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L’entreprise publique, qui vient d’acheter des parcelles aux abords de certaines de ses 19 centrales, se tient prêt pour construire de nouveaux réacteurs.
On y arrive. Après avoir poussé les voitures électriques comme une alternative écologiques, on va nous expliquer qu'il faut construire des centrales pour les alimenter.
Le marché de la voiture électrique est en pleine croissance. Elle est présentée comme la solution miracle : à la fois vertueuse contre le réchauffement climatique et alternative indolore pour notre confort, nous permettant d’entrer en transition sans rien changer de nos habitudes de vie et d’une mobilité construite autour de la voiture individuelle. Malheureusement, la voiture électrique n’est pas si propre. Si l’on veut encore espérer limiter le réchauffement climatique à un niveau soutenable, l’effort à soutenir passera nécessairement par l’adoption collective d’autres modes de transports.
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« La transition vers des mobilités décarbonées est incompatible avec l’essor des flux de déplacement, fussent-ils plus verts », fustige l’association. Nous ferions ainsi face à un biais propre au solutionnisme technologique : le fantasme d’un progrès technologique qui nous dispenserait de toute évolution de nos modes de vie et nous permettrait de conserver notamment ce totem qu’est la voiture individuelle. À l’opposé, le Forum vies mobiles appelle à « transformer les pratiques de mobilité et les représentations collectives qui y sont associées ».
Les constructeurs automobiles se sont lancés tous azimuts sur les voitures électriques, mais l'autonomie et le temps de charge restent les principaux freins. Une nouvelle technologie, celle de la batterie solide, est sur le point d'émerger et pourrait rendre la voiture électrique plus compétitive que n'importe quelle autre motorisation. Certaines marques ont déjà programmé sa commercialisation.
Il y a encore dix ans, le moteur thermique semblait une citadelle imprenable. Non pas faute d’initiatives de constructeurs en place, à l’instar de GM dans les véhicules 100 % électriques, Toyota dans les hybrides ou Daimler dans l’hydrogène. Ou encore d’initiatives de nouveaux entrants, comme Tesla, bien sûr, et son modèle de voiture de sport. Mais elles semblaient alors impuissantes à enclencher l’adoption massive de véhicules électriques. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Le boom de la mobilité ne pourra être absorbé par les infrastructures actuelles sans l’investissement et la coordination de tous les acteurs, explique Arnaud Banner, le directeur technique et innovation d’Omexom, dans une tribune au « Monde ».
L’ADEME a publié son bilan sur les impacts environnementaux des véhicules électriques (1).La voiture électrique réduit très peu les émissions de CO2 - à moins d’être alimentée en électricité nucléaire ; elle consomme beaucoup de ressources rares : le résultat est loin du miracle annoncé.
Le sociologue Alain Gras explique, dans une tribune au « Monde », que nous faire avaler la fable que l’électricité est inoffensive écologiquement, c’est nous laisser croire au Père Noël.
Ross Douglas, fondateur du salon Autonomy, livre une vision empreinte d'optimisme mais nuancée de messages d'avertissement quant à la mobilité de demain.
"Pour lutter contre la pollution atmosphérique et les émissions de CO2, la voiture électrique serait une solution presque idéale. C’est en tout cas ce que pense le gouvernement, Ségolène Royal – ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie – en tête, qui ne ménage pas ses efforts pour en faire la promotion. Aides à l’achat, financement de l’installation de millions de bornes de recharge : des milliards d’euros vont être dépensés pour que se déploient ces véhicules « sans pétrole ». Problème : personne ne connaît les consommations réelles de ces véhicules. Après les scandales sur le diesel, faut-il vraiment faire confiance aux données fournies par les constructeurs ?"
"Dans une récente interview, Daniel Cohen expliquait à juste titre qu’il ne faut plus compter sur la croissance. Les chiffres en attestent : décennie après décennie, depuis les années 1960, la croissance moyenne de la France et, plus généralement, des économies occidentales est un peu plus faible. En France, selon les données de l’Insee, on est ainsi passé de 5,6 % par an dans les années 1960, à 3,7 % dans les années 1970, 2,2 % dans les années 1980, 1,9 % dans les années 1990 et 1,5 % dans les années 2000. Seuls s’en étonnent encore aujourd’hui les adeptes de la méthode Coué ou de la pensée magique. Comme le remarquait déjà en son temps l’économiste et pacifiste Kenneth Boulding (1910-1993) : « Quiconque croit qu’une croissance exponentielle peut être infinie dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste ».
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la fabrication de renouvelables nécessite de l’énergie ; au-delà d’un certain taux de croissance de ces technologies, celles-ci en consomment plus qu’elles n’en produisent ; dans ces conditions, le déploiement des renouvelables tend donc à entraîner une augmentation de la production de gaz à effet de serre.
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Face à cette situation, les autorités choisissent la fuite en avant et s’en remettent aveuglément aux « progrès technologiques ». Ségolène Royal estimait ainsi récemment que le « scandale Volkswagen » [...] allait accélérer le développement de la voiture-électrique-zéro-émission à 8 000 euros, dont le « plein » ne coûterait pas plus d’un euro aux 100 km. [...] Sauf que cette voiture est une chimère. [...] Ses émissions sont liées au mode de production de l’électricité et à l’extraction massive des matériaux – dont le lithium – nécessaires à son fonctionnement. Elle ne fait donc que déplacer le problème [...] sans y apporter la moindre solution à l’échelle de la planète. Et pourtant, on songe sérieusement à équiper le monde de plus d’un milliard de véhicules électriques."
"Alors que la France s’engage tardivement dans la voie de la voiture électrique en installant un réseau de bornes de recharge, la voiture à pile à combustible, plus autonome, fait son apparition."
"La baisse du coût des batteries de la voiture électrique est si rapide qu’elles sont déjà moins chères qu’il n’était prévu qu’elles soient en 2020, selon une nouvelle étude publiée dans Nature Climate Change. Laissant entrevoir à court terme des véhicules électriques moins chers que les voitures classiques."
"Les Amis de la Terre accueillent avec circonspection et étonnement les mesures envisagées par les pouvoirs publics et la ministre de l’Ecologie, du développement durable et de l’énergie, Mme Ségolène Royal, en faveur du développement en France de la voiture électrique comme réponse à la pollution automobile."
"Pour recharger la voiture électrique, il faut du 100 % renouvelables, sinon c’est 100 % polluant ! Et la voiture électrique est-elle sans impact écologique ?"
"Le constructeur d’objets en 3D Local Motors a créé l’événement lors de l’International Technology Manufacturing Show, en imprimant une voiture en 44h tout compris."
"Selon une information de Bloomberg (1), la Chine serait sur le point d'annoncer un investissement de 16 milliards de dollars dans une infrastructure de recharge pour les voitures électriques. Si la mesure fait du sens pour satisfaire les ambitions de l'industrie automobile chinoise, et celle des batteries li-ion, elle est catastrophique d'un point de vue environnemental. "
"En Chine Volkswagen fait campagne pour la voiture électrique et promeut ses modèles e-Up et e-Golf. L'occasion de revenir sur la terrifiante mathématique des émissions de CO2 des vehicules électriques et le mensonge répété d'une voiture électrique propre. "
"La voiture électrique a tout pour elle, du moins sur le papier. Finies la pollution en ville et la dépendance au pétrole : la voiture électrique semble être le compromis idéal pour garder une certaine liberté dans la mobilité tout en préservant la planète. Mais on se rend compte que le débat voiture thermique / voiture électrique est loin d’être simple."
"Selon une récente étude, une voiture électrique peut être plus écologique qu’une voiture à essence, mais seulement au bout de quelques 50.000 kilomètres, ou même ne jamais le devenir. Tout dépend d’où provient l’électricité qui l’alimente."
"Une étude pilotée par l'Ademe démontre que les voitures électriques peuvent émettre plus de CO2 que leur équivalent thermique."