après les attentats de Nice et de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime). L’ancien chef de l’Etat a proposé, mercredi, dans un entretien au Monde, une série de mesures, appelant à sortir du « cadre » juridique actuel. Mais pour le garde des sceaux, « la France ne peut pas concevoir le combat contre le terrorisme, contre la radicalisation, autrement qu’avec les armes du droit (…) : l’arbitraire n’est pas acceptable et au nom de l’efficacité, je refuse cette volonté de “Guantanamoïsation” de notre droit. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen est notre boussole. »"
"Dans sa réaction à l'attentat contre une église dans l'agglomération de Rouen, mardi, l'ancien chef de l'Etat cible le gouvernement en fustigeant "les précautions" et "les prétextes à une action incomplète". Des propos qui font écho à plusieurs élus LR qui n'ont pas hésité à remettre en cause l'Etat de droit après l'attentat de Nice."
"Après l’attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray, Nicolas Sarkozy a déclaré que la France devait, selon lui, « changer profondément la dimension de [sa] riposte. » « Nous devons être impitoyables (…), a-t-il poursuivi. Les arguties juridiques, les précautions, les prétextes à une action incomplète ne sont pas admissibles. »"
"Une nouvelle fois, Nicolas Sarkozy a plaidé jeudi pour l'instauration d'un délit de consultation de sites terroristes. Une manière de rendre illégale la lecture de la propagande ennemie."
"Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve s'est opposé à la proposition de Nicolas Sarkozy, qui estime que « quand on consulte des images de djihadistes on est un djihadiste », et qu'il faut donc être condamné pénalement. Il a rappelé que le Conseil d'État avait prévenu sous la présidence de Nicolas Sarkozy qu'une telle disposition serait inconstitutionnelle."
"Encore une fois, Nicolas Sarkozy propose de condamner la seule lecture de sites djihadistes. Il précise cette fois que les chercheurs seraient relaxés s'ils prouvent par leur métier leur intérêt à s'informer. Mais pas les citoyens trop curieux."
"Le président du parti Les Républicains fustige le gouvernement et estime qu’il faut aller « plus loin » en matière de sécurité. Et cela passe par la création d’un délit de consultation de sites djihadistes"
"Une interview à contre-tempo dans le Monde, une séance de questions au gouvernement électrisée et désolante : le patron des Républicains rate sa séquence. "